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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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1 juillet 2008

Santé des aînés Incontinence urinaire

Santé des aînés
Incontinence urinaire

(Perte du contrôle de la vessie, Fuite vésicale, Écoulement accidentel d'urine, Énurésie)

Description

Lorsqu'un patient n'est pas capable de contrôler son aptitude à uriner et qu'il y a perte involontaire d'urine, ce patient souffre d'incontinence urinaire. On parle également de « fuite vésicale ».

C'est une affection très fréquente, particulièrement chez les personnes âgées : près de 25 % en souffrent.   Elle touche généralement davantage les femmes que les hommes. Nombreux sont ceux qui croient que l'incontinence urinaire fait partie du processus normal du vieillissement, alors qu'en réalité, ce n'est pas le cas. De nombreuses personnes ne cherchent donc pas à se faire examiner par un médecin et ne sont ainsi jamais diagnostiquées correctement. Dans de nombreux cas, l'incontinence urinaire peut être guérie ou tout au moins soulagée de manière significative.

Causes

La perte d'urine peut survenir pour de nombreuses raisons qui sont liées à la vessie (lieu de stockage de l'urine dans l'organisme) ou au sphincter de la vessie (muscle épais qui contrôle l'écoulement de l'urine hors de la vessie).

Même si le vieillissement en tant que tel n'est pas à l'origine de l'incontinence, les modifications normales qui surviennent au niveau des systèmes urinaires et génitaux, à mesure que l'on vieillit, font que cette maladie est plus fréquente chez les personnes âgées. Par exemple, la vessie et les muscles qui la soutiennent tendent à se relâcher avec l'âge, rendant le stockage de l'urine plus difficile. De même, de nombreux médicaments pris par les personnes âgées pour différents types de maladies (telles que l'hypertension et l'arthrite) peuvent accroître les problèmes de vessie et conduire à l'incontinence. L'infection urinaire fait également partie des causes fréquentes de l'incontinence urinaire passagère.

Il existe quatre sortes d'incontinence urinaire :

  • L'incontinence passagère : Dans ce cas, l'incontinence est liée à des facteurs qui peuvent être corrigés ou modifiés tels qu'une infection urinaire, l'usage de certains médicaments ou une constipation grave.
  • L'incontinence d'effort : L'urine jaillit brusquement lorsque la personne tousse, éternue, fait un effort ou encore rit. Toutes ces actions augmentent la pression au niveau de l'abdomen et de la vessie, provoquant l'écoulement brusque de l'urine. Cela est très     fréquent chez les femmes souffrant de prolapsus de l'utérus et de relâchement du pelvis, maladies qui affaiblissent ou détendent les muscles qui soutiennent l'utérus et la vessie. Cette perte de soutien empêche le fonctionnement normal de la vessie, ou continence. D'autre part, la perte d'œstrogènes liée à la ménopause peut également entraîner l'affaiblissement du soutien du muscle pelvien et provoquer l'incontinence d'effort.
  • L'incontinence par regorgement : Elle survient lorsque la vessie stocke plus d'urine qu'elle ne peut en contenir. Elle affecte souvent les hommes âgés qui souffrent d'une augmentation du volume de la prostate (appelée hypertrophie prostatique bénigne). La prostate plus volumineuse appuie sur ou comprime l'urètre (canal partant de la vessie servant à l'écoulement de l'urine) et empêche l'écoulement normal de l'urine. L'urine s'accumule alors dans la vessie jusqu'à ce que la vessie devienne complètement distendue (étirée à l'excès) et laisse l'urine s'échapper.
  • L'incontinence par impériosité : Cette maladie provoque chez les personnes une envie « urgente » d'uriner due aux spasmes musculaires au niveau de la vessie. Des facteurs tels qu'une infection, une inflammation, des accidents vasculaires cérébraux, des crises de démence et une augmentation du volume de la prostate peuvent stimuler la vessie, sujette ainsi à des spasmes qui entraînent la perte d'urine.

Symptômes et Complications

Les symptômes caractéristiques sont la perte involontaire d'urine, ou fuite urinaire. En cas de fuites urinaires répétées, il est important de consulter un médecin le plus tôt possible.

De nombreuses personnes souffrant d'incontinence se sentent embarrassées à cause des dégagements d'odeurs désagréables. Elles ont tendance à éviter les sorties entre amis ou en famille. Cela peut conduire à l'isolement et à la dépression.

Non soignée ou mal soignée, l'incontinence peut entraîner   des éruptions cutanées et d'autres problèmes de peau. Si l'on ne traite pas l'incontinence par regorgement, elle peut entraîner une infection urinaire. Dans des cas graves, la rétention urinaire représente une urgence médicale.

Diagnostic

Une évaluation par un médecin, qui comprend une évaluation des antécédents médicaux, un examen physique et des examens de laboratoire, est la première étape pour diagnostiquer une incontinence urinaire. Le médecin posera des questions pour déterminer si l'incontinence survient exclusivement la nuit (nocturne) ou de jour comme de nuit, quelle quantité d'urine s'écoule et quels sont les facteurs qui la déclenchent. Très souvent, le patient est invité à fournir la liste des médicaments qu'il prend et à tenir un journal mictionnel (indiquant la quantité d'apport hydrique et la perte urinaire). Cela aide le médecin à déterminer les raisons possibles de l'incontinence chez le patient.

