22 novembre 2012
Les Français dorment debout!
Les Français
Dorment debout!
Vous avez du mal à sortir de votre couette? C’est la guerre pour extraire vos ados de leur lit? C’est peu rassurant, mais c’est un fait : vous n’êtes pas seuls. Selon une étude rendue publique hier par l’Institut national de veille sanitaire (InVS), les Français ont considérablement réduit non seulement leur temps de sommeil, mais aussi la qualité de ce dernier.
Aujourd’hui, un Français sur trois se plaint de troubles du sommeil, dont 15 à 20% d’insomnie chronique. En cause, nos nouvelles habitudes de vie, qui entament sérieusement notre repos et qui, à terme, peuvent avoir de graves conséquences sur notre santé.
Attention aux écrans chez les ados
Télé dans chaque pièce de la maison, ordinateur portable, tablette numérique qui s’invitent jusque dans nos lits, smartphone caressé du bout des doigts jusqu’à la dernière minute avant d’éteindre la lumière… Les Français sont malades de leurs écrans. « C’est valable pour les adultes, mais notre étude démontre que ce sont les adolescents qui en pâtissent le plus », souligne Frédéric Beck, sociologue, responsable du département statistiques de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) à l’origine du Baromètre santé, étude menée auprès de 27653 Français âgés de 15 à 85 ans.
Chaque année, au collège, un enfant perd vingt minutes de sommeil. Là où il devrait encore dormir non loin d’une dizaine d’heures par nuit en classe de 3e, il dort à peine huit heures. « On constate un gros déficit de sommeil chez les ados, alors qu’ils sont en pleine période de croissance », déplore François Beck.
Gare aussi aux jeux en ligne ou aux réseaux sociaux, disponibles 24 heures sur 24, qui maintiennent éveillés les ados trop longtemps.
Halte aux séries sous la couette!
Quoi de plus agréable que de s’installer confortablement au beau milieu d’une pile d’oreillers pour suivre les derniers rebondissements de notre série favorite? Pourtant, les conséquences sur le sommeil ne sont pas terribles…
« Ce qui a changé ces dix dernières années, c’est l’apparition de séries télévisées ou téléchargeables, qui entraînent une forme d’addiction et incitent à enchaîner les épisodes au coursd’une soirée », poursuit le sociologue. Or, lorsque nous regardons un film ou une série installés dans notre lit, notre état se situe à mi-chemin entre la véritable veille et le sommeil. Et donc recule le moment véritable de l’endormissement.
La crise et le stress nous rendent insomniaques
Les tensions ressenties dans le cadre professionnel sont un facteur très fort d’insomnie, la crainte de perdre son emploi, en ces temps de crise, également. « La précarité financière et les situations de détresse psychologique ont un impact direct, remarque François Beck. Nous avons constaté de vraies inégalités sociales face au sommeil. » A cela s’ajoute un temps de trajet entre le domicile et le travail qui a augmenté ces dernières années, rognant encore sur le temps passé au lit. 20% de la population interrogée admet connaître des phénomènes de somnolence dans la journée.
Attention aux écrans chez les ados
Télé dans chaque pièce de la maison, ordinateur portable, tablette numérique qui s’invitent jusque dans nos lits, smartphone caressé du bout des doigts jusqu’à la dernière minute avant d’éteindre la lumière… Les Français sont malades de leurs écrans. « C’est valable pour les adultes, mais notre étude démontre que ce sont les adolescents qui en pâtissent le plus », souligne Frédéric Beck, sociologue, responsable du département statistiques de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) à l’origine du Baromètre santé, étude menée auprès de 27653 Français âgés de 15 à 85 ans.
Chaque année, au collège, un enfant perd vingt minutes de sommeil. Là où il devrait encore dormir non loin d’une dizaine d’heures par nuit en classe de 3e, il dort à peine huit heures. « On constate un gros déficit de sommeil chez les ados, alors qu’ils sont en pleine période de croissance », déplore François Beck.
Gare aussi aux jeux en ligne ou aux réseaux sociaux, disponibles 24 heures sur 24, qui maintiennent éveillés les ados trop longtemps.
Halte aux séries sous la couette!
Quoi de plus agréable que de s’installer confortablement au beau milieu d’une pile d’oreillers pour suivre les derniers rebondissements de notre série favorite? Pourtant, les conséquences sur le sommeil ne sont pas terribles…
« Ce qui a changé ces dix dernières années, c’est l’apparition de séries télévisées ou téléchargeables, qui entraînent une forme d’addiction et incitent à enchaîner les épisodes au coursd’une soirée », poursuit le sociologue. Or, lorsque nous regardons un film ou une série installés dans notre lit, notre état se situe à mi-chemin entre la véritable veille et le sommeil. Et donc recule le moment véritable de l’endormissement.
La crise et le stress nous rendent insomniaques
Les tensions ressenties dans le cadre professionnel sont un facteur très fort d’insomnie, la crainte de perdre son emploi, en ces temps de crise, également. « La précarité financière et les situations de détresse psychologique ont un impact direct, remarque François Beck. Nous avons constaté de vraies inégalités sociales face au sommeil. » A cela s’ajoute un temps de trajet entre le domicile et le travail qui a augmenté ces dernières années, rognant encore sur le temps passé au lit. 20% de la population interrogée admet connaître des phénomènes de somnolence dans la journée.
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Pour nous les fibros, c'est tout ou rien : on dort ou on ne dort pas...
Mais si on pouvait avoir ne serait-ce que 7 hrs de sommeil par nuit...
Ce serait si bien !!
C'est quand qu'on dort ? !!
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