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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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18 août 2009

Agir contre la douleur plutôt que la subir

Agir contre la douleur plutôt que la subir

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De g. à dr. les Dr Viviane Belleoud, Christian Pommier, Dominique Montegu, directrice de l'hôpital, Nathalie Aulnette, directrice de la Fondation Apicil / Véronique Vedrenne

L'hôpital Saint-Luc-Saint-Joseph va mener pendant deux ans un projet de prise en charge de la douleur en groupe, soutenu par la Fondation Apicil

Qu'elles irradient tout le corps, comme dans la fibromyalgie, ou qu'elles soient très localisées comme dans les céphalées récurrentes ou les lombalgies, certaines douleurs chroniques ne sont pas calmées par les médicaments et deviennent une obsession pour les patients. « Le patient douloureux chronique est seul et il a peur », explique ainsi le Dr Viviane Belleoud, médecin rééducateur. La douleur devient alors un « agent stressant ». C'est sur ce thème que travaille depuis cinq ans le centre anti-douleur (CAD) de l'hôpital Saint-Joseph Saint-Luc de Lyon qui va lancer en septembre un projet novateur sur la prise en charge de la douleur en groupe. Dix patients ont été retenus parmi ceux suivis à l'hôpital par le Dr Belleoud et le Dr Christian Pommier, responsable du CAD. Le groupe se réunira tous les 15 jours pendant dix séances. Il sera pris en charge par une équipe pluridisciplinaire composée d'un médecin rééducateur fonctionnel formé à l'hypnose, un psychiatre, une infirmière formée à la sophrologie et une sophrologue spécialisée en biologie du stress, aspects psychosociaux du stress et traumatisme psychique. Après avoir reçu une information sur les techniques non médicamenteuses existant pour soulager la douleur, le patient pourra choisir une thérapie et suivre des séances individuelles d'hypnose, de sophrologie, de relaxation...

L'objectif n'est pas que les patients arrêtent de prendre leurs médicaments ou qu'ils espèrent se débarrasser que leur douleur chronique. Il s'agit de les faire passer d'une « position passive » à une « position active », de les faire « reprendre les rênes » en comprenant comment le stress peut augmenter la douleur », précise le Dr Belleoud. « Au lieu de subir la douleur, on agit avec », ajoute Dominique Montegu, la directrice de l'hôpital.

Programmée pour deux ans (soit 8 groupes), l'expérience coûtera en tout 110 800 euros, financés à parts égales par l'hôpital et par la Fondation Apicil de lutte contre la douleur. Cette dernière a déjà soutenu une expérience similaire au CHU de Saint-Etienne. « Les médecins ont constaté une baisse de la consommation de médicaments et cela a permis de libérer la parole. Certains patients ont repris une activité professionnelle ou une vie sentimentale », rapporte Nathalie Aulnette, directrice de la Fondation Apicil.

L'expérience lyonnaise sera évaluée sur le plan médical et économique, en regardant par exemple si elle a permis d'éviter quelques arrêts de travail. « Le ministère de la Santé et la Cram (ndlr: Caisse régionale d'assurance-maladie) sont très intéressés par cette évaluation », explique Dominique Montegu qui espère, au-delà de ces deux ans, obtenir un financement de la future ARS (Agence régionale de santé) pour pérenniser cette prise en charge.


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