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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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10 décembre 2012

les effets secondaires des médicaments

 

Quels sont les effets secondaires

 

Possibles des médicaments ?

 

 

Les pharmaciens ont pour principe de dire que tous les médicaments dont l'efficacité est prouvée ont également des effets indésirables que l'on qualifie d'effets secondaires. Il ne s'agit pas ici de nommer tous les effets secondaires recensés parmi les médicaments (pour ce faire, il suffit de regarder les notices), mais plutôt de signaler les problèmes les plus fréquemment rencontrés d'après notre expérience.

Il est important de noter qu'avec les médicaments décrits ci-dessous, la plupart des patients développent peu ou pas d'effets secondaires.

Corticoïdes 

les effets secondaires au long cours de la corticothérapie apparaissent seulement lorsque les patients prennent des corticoïdes depuis des mois ou des années. Dans le traitement des poussées de la SEP, on administre de fortes doses sur de courtes périodes. Dans ce cas, les corticoïdes peuvent faire apparaître des tremblements légers, une agitation intérieure, un visage écarlate, une augmentation de l'appétit, des maux de tête et des troubles du sommeil. Des effets secondaires rares mais dangereux sont d'éventuelles allergies, des manifestations psychotiques, une pancréatite (inflammation du pancréas), des problèmes de tension artérielle.

Avant de débuter un traitement à base de corticoïdes, il est important d'exclure toute inflammation bactérienne ou virale. Lors de l'administration, on peut percevoir un mauvais goût qui cède simplement à la prise d'un bonbon. Pour réduire le risque de développer un ulcère gastrique (un ulcère à l'estomac), on administre des traitements spécifiques ou protecteurs de la muqueuse gastrique. Le taux de sucre dans le sang n'augmente que chez les gens qui souffrent déjà d'une hyperglycémie (diabète). Ils doivent être administrés sous surveillance dans les cas de diabète sucré. La rétention d'eau associée à une prise de poids est extrêmement rare. D'autres effets secondaires comme les saignements gastriques et intestinaux (risques plus élevés lors d'un ulcère antérieur) ou des problèmes de tension artérielle ou oculaire élevée ne sont observés que lors de traitements de plus longue durée.

Si des effets indésirables sont observés lors du traitement de la SEP, ils s'estompent en général peu après la fin de la thérapie. Mise à part la surveillance, il est conseillé de suivre en parallèle au traitement de corticoïdes un régime pauvre en sucres et en sel.

Interférons bêta 1a et 1b 

les préparations d'interférons bêta peuvent avoir aussi des effets secondaires qui apparaissent pour la plupart (90%) en début de traitement, et le plus souvent au maximum à la première moitié de l'année suivant son instauration. Les effets les plus fréquemment observés sont des rougeurs et des inflammations locales de la peau au niveau de la piqûre, suivis de symptômes grippaux comme de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête et des courbatures. Il est possible d'atténuer ces manifestations pseudo-grippales en prenant préalablement à l'injection d'interféron un anti-inflammatoire comme l'ibuprofen ou du paracétamol. On peut également observer des perturbations hépatiques (l'analyse sanguine montre des perturbations au niveau du foie) ou des globules blancs. Ces effets secondaires peuvent être sévères et certains patients qui présentent des problèmes hépatiques ou des problèmes sanguins ne seront pas de bons candidats à l'administration d'interféron. Les premières études ont démontré une augmentation de l'état dépressif avec la prise d'interféron bêta : les patients souffrant de dépression sévère ou qui ont des antécédents suicidaires sont donc de mauvais candidats. Il s'agit apparemment d'une mesure préventive, puisque l'observation à distance des patients ne semble pas confirmer les résultats de ces premières études.

La présence d'anticorps dans le sang a été démontrée chez environ un tiers des patients prenant de l'interféron bêta 1b après une période inférieure à un an. On a craint initialement que la présence de ces anticorps n'entraîne une perte d'efficacité du traitement, mais on pense aujourd'hui qu'ils seraient souvent sans effet et qu'ils n'auraient pas d'importance sur l'effet du traitement.

Les effets secondaires sérieux à long terme, tels qu'une recrudescence de cancers, sont actuellement inconnus. Beaucoup d'effets secondaires des interférons sont réduits ou évités grâce à la formation qu'on assure auprès des patients et à l'accompagnement thérapeutique (du médecin, mais également d'infirmières spécialement formées dans l'accompagnement des patients présentant une SEP).

Glatiramère (Copaxone) 

cette substance provoque également des réactions épidermiques au niveau du lieu d'injection et des symptômes grippaux : ce sont là les effets secondaires les plus fréquents.

On peut également observer peu après l'injection une réaction d'hypersensibilité s'accompagnant d'un sentiment de peur, d'une sensation d'oppression thoracique, avec augmentation du rythme cardiaque, une dépression respiratoire et une rougeur du visage pouvant durer quelques secondes à quelques minutes. Environ 3% des patients interrompent précocement le traitement pour ces raisons. Enfin, le glatiramère peut également entraîner la formation d'anticorps.

