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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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7 avril 2009

Des pesticides dans nos assiettes !

Des pesticides dans nos assiettes !

http://www.notre-planete.info/actualites/images/alimentation/Pesticides_XS.jpg

La France est le troisième consommateur mondial de pesticides et le premier Européen devant l'Allemagne. Même si la consommation des pesticides baisse régulièrement depuis l'année 2000, les 80 000 tonnes de substances actives commercialisées en 2002, laissent rêveur ! Alors, que fait-on ?

Les pesticides sont présents partout, dans l'eau, dans l'air, dans les brouillards et dans nos assiettes. Dans l'eau, d'après l'IFEN (Institut français de l'environnement), on trouve des résidus de pesticides dans 96 % des eaux superficielles et dans 61 % des eaux souterraines, en France. Dans l'air, selon l'INRA de Rennes, tous les échantillons d'eau de pluie examinés contenaient des pesticides dans des proportions dépassant pour 60 % d'entre-elles la concentration maximale admise (CMA). Les brouillards, eux, présentent des concentrations supérieures à celles constatées dans les eaux de pluie. Il y a des pesticides partout, dans nos maisons du fait de l'utilisation des insecticides, dans nos organismes (via l'eau, l'air et les aliments).

La grande famille des pesticides

Sous le terme générique de pesticides, très couramment utilisé, se distinguent trois types de substances aussi appelées phytopharmaceutiques, qui correspondent à trois usages agricoles différents: les herbicides, les fongicides et les insecticides. Sous chacune de ces appellations, on retrouve un grand nombre de familles chimiques différentes, aux propriétés et aux modes d'action variés. Pour les organismes concernés, il fallait, d'abord, répertorier les molécules utilisées et leurs usages, ensuite évaluer les volumes commercialisés et enfin établir la probabilité que ces molécules contaminent les milieux et les denrées avec un calcul du risque pour la santé humaine et l'environnement.

Les humains contaminés

Les pesticides ingérés se fixent dans les tissus adipeux, le cerveau, le sang, le lait maternel, dans le foie, dans le placenta et même dans le sang du cordon ombilical. Les résultats issus de laboratoires du monde entier, affluent et les conclusions vont toutes dans le même sens. En 2000, un laboratoire australien, avait mis en évidence la transmission de résidus de pesticides de la mère à l'enfant à naître et l'on trouvait déjà la trace de trois pesticides dans le foetus, même le liquide amniotique révélait la présence de traces de DDE, produit de dégradation du célèbre DDT. On ne compte plus les victimes (plus de 220 000 décès par an, selon l'OMS) et un million d'intoxications graves dans le monde agricole et plus spécifiquement chez ceux qui manipulent ces pesticides. Pourtant, les industriels fabriquant les produits phyto-sanitaires continuent de nier l'évidence d'une cause à effet par manque de preuve formelle…

Inquiétude sur l'hexagone

L'observatoire des résidus de pesticides (ORP) a été créé en 2003 dans le triple but de :

- Centraliser les données disponibles sur ces résidus et les rendre publiques.

- Proposer aux ministères concernés des actions pour chiffrer le niveau de contamination des milieux et d'évaluer les expositions des populations à ces pesticides.

- Mettre en place ces actions après acceptation des ministères.

L'Afssett (l'agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) assure la coordination technique et scientifique de l'ORP. Ainsi, depuis 2004, sur la base des actions identifiées, des plans sont mis en œuvre et sont en cours pour la période 2006/2009. Les sommes engagées, sont conséquentes, de l'ordre de trois millions d'euros. Les Français sont de plus en plus sensibles au phénomène et le site www.observatoire-pesticide.gouv.fr reçoit plus de 3 500 visites d'internautes par mois.

Trop compliqué pour être efficace ?

L'ampleur du chantier exige des actions coordonnées, il suffit de constater le nombre de ministères concernés pour se rendre compte de l'étendue du travail à accomplir. Sont en effet concernés, la Direction Nationale de la Santé, celle de l'alimentation, la Direction de l'eau, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ! Actuellement, trois grands chantiers sont à l'œuvre. L'étude des données récoltées par BVA (institut d'études de marchés et d'opinions) afin de connaître, vraiment, l'utilisation des pesticides par les maraîchers. Puis, la mise en place d'une collaboration avec l'union des industries pour la protection des plantes (UIPP), afin de renseigner avec précision les données relatives à la vente des pesticides tout en étudiant l'évolution des pratiques sur les dernières années. Enfin, la mise en œuvre d'une permanence de l'information en direction du grand public. Sans doute trop d'interlocuteurs et de formalités pour pouvoir espérer des avancées significatives rapides.

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