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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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31 octobre 2012

Alzheimer

De nouvelles pistes
Thérapeutiques

 

Deux essais de phase III (celle avant la commercialisation d'un médicament) vont être lancés.

Un nouveau traitement pourrait faire son apparition sur le marché dans 5 à 7 ans, si les essais lancés actuellement sont positifs.

Un nouveau traitement pourrait faire son apparition sur le marché dans 5 à 7 ans, si les essais lancés actuellement sont positifs. 

Espoirs, interrogations et résignation. C'est ainsi que l'on pourrait résumer les conclusions des nombreuses publications présentées à Monaco, à l'occasion de la 5e conférence sur les essais cliniques de la maladie d'Alzheimer (Clinical Trials Conference on Alzheimer's Disease). L'espoir provient d'un inhibiteur d'agrégation de la protéine tau (ses "enchevêtrements" sont l'une des "signatures" de cette affection) afin d'interrompre la progression de la maladie. La résignation, elle, provient d'une étude suédoise selon laquelle les médicaments susceptibles de modifier son évolution (actuellement en développement) ne permettraient pas de réduire les coûts de sa prise en charge. Enfin, un travail à paraître montre que les traitements hormonaux substitutifs (THS) de la ménopause pourraient influencer le risque de maladie d'Alzheimer en fonction du moment auquel ils sont prescrits.

Pour commencer, la société TauRx Therapeutics a annoncé mardi le lancement de deux essais cliniques mondiaux de phase III concernant la maladie d'Alzheimer en stade léger à modéré. Selon son P-DG Claude Wischik (professeur dans le service Age Psychiatry de l'université d'Aberdeen), ces études sont susceptibles d'aboutir, dans les 5 à 7 prochaines années, à la démonstration de l'efficacité d'une approche basée sur la protéine tau dans le traitement et la prévention de cette affection. Après trente ans de recherche, le professeur Wischik et ses collègues ont mis au point le premier inhibiteur d'agrégation de tau : le LMTX cible les enchevêtrements de la protéine tau et leurs précurseurs. Il les dissout afin de stopper leur effet nocif sur la mémoire. LMTX agit également lors de l'apparition initiale des agrégats de tau qui sont les précurseurs d'enchevêtrements complètement formés, dont la toxicité est supposée être particulièrement élevée.

Coûts

Les résultats des essais de phase II, portant sur plus de 300 patients, ont montré une réduction de 90 % du taux de progression de la maladie sur une période de deux ans. Les essais de phase III vont être effectués en Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Espagne, Finlande, France, Italie, Malaisie, Russie, aux Pays-Bas, aux États-Unis, au Royaume-Uni, à Singapour et Taïwan.

Quels que soient les résultats, cela ne permettra pas de réduire les coûts de cette maladie, selon le modèle établi par Anders Skoldunger et ses collègues, de l'institut Karolinska à Stockholm, à partir d'une cohorte de patients suivis pendant 20 ans en Suède. Leur hypothèse de départ était que le risque annuel de conversion vers une maladie d'Alzheimer des personnes souffrant de déclin cognitif et traitées par des médicaments "disease-modifying" était de 5 %, contre 10 % pour ceux ne recevant pas de traitement. Selon eux, les coûts de prise en charge augmentent au lieu de diminuer, avec un coût total proche de 114 millions de couronnes suédoises, contre 88,5 millions de couronnes suédoises pour les patients non traités (13,8 millions d'euros contre 10,25 millions d'euros). En revanche, les bénéfices seront réels au niveau de la qualité de vie.

Enfin, un travail à paraître dans la revue Neurology montre que l'usage d'un THS réduit de 20 % le risque de maladie d'Alzheimer chez les femmes ménopausées, mais que cet effet positif varie en fonction du moment d'administration des hormones, de la durée de la prescription et du type de produit. Il serait maximal lorsque ce traitement est initié précocement après la ménopause et qu'il est suivi longtemps. De plus, les THS avec des estrogènes seuls semblent bénéfiques dans ce domaine, ce qui ne serait pas le cas des THS associant des estrogènes et des progestatifs.

 

 

 

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http://www.lepoint.fr/

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