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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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28 janvier 2011

« La fibromyalgie a fait de ma vie un enfer »

     « La fibromyalgie a fait de ma vie un enfer »

Aujourd'hui se tient la 17e journée nationale de la fibromyalgie, une maladie peu connue. Mais qui pèse lourdement sur le quotidien des personnes qui en sont atteintes.

« J'étais quelqu'un plein de vie, j'adorais mon travail de chef de pub, j'aimais beaucoup sortir... » La voix de Josiane Sanson se brise, elle ne peut retenir ses larmes.

Fin 2006, cette femme de 49 ans rencontre une série de problèmes qui l'ébranle sur le plan émotionnel. Dans le même temps, elle commence à ressentir des douleurs au niveau du cou, du dos. Elle ne fait pas le lien. « Je pensais que c'était parce que je travaillais beaucoup, que ça allait passer ».

Mais, très vite, les douleurs se propagent. « Des crampes, des fourmillements, des sensations de piqûres ». Josiane Sanson n'arrive plus à dormir. Son médecin diagnostique une fibromyalgie. Il lui prescrit des anti-inflammatoires, des anxiolytiques... Elle commence également à voir un psychiatre. « Quand vous avez été active toute votre vie, ce n'est pas facile d'accepter la situation. »

En mai 2008, elle finit par renoncer à aller travailler. Elle passe les trois mois suivants alitée. « J'en étais à 18 médicaments par jour ». Son entourage ne comprend pas bien ce qui lui arrive. « C'est une maladie qui ne se voit pas de l'extérieur, les gens pensaient que je faisais exprès. Alors que ma vie était devenue un enfer. » Elle finit par craquer. En novembre 2008, elle est admise à l'hôpital psychiatrique d'Allonnes.

Hospitalisation de jour

À sa sortie, son psychiatre lui propose l'hospitalisation de jour. Depuis, trois jours par semaine, elle se rend rue Henri-Lefeuvre. Là-bas, elle participe à une série d'ateliers qui lui font oublier sa maladie.

Elle fréquente aussi l'atelier de peinture mise en place par l'association Stop à la douleur. Car Josiane s'est découvert une nouvelle passion. « Un jour, j'ai eu une envie subite de peindre et elle ne m'a plus lâchée. Quand je peins, j'oublie souvent ma douleur. J'expose mes oeuvres à l'hôpital. Et surtout, j'ai de nouveau l'impression d'être utile. »

Josiane Sanson a dû apprendre à vivre au quotidien avec cette maladie. Faire le ménage lui prend plusieurs heures, c'est un ami qui l'aide à faire ses courses. « J'essaie encore de faire un peu de vélo parce qu'il est important de faire travailler ses muscles, malgré la douleur. » Elle qui adorait faire la fête ne reçoit plus que très rarement chez elle, les visites l'épuisent.

Mais c'est surtout l'avenir qui l'inquiète : « Je ne serai pas indéfiniment en arrêt maladie. Que vais-je devenir après ? Comment vais-je rembourser le prêt contracté pour l'achat de ma maison ? »

 

   
Nouria MOOLNA.
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Source : http://www.ouest-france.fr/

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