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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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4 janvier 2011

Dormir, un remède?

Dormir, un remède ?

dyn001_small150_400_300_jpeg_2540121_6cf3379ca4d5ccbd557be74612980a72  Je vais parler de moi, de mon ressenti. J’adore dormir, c’est un des trucs que je préfère faire dans la vie. Le sentiment de profond relâchement quand votre corps s’alourdit confortablement dans le matelas et que Morphée vous emporte loin. Le même sentiment de bien être qu’on peut ressentir lorsqu’on prend un somnifère ou un médicaments qui a la même fonction ou encore lors d’une anesthésie générale.

Ce qui renforce le côté agréable de cette sensation, c’est que quand on s’endort comme ça, d’un coup, lourdement et sans aucune entrave, c’est que souvent on se réveille bien. On a bien dormi, on se sent reposé et heureux. Les deux vont de paire.

Mon lit est un  des endroits que je préfère, même s’il est aussi le théâtre de souffrances quand je suis alitée à cause de douleurs ou parce que je suis malade, c’est quand même un lieu ou je me sens bien. Sauf crises, la position allongée m’est très confortable, l’oreiller et la couette qui sont douillets apportent un sentiment quasi de sécurité fœtale. On se coconnise, on se sent bien.

La qualité du sommeil, c’est aussi spécial et complexe que la qualité d’un bon vin ou d’une belle peinture. Pour qu’une nuit de sommeil soit parfaite il faut seulement dormir sans être interrompue ni par nos propres pensées qui polluent souvent notre esprit au coucher, ni par les ronflements du conjoint ou du chien, ni par les douleurs (c’est pour ça que je prends les décontracturants le soir au coucher), ni et surtout par les voisins.

Parlons pollution. Qu’y a-t-il de plus désagréable que d’être réveillé par une douleur? Après il y a deux choix, soit c’est une douleur dont on peut se débarrasser en changeant de position en prenant un médicament allopathique ou pas, soit c’est une douleur qu’on identifie comme résistante et là, c’est l’arrivée soudaine et envahissante d’un désespoir étouffant. Vous savez déjà que vous avez/allez passer une nuit de merde.

On est le premier coupable souvent d’une mauvaise nuit, quand c’est pas le corps qui fait des siennes, c’est le cerveau qui tourne à 1000 à l’heure. Impossible d’arrêter le processus, il s’est emballé. Là il faut soit faire de la relaxation soit être patient, s’armer d’huiles essentielles ou d’homéopathie de préférence pour provoquer l’endormissement. Mais la nuit ne sera pas une nuit quatre étoiles, on le sait, sa qualité sera convenable mais médiocre.

L’autre pollution atroce c’est celle qui vient des autres.  Je ne parle pas trop des ronflements d’un conjoint, je parle surtout du voisin. Oui celui-là, le super connard qui vous réveille à 7h du matin en… marchant. Il faut dire qu’il pèse bien 70kg tout mouillé, il a donc besoin de marcher à grands pas, de frapper le sol de ses talons avant de le racler avec ses charentaises. C’est le même voisin qui lance sa machine à laver à 22h pensant que comme tout le monde, vous vous couchez tard et que l’essorage de 23h45 ne dérangera personne. Eh ben si, l’essorage de 23h45 mais aussi le remplissage de 22h10, les roulements de 22h30 à 23h, la vidange de 23h30… Le pire, c’est qu’une fois que vous l’avez entendue tourner, vous n’entendez plus que ça. Le même voisin encourage fortement son fils à faire du piano le dimanche matin à 10h et si vous venez vous plaindre il vous expliquera qu’il a parfaitement le droit, le dimanche, de foutre son bordel de 10h à 12h.

Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il vient de vous priver de soins cruciaux dans le traitement de vos douleurs chroniques. Qu’il les a même empirées en vous mettant dans un état de stress. Et qu’il fait ça, tous les jours…

Avoir des douleurs chroniques, c’est fatiguant pour le corps et l’esprit, le repos dans de bonnes condition est donc le partenaire indispensable d’une vie de souffrances. C’est simple, le fibromyalgique ne peut pas négliger son sommeil,  de toute façon il se rappelle à lui. Et si il insiste et ne se repose pas, alors les choses se retournent contre lui, il ne pourra plus dormir tant il aura mal, il lui faudra arriver à un point de fatigue incommensurable pour chiper quelques heures de sommeil non-réparateur.

Bref, dormir c’est super, mais ça peut s’avérer délicat…


Écrit par Orryane qui m'a gentilement donné la permission de reprendre son excellent article

Puis, voilà son blog >  Sur le divan d'Orryane

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Commentaires
L
Merci de m'avoir fait connaitre ce blog !<br /> Sinon c'est un sujet qui nous parle à tous, mais à toi d'autant plus en ce moment, je crois ?<br /> Ma phase Belle au Bois Dormant est terminée, Morphée est reparti Snif !<br /> Biz
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