Les tests de recherche de fuites d'urine, qui consistent à faire tousser et se courber le patient, permettent de diagnostiquer l'incontinence d'effort, tandis que les tests qui mesurent le degré de vidange de la vessie permettent d'établir celui de l'incontinence par regorgement. Dans certains cas, des tests plus approfondis de la vessie peuvent s'avérer nécessaires pour déterminer la cause exacte de l'incontinence. Trouver la cause du problème aidera à déterminer les traitements appropriés.

Traitement et Prévention

L'incontinence peut être traitée avec succès chez la   plupart des patients. Si des médicaments ou une maladie sont à l'origine du problème, il est nécessaire d'interrompre la prise de médicaments ou de traiter, dans la mesure du possible, la maladie en cause. Dans le cas de patients atteints de démence ou de la maladie d'Alzheimer, il n'est pas toujours possible de traiter l'incontinence. Dans de tels cas, le port de sous-vêtements appropriés ou l'utilisation de bassins hygiéniques ou de sondes urinaires (tubes flexibles qui permettent d'uriner) est parfois utile.

Il existe plusieurs types de traitement de l'incontinence :

Exercices au sol du pelvis ou exercices de Kegel : Ces exercices sont d'un grand secours pour les patients souffrant d'incontinence d'effort ou d'impériosité. Ils visent particulièrement les muscles pelviens. Lorsque le patient contracte les muscles qui soutiennent la vessie, le sphincter de la vessie est renforcé et resserré. Les exercices de Kegel doivent être effectués régulièrement pour   donner des résultats.

Entraînement de la vessie ou comportemental : Ce traitement peut être utile pour les patients souffrant d'incontinence d'effort ou   d'impériosité ; environ 75 % des patients signalent une amélioration. Les patients apprennent à contrôler l'évacuation de l'urine et acquièrent des habitudes au cours d'un programme d'entraînement pouvant durer de quelques semaines à quelques mois. L'entraînement consiste à apprendre à se « retenir » pendant des périodes plus longues avant d'uriner, à uriner à intervalles réguliers, et à résister à l'envie « urgente d'uriner ».

Association des exercices de Kegel et du programme d'entraînement   comportemental : Ces deux thérapies sont parfois associées à l'hypnose ou à la rétroaction biologique. De tels traitements requièrent une forte détermination et un réel engagement, mais le résultat en vaut souvent la peine.

Les médicaments : Lorsque les exercices ou l'entraînement comportemental ne donnent aucun résultat, les médecins peuvent proposer un traitement médicamenteux. Certains médicaments préviennent les contractions de la vessie, tandis que d'autres aident à accroître les capacités de la vessie. L'automédication à l'aide de médicaments vendus sans ordonnance est vivement déconseillée. Si vous présentez les symptômes de l'incontinence, mieux vaut consulter votre médecin pour obtenir un traitement approprié. On utilise les médicaments suivants pour traiter l'incontinence :

  • Les antispasmodiques aident à accroître la capacité de stockage de la vessie et à réduire les spasmes de la vessie, retardant ainsi l'envie urgente d'uriner.
  • Les œstrogènes sont généralement administrés aux femmes souffrant d'incontinence d'effort, car ils aident à reconstruire la membrane des voies uro-génitales.
  • Les inhibiteurs des canaux calciques sont des médicaments généralement utilisés pour les maladies du cœur, mais ils peuvent être utilisés pour assécher une vessie incontinente. Toutefois, étant donné qu'ils risquent de provoquer une rétention d'urine, leur utilisation n'est pas très répandue.  

Opération de la vessie : Chez les femmes atteintes d'incontinence d'effort grave, une intervention chirurgicale peut s'avérer utile. Il existe différents types d'interventions chirurgicales et il   revient au médecin de déterminer laquelle est la mieux adaptée à chaque cas.

Injection de collagène : Ce nouveau traitement peut s'avérer efficace pour les patients souffrant d'incontinence d'effort. Il consiste en des injections de protéines, appelées collagène, dans la paroi de l'urètre. Cette opération peut être facilement pratiquée dans un cabinet médical sous anesthésie locale. Mais si elle peut fonctionner pour certains types d'incontinence, elle ne procure   pas de résultats définitifs et ses effets disparaissent avec le temps.

Conseils pratiques pour gérer l'incontinence au quotidien :

  • Évitez les aliments ou les boissons qui augmentent le besoin d'uriner ou qui sont susceptibles d'irriter la vessie (persil, café, thé et alcool, par exemple).
  • Prenez des mesures pour soulager la pression exercée sur l'abdomen (perte de poids, par exemple).
  • Buvez en quantité pendant la journée, mais limitez l'apport hydrique deux à trois heures avant le coucher.
  • Lorsque vous urinez, faites en sorte de vider complètement la vessie et forcez pour évacuer les dernières gouttes d'urine.
  • N'utilisez les serviettes hygiéniques, gaines ou couches pour adultes qu'en dernier ressort. Elles ne sont pas recommandées, car les patients tendent à dépendre d'elles au lieu de rechercher le traitement médical approprié. Consultez votre médecin avant d'acheter un de ces produits.

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