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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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31 décembre 2012

Usage des médicaments

Le bon usage des médicaments
Lors des épisodes de grand froid

 

Un certain nombre de médicaments peuvent perturber les mécanismesthermorégulateurs et aggraver, directement ou indirectement, les effets du froid.

Certains peuvent aggraver (voire provoquer) unehypothermie :

- en perturbant la thermorégulation centrale : neuroleptiques par inhibition du mécanisme de frissonnement au niveau central et par action sur les centres thermorégulateurs (ils peuvent même induire unehypothermie dans des conditions normales), barbituriques,benzodiazépines et apparenté par dépression du système nerveux central,

- ou en entravant la thermorégulation au niveau périphérique par limitation de la réponse vasoconstrictrice : certains antihypertenseurs (alpha-bloquantsinhibiteurs calciquesinhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II) et les vasodilatateurs notamment les dérivés nitrés.

La vasoconstriction liée au froid peut modifier le profil pharmacocinétiquede certains médicaments :

- en perturbant la distribution ou l’élimination de ceux qui ont une faible marge thérapeutique : sels de lithiumdigoxine, certains anti-épileptiques (carbamazépine, acide valproïquephénobarbital,phénytoïne),

- en modifiant l’absorption des patchs, notamment ceux contenant des dérivés nitrés ou du fentanyl et des médicaments administrés par voie sous-cutanée.

Enfin certains médicaments aggravent indirectement les effets du froid en altérant la vigilance et par là la capacité à lutter contre le froid : sédatifs, benzodiazépines et apparentés.

Des facteurs individuels liés à l’âge (nourrisson et personnes âgées), aux conditions de vie ou de travail, à des pathologies chroniques ou des séquelles, peuvent également entraver l’adaptation de l’organisme au froid.

Tous ces facteurs doivent être pris en compte pour envisager, au cas par cas et jamais de façon systématique, une éventuelle adaptation du traitement en période de grand froid.

 

› Dr HÉLÈNE COLLIGNON

Réf : AFSSAPS déc. 2009

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Conservation des médicaments en cas d’épisodes de froid

Les médicaments à conserver entre + 2 et + 8° résistent au froid sans conséquence pour leur stabilité. Les médicaments à conserver à température ambiante ou inférieure à 25° ou 30° peuvent être exposés au froid quelques heures sans dommage. Toutefois la congélation est à éviter, notamment pour les liquides. Les comprimés et les gélules peuvent être détériorés par le gel. L’exposition au froid peut altérer certains médicaments comportant la mention « ne pas réfrigérer » (hydrocortisone et lactulose) ou « ne pas congeler » (insulines, vaccins, facteur VIII recombinant). Certains médicaments utilisés dans les véhicules sanitaires d’urgence peuvent, lorsqu’ils sont exposés à des températures basses, perdre leur activité, voire subir des modifications physicochimiques potentiellement toxiques (ladexaméthasone précipite à 0°, les curares ne doivent pas être congelés). Il faut placer ces produits dans des emballages isothermeset/ou les remplacer régulièrement.

› H. C.

Réf : AFSSAPS, déc. 2008

Conservation et utilisation des lecteurs de glycémie et de leurs réactifs en cas de grand froid

Les bandelettes et les solutions de contrôle peuvent être altérées par une exposition prolongée à des températures inférieures à 4° ou à de fortes variations de température. Elles doivent être transportées dans des emballages isothermes en plus de leur emballage d’origine et ne doivent pas être utilisées après une exposition au gel. Pour les lecteurs de glycémie l’intervalle de température de conservation est en général plus large. Toutefois ils ne doivent pas non plus être exposés aux températures très basses ni aux fortes variations de température. Certains lecteurs délivrent un message d’erreur en cas de température hors normes, d’autres n’affichent aucun résultat, d’autres enfin n’ont pas d’alarme de température et c’est à l’utilisateur de vérifier que la température est dans l’intervalle admis. Dans un contexte d’exposition au froid tout résultat entraînant une modification inhabituelle du traitement doit être transmis pour avis à un professionnel de santé.

› H. C.

Réf : AFSSAPS, déc. 2005
 
 
 
 
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 31/12/2012
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