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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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7 décembre 2008

« Ni pauvre, ni soumis » réclame le SMIC brut

Handicaps : « Ni pauvre, ni soumis »
réclame le SMIC brut

Social. L'allocation Adulte handicapé est de 652 € par mois. C'est-à-dire en dessous du seuil de pauvreté.

 

Le collectif « Ni pauvre, ni soumis » Midi-Pyrénées a une nouvelle fois manifesté vendredi. Une soixantaine de personnes rassemblées devant la préfecture pour réclamer un « revenu d'existence décent » pour les personnes handicapées, atteintes de maladies invalidantes ou accidentées du travail. C'est-à-dire un SMIC brut, sans tenir compte du revenu du conjoint.

Or, la plupart d'entre elles ne perçoivent que 652 €, le montant de l'allocation adulte handicapé revalorisée de 5 % le 1er septembre alors que le candidat Nicolas Sarkozy s'était engagé pour une hausse de 25 %. « Nous sommes 25 % en dessous du seuil de pauvreté», rappelle Odile Maurin, responsable de « Ni pauvre, ni soumis » Haute-Garonne. Nous demandons une remise à plat complète du système».

Avec 652 €, les allocataires se retrouvent pour quelques euros de trop exclus de la Couverture maladie universelle. Derrière la revalorisation se cachent aussi d'autres réalités peu réjouissantes, comme la suppression des bourses pour étudiants handicapés. Sans compter les franchises médicales qui amputent le maigre budget des personnes handicapées.

Le soutien des élus de l'opposition

Les élus de l'opposition gouvernementale ont répondu nombreux à l'invitation de « Ni pauvre, ni soumis ». Les députés PS, Martine Martinel et Catherine Lemorton et Jean-Louis Llorca ; le sénateur PS Jean-Jacques Mirassou ; les conseillers généraux PS Marie-Christine Lafforgue et Alain Gabrielli ; l'adjointe PC au maire de Toulouse Monique Durrieu, ainsi que des élus du Gers, ont tour à tour pourfendu la « politique de casse sociale » du gouvernement. « Ce gouvernement recapitalise les banques à hauteur de 40 milliards d'euros quand vous ne percevez que 652 € par mois ! », se scandalise en résumé Catherine Lemorton. « Nantis plus aisés qu'avant, pauvres encore plus démunis qu'avant », ajoute Jean-Jacques Mirassou.

À la suite de ces prises de parole une délégation a été reçue par la directrice de cabinet du préfet, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc qui s'est engagée à faire remonter les revendications du collectif au gouvernement.

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