119- Allô ENFANCE EN DANGER

119- Allô ENFANCE EN DANGER

Un numéro qui ne cesse jamais de sonner

Maltraitance de l'Enfant

490.000 appels en 2009, soit en moyenne 1.400 appels par jour, le 119 ne cesse jamais de sonner.  Un indicateur très inquiétant de la maltraitance de l’Enfant. Le Groupement d’intérêt public pour l’Enfance en Danger GIP, composé du 119, du service national d’accueil téléphonique pour l’Enfance en Danger, et de l’ONED, l’Observatoire national pour l’Enfance en Danger dressait à l’occasion de la Journée internationale des lignes d’assistance téléphonique d’aide aux Enfants, un état des lieux de la maltraitance et du système de protection de l’enfance en France.

Proclamée Grande Cause Nationale en France en 1997, l’Enfance Maltraitée reste bien une réalité dans laquelle les parents sont généralement impliqués.Depuis mars 1997, le 119, aujourd’hui numéro d’urgence reçoit les appels relatifs aux enfants en danger, avec un pré accueil  puis l’écoute de professionnels de l’écoute et de la protection de l’enfance. En mars 2000 est lancé le site Internet du 119, www.allo119.gouv.fr qui atteint en 2009 près de 500.000 visites.

Sur les 500 000 appels reçus au 119, plus de 30.000 ont fait l’objet d’un entretien avec un écoutant professionnel donnant lieu dans 70% des cas à une aide immédiate (conseil, soutien, orientation), 30% à transmissions aux départements. La plupart du temps, l’appelant n’est pas identifié, une proportion malheureusement en hausse ces dernières années.

En 2009, plus de 30.000 enfants étaient déclarés en danger ou en risque de l’être.

La famille proche est impliquée pour 90% des enfants en danger. Les auteurs déclarés de dangers sont des femmes autant que des hommes et la mère est désignée le plus souvent, pour toutes les formes de danger à l’exception des violences sexuelles. Le père est l’auteur le plus souvent désigné en cas de violences sexuelles, suivi du beau-père.

6 formes distinctes de dangers sont distinguées aujourd’hui, violences psychologiques, physiques, négligences, éducation défaillante et violences sexuelles qui représentent près de 10 des dangers transmis (Voir tableau).

Les filles sont plus concernées par les violences sexuelles et les garçons sont plus souvent victimes de négligences et de violences physiques, mais les violences psychologiques concernent autant les filles que les garçons.

Enfin, sur les retours dont dispose le GIP sur les transmissions 2009, plus de 80 % des situations d’enfant en danger ou en risque de l’être ont été confirmées par le département

Sources : Communication GIP Enfance en Danger – 119, ONED