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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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30 août 2010

CONTAMINATION DU SIDA

CONTAMINATION DU SIDA

sida_3002003Les risques demeurent, même après 50 ans !

Même si les messages de prévention sont plutôt axés sur les jeunes, les personnes de plus de 50 ans ne sont pas à l'abri du sida. D'ailleurs, près de la moitié des quinquagénaires diagnostiqués porteurs de ce virus (VIH +) ont effectivement été infectés après cet âge, selon une étude britannique récemment publiée dans la revue Aids. Sur l'ensemble des patients diagnostiqués après 50 ans - qu'ils aient été infectés avant ou après cet âge - la proportion d'hommes homosexuels et hétérosexuels est plus élevée que pour les 15-49 ans. En revanche, il y a moins de femmes consommatrices de drogues injectables.

Parmi les 49.800 personnes diagnostiquées VIH+ entre 2000 et 2007 en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, 4.000 avaient plus de 50 ans (55 ans en moyenne au diagnostic), montre le Health Protection Agency Centre for Infections de Londres. Leur proportion a augmenté entre 2000 et 2007. Parmi ces patients, 73 % étaient diagnostiqués entre 50 et 59 ans, les autres après 60 ans. Plus de trois quarts des patients infectés après 50 ans étaient des hommes, dont plus de la moitié avaient probablement été contaminés lors de rapports homosexuels. Parmi les hétérosexuels infectés, 60 % étaient des hommes, dont 56 % de couleur blanche. À l'inverse, 60 % des femmes hétérosexuelles concernées après 50 ans étaient d'origine africaine.

Cette étude montre bien que, comme en France et dans d'autres pays, le diagnostic tardif est plus fréquent chez les plus de 50 ans que chez leurs cadets. Pour l'expliquer, les auteurs évoquent une moindre perception du risque, des opportunités manquées de dépistage par le système de santé et le peu d'information destinée aux adultes âgés en termes de santé sexuelle. Et pourtant, si le diagnostic tardif est lié à un risque de mortalité multiplié par 8 chez les 15-49 ans, il est encore plus délétère chez les plus de 50 ans, avec un risque multiplié par 14, ont calculé les chercheurs. Ils soulignent donc la nécessité de réaliser des "efforts ciblés de prévention et de dépistage" du sida.

Source : http://www.lepoint.f

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