Santé et dépendance
Il y a un autre aspect de la maladie qui commence à poser problème : la dépendance des personnes; en particulier âgées.
Au sein de l’association nous sommes persuadés que nous devrons nous attaquer à ce douloureux problème bien vite.
Si la fibromyalgie est maintenant connue et diagnostiquée chez des personnes de plus en plus jeunes, et si bizarrement, elle disparaitrait ou s’atténuerait après la soixantaine, il n’en demeure pas moins que nous serons obligés de prendre en charge une population vieillissante, solitaire souvent.
La problématique du bain, par exemple pose la question de la peur de la douleur. On sait que les personnes atteintes de fibromyalgie ont peur de la douleur, et que le chaud (ou le froid), ou l’anxiété peuvent leur poser de graves stress.
Or, (Marina en tant qu’aide soignante pourrait en parler), le traitement des personnes, s’il est respectueux n’est pas toujours délicat, et souvent insuffisant, faute de temps et de moyens.
Or, dans les années qui viennent nous allons être confrontés à des problèmes particulièrement inquiétants :
- Manque de places
- Manques de financements
- Manques de moyens
- Manques de personnels
Que nous sommes loin de prévoir, ni de préparer.
Comme le démontre la réponse à cette question :
Aide aux personnes âgées en situation de dépendance
13 ème législature
Question écrite n° 09589 de M. Robert Navarro (Hérault - SOC)
- Publiée dans le JO Sénat du 16/07/2009 - page 1790
M. Robert Navarro attire l'attention de Mme la ministre de la santé et
des sports sur la question de l'aide aux personnes âgées en situation
de dépendance dans notre pays.
Les structures et associations amenées à venir en aide aux
personnes âgées dépendantes s'inquiètent des conditions dans lesquelles
elles pourront continuer à assurer les prestations en établissement,
les services d'aide et d'accompagnement ou les soins infirmiers. La
convergence tarifaire, déjà à l'œuvre de fait dans les établissements
de santé, et le plafonnement ou l'insuffisance des tarifs des
prestations d'aide et de soins ont un impact direct dès cette année sur
les ressources humaines mobilisées au service des personnes âgées les
plus fragiles et sur la qualité des prestations qui leur sont fournies.
Par ailleurs, il s'interroge sur la non-consommation de 3 % des crédits
ouverts de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie dans
l'exercice 2008, alors qu'une part importante des besoins en matière
d'aide et de soins aux personnes âgées ne sont pas couverts. On redoute
des recettes inférieures à celles initialement prévues pour cet
organisme pour 2009, ce qui risque de se traduire par une baisse de sa
contribution à certaines aides, notamment l'allocation personnalisée
d'autonomie (APA) et la prestation de compensation. Le projet annoncé
d'instauration d'un « cinquième risque » irait dans la bonne direction,
mais il n'améliorera pas significativement cette situation s'il se
limite à une réforme du financement de l'APA. Celle-ci, qui a permis à
un nombre de personnes nettement plus important que par le passé de
bénéficier d'une aide pour faire face à leur dépendance, doit certes
être renforcée, mais non limitée. Les personnes âgées ont contribué à
l'édification de notre système de protection sociale basé sur la
solidarité, et cette même solidarité exige que la société prenne en
compte et en charge leurs besoins d'aide et de soins.
Il désire connaître les mesures que le Gouvernement entend mettre
en œuvre pour remédier aux problèmes ici soulevés et l'état de ses
réflexions sur l'instauration d'un « cinquième risque ».
Transmise au Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville
Réponse du Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville
-
Publiée dans le JO Sénat du
01/10/2009 - page 2318
La perte d'autonomie touche aujourd'hui un nombre croissant de familles, et les perspectives démographiques montrent que les enjeux les plus importants sont à venir. Or, les quatre risques couverts par la sécurité sociale - maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, famille et vieillesse - n'ont pas été conçus pour apporter une réponse adaptée à ce défi. Entre les prestations liées à l'état de santé et celles liées à une perte de revenu, un maillon fait défaut dans notre système de protection sociale. Il s'agit tout d'abord de permettre à l'ensemble des personnes en situation de perte d'autonomie de rester à domicile dans toute la mesure du possible. Puis, pour les personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent plus rester à domicile, il s'agit d'augmenter le nombre de places en établissements médicalisés pour faire face aux besoins dans les secteurs du grand âge. Le rapport intermédiaire de la mission commune d'information sur la dépendance du Sénat apporte un point de vue utile au travail de réflexion du Gouvernement, mais ce travail n'est pas encore achevé et la réflexion nécessite d'être affinée.
Sources diverses
Le site de mes amis
Le sénat