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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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27 janvier 2010

un handicapé mental .....Facebook

Suisse : un handicapé mental Lucernois tourné en ridicule
sur un groupe Facebook.

2aig82e1Quelle réaction face à la bêtise du genre humain ?

On le sait depuis longtemps, Facebook s’est imposé comme un élément central du média et des réseaux sociaux sur Internet.

La possibilité de créer des groupes ou les internautes peuvent communiquer entre-eux et défendre diverses causes est un élément très intéressant mais…

Comme tout secteur ouvert au grand public, Facebook peut être utilisé pour ajouter une véritable plus-value aux revendications sociales, aux causes dignes d’intérêt, de générer des échanges ludiques et intéressants mais, en tant que reflet de la société globale, le site peut aussi attirer toute la lie de la société qui trouve la un moyen de libérer leurs pulsions de bas niveau en public et bien souvent sous le couvert d’un anonymat de mauvais aloi.

A Lucerne ( Suisse ), un groupe Facebook a vu le jour uniquement pour tourner au ridicule un handicapé mental. Le problème est que ce groupe compte déjà plus de 600 membres. Des photos de ce handicapé mental ont été également placé sur le réseau social et ceci évidemment à son insu.

Ce genre d’aventure est loin d’être unique et ne touche pas que le domaine du handicap bien loin de la… Bon nombre de jeunes « fragiles » font l’objet de moqueries de la part d’autres « amis » qui se liguent ainsi contre le maillon faible du groupe, une nouvelle version du bouc émissaire en quelque sorte..

Tout à la hauteur de ses agissements, le fondateur de ce groupe, Miguz, se moquer d’un handicapé ne pose aucun problème: «Tout le monde le connait à Lucerne, c’est un personnage». Si cela ne vaut pas la peine de commenter ce type de déclaration, cette aventure met en évidence un certain nombre de faiblesses

- La lenteur de réactivité de Facebook. En effet il apparaît que créer un groupe est faisable en quelques clics et en quelques secondes mais aucun contrôle efficace ne semble être réellement ensuite effectué. Facebook semble simplement se baser sur des plaintes éventuelles qui pourraient être faites par d’autres internautes. En tant que support de ces propos discriminatoires en peut se demander quelle est la responsabilité juridique de la société.

- La réaction de ce type de public est aussi intéressante et inquiétante. De nombreux commentaires injurieux, discriminatoires et vulgaire se succèdent rapidement. Un véritable lynchage médiatique de la part de gens qui ne connaissent pas nécessairement l’intéressé. Ce déchaînement semble correspondre à une mise en place naturelle de tendances pseudo hystérique des participants.

Melanie Fäh, membre du groupe Facebook et qui a traité l’handicapé de «mec atroce» dit «ne s’être pas rendue compte qu’elle allait à l’encontre de la loi sur la protection de la personnalité. Dans ces moments-là, on ne pense qu’à s’amuser.» Remarquons qu’aucune pensée ne va vers l’intéressé mais se base sur l’aspect légal des propos.

- Les participants ne semblent donc pas concernés par tout risque de recours juridique, un sentiment d’impunité sans doute lié à l’effet de groupe, à un bas niveau d’éducation, à un anonymat relatif et à une quasi inertie des autorités à ce sujet doit être pointé du doigt.

Chez Pro Infirmis, association Suisse, on est évidemment déçu d’une telle attitude. «Avant, on traitait les handicapés mentaux de Mongols sur la place publique. Aujourd’hui, on le fait sur Facebook», estime Mark Zumbühl, porte-parole. Pour Kurt Rossi, conseiller en communication chez Farner, ce genre de groupe est l’expression d’une génération pour qui la sphère privée n’est plus un tabou ou un bien précieux. «Ces jeunes créent souvent des groupes sans même penser au problème de la violation de la sphère privée», dit-il.

Pourtant, certains propos sont punissables. «Traiter quelqu’un de putain de Chinois, comme c’est le cas dans ce groupe, tombe clairement sous le coup de la loi anti-racisme», prévient David Gibor, spécialiste du droit pénal. Pour Eliane Schmid, du bureau du préposé fédéral à la protection des données, les personnes visées peuvent porter plainte pour atteinte à la sphère privée

Et c’est la que le bas blesse, comment un handicapé mental peut-il prendre pleine mesure de ce qui se dit sur lui sur Facebook ou tout autre réseau social ? Connaît-il seulement son existence tant l’accès aux nouvelles technologies est parfois impossible dans ce cadre précis.

Il est bien sur, par l’origine de son handicap, incapable d’ester en justice s’il n’est pas entouré par une famille ou une institution et les coûts associés aux actions juridiques sont suffisamment dissuasifs pour laisser en l’état la situation.

Bref, il serait sans doute plus efficace d’obliger les responsables des réseaux sociaux de vérifier périodiquement le contenu des groupes créés et en cas de « violation » de leur charte ( signée de toute façon numériquement par l’internaute qui crée la page ) ou en cas de plainte avérée, de réagir immédiatement en supprimant le groupe concerné, en clôturant tous les comptes de l’initiateur de l’action et en adressant un sévère avertissement aux participants qui, en cas de récidive, verraient aussi leur propre compte définitivement supprimé

Ce serait un bon début pour éviter que ce genre d’internaute ne se lance trop vite dans un lynchage du plus faible ( lâcheté sociologique connue depuis l’aube de l’humanité ).

Bref, il ne s’agit pas de pointer du doigt les réseaux sociaux qui peuvent aussi être de merveilleux moyens de communication et de support de causes mais bien leur inertie et apathie vis à vis des exactions qui peuvent être commises sur leur site.

Une plus grande réactivité et une répression directe de ce type de comportement seraient un pas dans la bonne direction. Il est nécessaire de réagir très rapidement en ces cas précis, la réactivité étant sans doute la solution vis à vis de ce type de comportement répréhensible

( Sur base d’informations également publiées sur http://www.20min.ch/ )

Publié par Philippe - Philippe que je remercie pour avoir accepté que je puisse mettre son article sur mon blog.

Source de l'article

Le blog francophone de tous les handicaps – Association Handimobility.

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Commentaires
M
les gens, notamment les filles du groupe doivent se rebeller devant celui qui crée cette arme anti personnel qu'est la moquerie facile...En plus ça déclenche une meilleure ambiance de groupe.
A
quelle horreur!!
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