Les associations se mobilisent du 27 au 29 mars
Les associations se mobilisent du 27 au 29 mars pour «un revenu décent»
Le collectif d'associations liées au handicap «Ni
pauvre, ni soumis», annonce le 26 mars une mobilisation du 27 au 29
mars un peu partout en France pour réclamer de nouveau «un revenu
d'existence décent pour les personnes qui ne peuvent travailler en
raison de leur handicap».
Un an après leur grande manifestation
nationale à Paris, qui avait rassemblé près de 35.000 personnes selon
les organisateurs et 16.500 selon la police, NPNS affirme dans un
communiqué «fêter un anniversaire au goût amer».
«Depuis un an, les
appels et les actions de NPNS et les témoignages de détresse des
personnes se multiplient dans toute la France, le président de la
République et le gouvernement ne veulent pas comprendre ni entendre»,
disent les associations.
Le mouvement demande «d'urgence» que
soient pris deux engagements «d'ici le 29 mars» : l'élargissement de la
prime de solidarité active de 200 euros (prévue au 1er avril notamment
pour les Rmistes) aux titulaires de l'allocation adulte handicapé (AAH)
ou de l'allocation supplémentaire d'invalidité, et l'ouverture d'un
«Grenelle de la solidarité» sur l'instauration d'un revenu d'existence.
Différentes mobilisations
Du 27 au 29 mars,
les personnes handicapées vont se mobiliser, sous des formes
différentes : manifestation comme à Marseille le 28 mars où un millier
de personnes sont attendues dans la rue, distribution de tracts sur
l'autoroute près de Valence et manifestation en ville, «mur de visages»
à Versailles, etc.
Le collectif, qui avait réuni le 29 mars une
pétition de 80.000 signatures, réclame un revenu au niveau du Smic brut
pour «des centaines de milliers de personnes handicapées, atteintes de
maladie invalidante ou victimes d'accident du travail, qui ne peuvent
pas ou plus travailler et sont condamnées à vivre toute leur vie sous
le seuil de pauvreté» (817 euros par mois pour une personne seule).
La
question des ressources des personnes handicapées a été insuffisamment
traitée par la loi handicap de février 2005, estiment les associations.
Ce texte a créé une «prestation de compensation» destinée aux aides
matérielles et humaines, mais n'a pas amélioré les revenus d'existence,
disent-elles.
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