Les immunoglobulines sont en général bien supportées. Les réactions allergiques de type éruptions cutanées, fièvre et douleurs musculaires apparaissent occasionnellement et, dans de rares cas, on peut observer la formation de caillots sanguins. Enfin, bien que les méthodes de surveillance se perfectionnent de plus en plus, il n'en demeure pas moins un risque de transmission de maladie infectieuse comme le SIDA ou l'hépatite C (rarissime à notre époque dans nos régions).

L'azathioprine (Imuran) peut être responsable d'une leucopénie (diminution du nombre de globules blancs). La chute des globules blancs peut atteindre 3.500 par mm³ de sang, avec une proportion de lymphocytes pouvant atteindre 600 à 1200 par mm³ de sang. Un suivi régulier avec analyse sanguine hebdomadaire est conseillé en début de traitement, les analyses s'espaçant ensuite mensuellement. Si les modifications sanguines le justifient, la dose doit être réduite ou le médicament stoppé. Les autres effets secondaires principaux consistent en des nausées, des troubles hépatiques ainsi qu'une augmentation de la sensibilité aux infections. 
L'expérimentation de l'azathioprine sur les animaux a montré une augmentation du taux de malformation qui impose, en cas de traitement, une contraception optimale. Le risque d'apparition de cancers n'apparaît qu'après un traitement d'une dizaine d'années.

La mitoxantrone (Novantrone) peut être responsable d'insuffisances cardiaques lorsqu'elle est administrée à fortes doses. La quantité prescrite est donc limitée, car il s'agit d'une dose cumulée. Le traitement de la SEP dépasse rarement les 2 à 3 ans. Comme les effets secondaires cardiaques peuvent être liés à la dose prescrite (insuffisance cardiaque mais également trouble du rythme), avant de débuter le traitement et au cours des 6 mois qui suivent l'instauration, il faut examiner la fonction cardiaque avec électrocardiogramme et échographie (ultrasons).
Les patients peuvent se plaindre de nausées. Comme tous les médicaments immunosuppresseurs, qui agissent sur le système immunitaire, un suivi des analyses sanguines est impératif.

La cyclophosphamide (Endoxan) 

une dose importante peut provoquer des nausées, une perte de cheveux, la stérilité, des inflammations de la vessie. On peut observer des perturbations sanguines et la sensibilité aux infections peut être accrue. Enfin, le taux de maladies malignes (cancers), en particulier au niveau des voies urinaires, peut s'accroître.

Méthotrexate (Ledertrexate) 

10% des patients peuvent souffrir de nausées ou de diarrhée et jusqu'à 3% souffrent d'inflammation des muqueuses buccales. Des examens sanguins sont nécessaires car on peut observer l'apparition de lésions au niveau de la moelle osseuse et du foie.

Baclofen (Lioresal) 

les effets secondaires éventuels consistent en de la confusion, de la fatigue et une faiblesse musculaire prononcée. Enfin, la tension musculaire est également plus forte en cas de symptôme de paralysie des jambes, lorsque le patient se tient debout et marche (spasticité).

Benzodiazépines (notamment Valium) 

lorsqu'on prend ce type de médicaments durant une longue période, le risque principal est la dépendance. Ce risque semble, dans le cas de la maladie physique justifiant ce type de médicament, beaucoup plus faible en comparaison de l'accroissement des problèmes psychiques. En outre, toutes les benzodiazépines entraînent une fatigue accrue dépendant de la dose administrée. Si la benzodiazépine est administrée pour le traitement de la spasticité, ces problèmes peuvent être résolus par l'administration de baclofen.

Dantrolen (Dantrium) 

une faiblesse musculaire plus forte peut parfois apparaître et un suivi sanguin est nécessaire pour s'assurer de l'absence de perturbations au niveau hépatique.

Memantin 

vertiges, agitation et confusion peuvent être liés à la dose administrée. Afin d'éviter les troubles éventuels du sommeil, peut-être induits par l'agitation et l'excitation, ce médicament n'est pas administré après 16h.

Tizanidine (Sirdalud) 

la tizanidine peut entraîner des effets secondaires de type fatigue, faiblesse, sensations vertigineuses, sécheresse de bouche, douleurs gastriques et intestinales. La sensation de faiblesse paraît moins fréquente que lors de l'administration de baclofen mais la fatigue, par contre, semble plus souvent présente.

La pémoline peut entraîner un ralentissement du pouls (bradycardie), de l'insomnie, une nervosité accrue, une perte d'appétit, des troubles gastriques et intestinaux, ainsi qu'une perte de poids. Le médicament ne doit pas être administré en cas d'insuffisance hépatique (insuffisance de fonctionnement du foie).

 

 

 

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http://www.msweb.lu/internet/fr/html/index.htm

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