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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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6 février 2013

AVC : reconnaître les signes pour agir

AVC : reconnaître
Les signes pour agir

 

 

L’accident vasculaire cérébral (Avc) touche une personne toutes les quatre minutes. Il est important de bien en connaître les symptômes afin de pouvoir alerter les secours dans les meilleurs délais.

Chaque année, en France, 130000 personnes (dont 25% ont moins de 65 ans) sont victimes d’un accident vasculaire cérébral. L’attaque cérébrale résulte dans 80% des cas de l’obstruction d’une artère (on parle d’accident ischémique) par un caillot de sang ou un dépôt de graisse. Pour les autres, c’est la rupture d’un vaisseau qui provoque une hémorragie cérébrale.

L’accident vasculaire cérébral est une maladie fréquente et grave : il est la troisième cause de décès chez l’homme... mais la première chez la femme ! Il est également la première cause de handicaps acquis chez l’adulte : 500000 personnes souffrent au quotidien de ses séquelles. Or, si l’on agit vite, les progrès médicaux et technologiques permettent aujourd’hui de mieux traiter la maladie. La France dispose de 115 unités neuro-vasculaires (Unv), des structures spécialisées dans la prise en charge précoce des Avc, et 140 nouvelles devraient voir le jour d’ici à 2014.

Vite, appeler le 15

Pour une prise en charge la plus rapide possible, il faut appeler le Samu dès les signes d’alerte. Encore faut-il les repérer et en reconnaître l’urgence ? Plus précisément, c’est la survenue brutale de troubles moteurs ou de la parole qui doit alerter. Ces troubles dépendent de la zone cérébrale lésée, mais, le plus souvent, on observe une déformation ou un engourdissement de la bouche – celle-ci n’est plus symétrique lorsque la personne parle –, une faiblesse d’un côté du corps – lorsque l’on demande à la personne de lever les deux bras devant elle, l’un des bras retombe – ou des difficultés à parler ou à comprendre. Mais on peut aussi ressentir des pertes de l’équilibre, des maux de tête intenses ou une baisse de la vision.

Il faut appeler le Samu par le 15 dès l’apparition de ces signes soudains, même s’ils ne sont que passagers. En effet, il se peut que l’obstruction de l’artère cérébrale se résorbe d’elle-même, sans laisser de séquelle. On parle alors d’accident ischémique transitoire, car les symptômes ne durent que quelques minutes avant que tout revienne à la normale. Du coup, cet accident passe soit inaperçu, soit pour un léger malaise. A tort, car dans 20 à 40% des cas cet épisode passager précède de quelques semaines, voire de quelques heures, un véritable accident vasculaire cérébral.

Comment prévenir les Avc ?

Le vieillissement et les antécédents familiaux d’infarctus du myocarde ou d’Avc rendent certaines personnes plus vulnérables à la survenue d’une attaque cérébrale. Mais cela n’explique pas tout. Certains facteurs de risque liés au mode de vie nuisent à la santé des artères. L’hypertension artérielle arrive en tête : elle multiplie quasiment le risque d’Avc par 9 avant l’âge de 45ans et par 4 au-delà. Juste derrière, le tabagisme, qui multiplie par 2 le risque. Pour les Avc dits ischémiques, celui-ci augmente en fonction du nombre de cigarettes fumées par jour. D’autres facteurs interviennent : l’excès de cholestérol dans le sang, le diabète, l’obésité abdominale – évaluée par le rapport tour de taille/tour de hanche –, la consommation d’alcool et le stress. Une alimentation plus riche en fruits et en poisson est associée à une réduction du risque d’Avc. De même, une activité physique régulière diminue d’un tiers le risque d’accident. Sylvie BoistardAlerter même si les symptômes ne sont que transitoires.

 

-  [05.02.13]   Sylvie Boistard

Les enfants aussi
Les enfants aussi peuvent être victimes d’un Avc. « Un enfant qui se réveille de la sieste avec une faiblesse musculaire (il utilise moins bien sa main, par exemple) ou des troubles de l’équilibre doit être emmené aux urgences. Même si cet événement ne se manifeste qu’une à deux heures », explique le Pr Marc Tardieu, chef de service en neuropédiatrie à l’hôpital Bicêtre, à Paris. Près de 300 enfants sont concernés chaque année en France. Les causes sont variées et différentes de celles de l’adulte : il peut s’agir d’une fragilisation de la paroi des vaisseaux sanguins provoquée par un traumatisme (par exemple, un enfant qui prend une balançoire dans la nuque), d’une inflammation locale, d’une obstruction progressive des carotides, ou encore de certaines maladies, comme la drépanocytose (maladie génétique, héréditaire, qui touche les globules rouges).
 
 
 
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