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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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2 décembre 2011

Son double calvaire

Son double calvaire

 

Ses deux premiers mariages ont été marqués par les coups. Angélique a pourtant réussi à reconstruire sa vie. La jeune femme écrit un livre témoignage

 Apès deux expériences marquées par la violence, Angélique croit toujours à l'amour. PHOTO W. D.

Apès deux expériences marquées par la violence, Angélique croit toujours à l'amour.

Une belle jeune femme se lève en pleine assemblée générale de la Maison de Simone (1), une association basée à Pessac qui accueille les femmes victimes de violences conjugales. Elle veut faire partie du conseil d'administration. D'une voix forte, elle annonce qu'elle est une ancienne femme battue. Surprise. À première vue, Angélique n'a pas le profil. Ce serait tellement moins dérangeant, si on pouvait se dire que ça n'arrive qu'à certaines femmes. D'autant qu'elle est victime récidiviste, elle le reconnaît : « Après deux expériences comme ça, moi aussi, je me suis posée des questions. » Pourtant, elle est aujourd'hui remariée à un Britannique qui la soutient dans son récit et son projet de livre témoignage.

La spirale

Il était une fois une belle histoire d'amour entre une jeune fille de 16 ans qui se disait « rebelle » et un beau militaire, rencontré au Touquet. Bravant sa famille « un peu catho », dès sa majorité, elle part vivre avec lui. Tout va bien tant qu'il est loin, en mission pendant la guerre du Golfe. Mais à son retour, comme dans la chanson, « le vilain mari tue le prince charmant » : « Quand je suis tombée enceinte, il a commencé à m'infliger de petites brimades, à me rendre coupable de tout. »

La violence physique s'installe progressivement, d'abord indirecte, voire contre lui-même. Angélique le met à la porte… le reprend : « Car il pouvait aussi être charmant et manipulateur. » Il l'entraîne dans ses obsessions sexuelles : « J'étais sa poupée, son jouet. » Le tout sur fond de dérive matérielle du couple après sa démission de l'armée. N'acceptant plus ses perversions, Angélique qui a encore de la réserve, le met dehors définitivement. Fin du premier acte.

Hébétée par cette douloureuse expérience, elle a la chance de rencontrer un homme « merveilleux ». Croit-elle ! Une fois encore Angélique s'emballe, ne fait pas attention aux clignotants : pourquoi cet homme qui a onze ans de plus qu'elle, ne voit plus l'enfant de sa première union ? Pourquoi n'aime-t-il pas sa propre mère ? Pourquoi appelle-t-il les femmes des « femelles » ?

Romantique et psychopathe

Sobre la semaine au volant de son camion, soûl le week-end, l'homme se dédouble : « Il pouvait être le parfait romantique ou le monstre psychopathe. » Angélique connaît alors la vraie peur physique et l'escalade. « Il a arrosé la maison d'essence et il a mis le feu. » Tirée in extremis du brasier, elle se retrouve en petite culotte au milieu du lotissement. Ses voisins qui n'appréciaient déjà pas les jupes un peu courtes de cette jeune femme de 25 ans ne lui seront pas d'un grand secours, pas plus que le psy qui va examiner son mari interné la nuit même : « Une folie éthylique, ça peut arriver à tout le monde… Si vous l'avez poussé à bout… », balance-t-il à Angélique.

L'espoir renaît

Toujours amoureuse, elle va le rechercher le lendemain. Il lui faudra une autre nuit de peur et de coups pour qu'elle se réveille enfin et passe outre le scepticisme des gendarmes : « On n'a pas de preuves », m'ont-ils dit. « C'était avant la loi de 2004 qui a fait bouger les choses. » Elle connaîtra encore une année de menaces et de harcèlement : « pneus crevés et vitres brisées à ma voiture, courses-poursuites sur la route ». Elle tient bon jusqu'au procès : « Il a été condamné à de la prison avec sursis. Ça l'a stoppé net. Il ne faut jamais retirer sa plainte. »

Donner l'aide qu'elle n'a pas toujours reçue, témoigner et prouver que l'on peut s'en sortir, c'est maintenant son but.

(1) La Maison de Simone, contact par la Plateforme des services au public de Pessac (05 56 15 26 60). Plusieurs associations existent dans le département. Un numéro d'urgence national est à la disposition des victimes : 3919, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il est en principe destiné aux femmes, même si certains hommes subissent aussi des violences conjugales.

 

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Source : http://www.sudouest.fr/

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