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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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24 avril 2009

JOURNEE MONDIALE contre le PALUDISME

PALUDISME

http://www.msf.fr/drive/c74d49e859efdad22162cfe012f8daff.jpg

JOURNEE MONDIALE et programme de 900 Millions de dollars

Le 25 avril, journée mondiale 2009 contre le paludisme, le partenariat « Roll Back Malaria » (RBM) ou  « Faire reculer le paludisme » - qui inclut l'OMS - veut attirer l'attention sur le problème sanitaire mondial que représente le paludisme, juste 2 années avant l’échéance et les objectifs de 2010 fixés par l’ONU qui visent le contrôle, l’élimination et l’éradication totale de la maladie grâce à la fourniture de moyens de protection et de traitements antipaludiques à toutes les personnes à risque.

En clair, plus de 700 millions de moustiquaires imprégnées dont la moitié pour l’Afrique, plus de 200 millions de doses de traitement efficace, des pulvérisations intradomiciliaires pour près de 200 millions d’habitations chaque année, près d’1,5 milliard de tests de diagnostic par an doivent pouvoir être mis à disposition des pays endémiques, le tout représentant un budget de près de 5,3 milliards de dollars en 2009 et 6,2 milliards de dollars  en 2010. Seuls les systèmes de collecte de données au niveau local, national, régional et mondial pourront combler ce besoin de financement. L’ensemble des institutions de santé doivent contribuer au développement, à la production et à l’approvisionnement en moustiquaires et traitements, au contrôle du paludisme, au financement et l’attribution des ressources, nous rappelle le collectif RBM.


Le paludisme touche encore 40% de la population mondiale. C’est une maladie complexe et mortelle menaçant quelque 3,3 milliards de personnes dans 109 pays et territoires à travers le monde. Il infecte plus de 500 millions de personnes par an et en tue plus d'un million. C'est en Afrique subsaharienne que la charge du paludisme est la plus lourde, mais la maladie affecte aussi l'Asie, l'Amérique latine, le Moyen-Orient et même certaines parties de l'Europe. En 2000, entre 350 et 500 millions de cas de paludisme et au minimum un million de décès ont été recensés à travers le monde, essentiellement chez les enfants africains. Outre son impact sanitaire, le paludisme entrave le développement économique des nombreux pays endémiques.

Pourtant, là encore, le paludisme peut être évité, diagnostiqué et traité à l’aide de moustiquaires imprégnées d’insecticide longue durée, de pulvérisation intradomiciliaire à effet rémanent (PIR) d’insecticides, de traitements préventifs intermittents (TPI) chez les femmes enceintes, d’utilisation de larvicides …


Le diagnostic de paludisme peut être confirmé par un diagnostic parasitologique, effectué à l’aide de la microscopie ou d’un test de diagnostic rapide (TDR).

 

Les thérapeutiques à base d’artémisinine (CTA)  ou de la chloroquine (CQ) et la primaquine (PQ) sont recommandées contre le paludisme en fonction de « sa sensibilité ». Néanmoins, signalons que l’OMS s’inquiétait  récemment de l’apparition d’une résistance pharmacologique à la frontière entre Thaïlande et Cambodge du parasite au traitement par artémisinine (1). En dehors de cette alerte récente, le paludisme n’a fait l’objet jusqu’à récemment que de très peu d’attention depuis les années 70.

 

Le Plan Mondial de lutte contre le paludisme (GMAP) (2), développé par le Partenariat RBM, est le tout premier guide complet pour le contrôle et l'élimination du paludisme.


La recherche fait bien entendu partie intégrante de ce plan avec la mise au point de nouvelles thérapeutiques médicales voire environnementales et de vaccins, la recherche visant à orienter les politiques vers « les bonnes » directions stratégiques afin de définir les types d’intervention

et les programmes les mieux adaptés aux différents contextes locaux, et enfin la recherche sur les opérations et la mise en oeuvre pour comprendre l’utilisation des moyens et l’efficacité des interventions. Ainsi, D’ici 2018, environ 750 à 900 millions de dollars US devraient être investis chaque année pour financer les nouveaux outils de contrôle du paludisme.

 

La Journée mondiale du paludisme - instituée par l'Assemblée mondiale de la Santé lors de sa 60e session en mai 2007 - a pour but de faire prendre conscience de l'effort mondial nécessaire pour lutter efficacement contre le paludisme. Elle donne l'occasion à de nouveaux bailleurs de fonds de rejoindre un partenariat mondial contre le paludisme, aux instituts de recherche d'attirer l'attention tant des de présenter leurs progrès scientifiques et aux partenaires internationaux, aux entreprises et fondations de montrer les actions entreprises et de développer de nouvelles actions. Et même aux footballeurs de se mobiliser.


L’objectif reste l’élimination et l’éradication par l’atteinte « d’une transmission zéro ». L’élimination est définie comme la réduction à zéro de l’incidence de l’infection paludique contractée localement dans une zone géographique spécifique suite à des efforts délibérés, associés à des mesures continues pour prévenir la réapparition de la transmission. Plus de 20 des pays « les moins touchés » à travers le monde sont d’ores et déjà sur le point d’éliminer le paludisme sur leur territoire.

 

Le Partenariat FRP et la Journée mondiale encourage les efforts d’élimination de la maladie dans les pays où ils sont réalisables. Tous ces efforts devraient permettre une réduction du fardeau économique que représente le paludisme et contribuer à limiter la pauvreté.


Source OMS 

(2) Accéder au GMAP (en anglais) :
http://www.rollbackmalaria.org/gmap/index.html

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