Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
Newsletter
Derniers commentaires
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Pages
25 février 2014

Le vaccin contre la gastro-entérite

Le vaccin contre la gastro-entérite
Désormais recommandé
Aux nourrissons

 

 

Gstro-entérite

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande désormais de vacciner tous les nourrissons de moins de six mois contre les gastro-entérites à rotavirus, responsables de la plupart des diarrhées sévères chez les très jeunes enfants.

Jusqu'ici, le HCSP était défavorable à l'inscription du vaccin contre le rotavirus au calendrier vaccinal du nourrisson, notamment en raisn des risques d'invagination intestinale aiguë après l'injection du vaccin. Il s'agit de l'une des causes les plus fréquentes d'occlusion intestinale, et entraîne douleurs, vomissements, arrêt du transit et parfois même de très graves inflammations de l'abdomen. Mais il a changé d'avis, au regard du fort taux d'hospitalisations enregistrées chaque année.

En effet, les gastroentérites à rotavirus sont responsables en France d’environ 14 000 hospitalisations annuelles d’enfants âgés de moins de 3 ans, d’un nombre de décès estimé entre 7 à 17 par an, et génèrent des infections nosocomiales fréquentes chez les nourrissons hospitalisés notamment pour infection respiratoire.

Le Haut Conseil de la santé publique a pris « en considération l’impact bénéfique, dans les pays industrialisés, de cette vaccination des nourrissons qui réduit le taux d’hospitalisation de plus de 80 %, les données en faveur d’une immunité de groupe, en cas de couverture vaccinale élevée et l’évaluation désormais précise du risque de survenue d’invaginations intestinales aiguës post-vaccination, pour les deux vaccins existants ».

Ces vaccins administrés par voie orale peuvent être co-administrés avec les vaccins du calendrier vaccinal du nourrisson, selon un schéma vaccinal à 2 doses (2 et 3 mois de vie) pour le vaccin monovalent et à 3 doses (2, 3 et 4 mois de vie) pour le vaccin pentavalent.

Des coûts encore élevés

Reste le problème du coût de ces vaccins. Pour l'heure, le Rotarix et le Rotareq s'achètent à prix d'or : respectivement 180 et 230 euros le traitement. Le HCSP a donc émis ses nouvelles recommandations,« sous réserve d’une politique tarifaire conduisant à des ratios coût/efficacité acceptables pour ces deux vaccins ». Ce sera à la ministre de la Santé, Marisol Touraine de juger si les conditions ont bien été respectées ou non. Il reviendra également au comité de transparence de la Haute autorité de Santé (HAS) de déterminer la part de remboursement imputable à la Sécurité sociale.

Le Haut Conseil de la santé publique recommande également la poursuite du suivi renforcé de pharmacovigilance relatif à la notification des invaginations intestinales aiguës et de la surveillance active des souches virales circulantes. Les parents des enfants vaccinés devront également être informés systématiquement de ce risque par les professionnels de santé.

 

 

 

----------------

http://www.viva.presse.fr/

Publicité
Commentaires
Publicité