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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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16 mai 2011

Médicaments et conduite automobile

Médicaments et conduite automobile

De nombreux médicaments peuvent constituer un risque pour la conduite d’un véhicule ou la manipulation de machines-outils. Chez environ 10 % des accidentés de la route, on retrouve la prise récente d’un médicament potentiellement dangereux pour la conduite automobile. Les somnifères (hypnotiques) et les anxiolytiques (tranquillisants) sont les substances les plus fréquemment concernées.

Pourquoi certains médicaments affectent-ils la conduite automobile ?

Le plus souvent, les médicaments interférent avec la conduite automobile ou l’utilisation de machines-outils du fait de leur action sur le système nerveux. Cette action peut être liée à la raison même pour laquelle ils ont été prescrits (par exemple, un médicament prescrit contre les troubles du sommeil qui provoque de la somnolence) ou être liée à leurs effets indésirables (par exemple, un médicament contre le rhume des foins qui diminue la vigilance).

    Les effets des médicaments sur la conduite automobile sont de divers types :
  • troubles de la vigilance et de l’attention,
  • troubles de la vision,
  • troubles du comportement,
  • troubles de l’équilibre, etc.

Ces effets délétères peuvent être aggravés sous certaines conditions : consommation d’alcool, association de plusieurs médicaments, erreur de prise, fatigue, stress, maladie des reins ou du foie, âge, etc. De plus, à traitement identique, l’intensité de ces effets varie entre les personnes selon leur susceptibilité individuelle.

Comment prévenir les effets des médicaments sur la conduite automobile ?

      Chaque fois que l’on prend un médicament dont les effets sur la conduite automobile sont

signalés sur l’emballage

    , mieux vaut respecter quelques conseils simples :
  • prendre ce type de médicament de préférence le soir au coucher.
  • arrêter de conduire si l’on ressent des signes d’alerte : somnolence, difficultés à se concentrer, difficultés à maintenir la trajectoire de son véhicule ou à évaluer celle des autres, troubles visuels, etc.
  • ne pas consommer d’alcool. Ses effets aggravent fréquemment ceux des médicaments.

De plus, il est préférable de ne pas prendre de nouveau un médicament avec lequel on a déjà ressenti des symptômes incompatibles avec la conduite automobile.

En cas de traitement de longue durée, mieux vaut ne pas modifier la posologie ni prendre un nouveau médicament sans en parler au préalable avec son médecin. Si vous prenez un médicament destiné à soigner une maladie qui présente elle-même un risque pour la conduite (épilepsie, dépression, troubles cardiaques, etc.), il est important de ne pas interrompre le traitement sans consulter votre médecin.

Si votre traitement est responsable d’effets secondaires potentiellement dangereux pour la conduite, et que vous avez besoin d’utiliser votre véhicule, parlez-en à votre médecin. Dans certains cas, il est possible de modifier la posologie ou les horaires de prise pour diminuer les risques. Eventuellement, votre médecin vous prescrira un autre traitement ayant moins d’effets sur la conduite automobile.

Comment savoir si un médicament peut affecter la conduite automobile ?

Les avertissements figurant sur les emballages et les notices sont à prendre au sérieux. Depuis 1999, les médicaments qui peuvent interférer avec la conduite automobile comportent sur leur emballage un pictogramme représentant une automobile placée dans un petit triangle. En 2005, les autorités sanitaires ont décidé de remplacer ce pictogramme unique par trois pictogrammes différents selon le niveau d’influence du médicament sur la capacité à conduire. Aujourd’hui, environ un tiers des médicaments commercialisés porte l’un de ces pictogrammes.

Les médicaments de niveau 1

niveau 1 picto medicament

Les médicaments dits de niveau 1 sont signalés par un pictogramme sur fond jaune, la mention « Niveau 1 » et le conseil « Soyez prudent. Ne pas conduire sans avoir lu la notice. »

Pour les médicaments de niveau 1, le risque est faible et dépend largement de la susceptibilité individuelle ; la notice du médicament fournit les mises en garde indiquant les cas où le patient devra s’abstenir de conduire (en particulier lorsqu’il aura précédemment ressenti des effets indésirables potentiellement dangereux).

La prise d’un médicament de niveau 1 ne remet généralement pas en cause la conduite automobile, mais nécessite que les patients soient informés avant de prendre le volant.

Les médicaments de niveau 2

niveau 2 picto medicament

Les médicaments dits de niveau 2 sont signalés par un pictogramme sur fond orange, la mention « Niveau 2 » et le conseil « Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé. »

Pour les médicaments de niveau 2, il convient d’examiner, au cas par cas et avec son médecin ou son pharmacien, si la prise du médicament est compatible avec la conduite. En effet, leurs effets négatifs sont présents chez la majorité des personnes qui le prennent, à des degrés variables. La plupart du temps, ce type de médicament n’est disponible que sur ordonnance. Plus rarement, il s’agit d’un médicament disponible sans ordonnance.

Les médicaments de niveau 3

niveau 2 picto medicament

Les médicaments dits de niveau 3 sont signalés par un pictogramme sur fond rouge, la mention « Niveau 3 » et le conseil « Attention, danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demandez l’avis d’un médecin. »

Environ 5 % des médicaments sont classés de niveau 3. Avec ces médicaments, la conduite automobile est systématiquement dangereuse. Cette incapacité est généralement temporaire. Compte tenu d’un éventuel effet résiduel (par exemple, après une période de sommeil induite par un somnifère), mieux vaut demander à son médecin le délai à respecter pour pouvoir conduire après la prise d’un médicament de niveau 3.

En règle générale, il est préférable de ne pas conduire durant les premiers jours d’un traitement avec des médicaments de niveau 2 ou, a fortiori, 3. Lorsque le traitement est stabilisé depuis un certain temps, la possibilité de reprendre le volant peut être envisagée avec le médecin. Celui-ci pourra conseiller des horaires de prise modifiés lorsque le patient envisage de conduire et déconseillera les longs trajets monotones de type autoroutier. Dans tous les cas, des arrêts réguliers s’imposent, toutes les heures et demie par exemple.

Il est important, néanmoins, de garder à l’esprit que sur la route, quelques dixièmes de secondes de retard au niveau des réflexes peuvent avoir des conséquences dramatiques.

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Source : http://www.eurekasante.fr/

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