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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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8 mai 2010

Lettre (témoignage)

Lettre
Sclérose en plaque

La Société canadienne de la sclérose en plaques sollicite actuellement des investissements pour la recherche relative à la sclérose en plaques (SEP) en lien avec une anomalie physiologique appelée «insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique» (IVCC ou CCSVI). En tant que personne atteinte de cette maladie, je souhaite vivement que cette demande soit acceptée. Des tests et un protocole d'intervention existent déjà et attendent seulement d'être examinés et essayés à plus grande échelle dans un cadre plus formel.

Mais moi et de nombreuses autres personnes atteintes ne pouvons attendre que les conclusions de cette recherche soient connues. Je marchais avec une canne il y a deux ans, avec deux cannes il y a un an, je suis collée dans un fauteuil roulant depuis six mois et bientôt, je ne serai même plus capable de me transférer de mon lit à ce fauteuil. Alors, vous comprendrez que le temps est un facteur crucial. Mon corps sera bientôt trop amoché pour que la meilleure des cures puisse y remédier.

Je m'insurge donc contre le Collège des médecins et l'Ordre des neurologues qui interdisent, sous peine de radiation, à tout médecin de prescrire des tests ou de pratiquer une intervention novatrice chez ceux d'entre nous qui n'ont pas le temps d'attendre. On nous condamne à chercher à l'extérieur du pays des traitements qui peuvent être pratiqués ici. L'intervention ne peut être complètement garantie? Le soulagement peut n'être que temporaire? Il y a de faibles risques de complications? Toutes ces considérations ne tiennent pas la route devant l'inéluctable conclusion qui nous attend si nous sommes laissés sans traitement, donc sans espoir. Oubliez l'image de la sclérose en plaques avec des poussées et des rémissions. Une grande proportion d'entre nous ne connaît plus qu'une poussée continuelle et désespérante de la maladie qui nous handicape un peu plus chaque jour. Et aucun traitement médicamenteux n'existe actuellement pour les formes progressives de la maladie.

***

Hélène Leblanc - Québec, le 5 mai 2010

Source : http://www.ledevoir.com/

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