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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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5 novembre 2007

Fatigue chronique : la faute aux gènes ?

Fatigue chronique : la faute aux gènes ?

Une origine génétique au syndrome de fatigue chronique (SFC) vient d’être mise en évidence par 4 équipes de chercheurs du Center for Disease Control and Prevention (CDC) d’Atlanta, en Géorgie. L’étude, parue dans le numéro d’avril du journal Pharmacogenomics, suggère que la maladie est liée à un dysfonctionnement des gènes impliqués dans la capacité du corps à s’adapter aux événements et à résister au stress.

Le syndrome de fatigue chronique, identifiée seulement depuis 1985, est aujourd’hui reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé. Les principaux symptômes : une fatigue qui ne passe pas, des douleurs musculaires, la mémoire qui flanche, des difficultés à se concentrer et un sommeil perturbé et peu réparateur. Ses victimes : des femmes dans 80% des cas, souvent accros au stress (cette maladie est appelée « grippe des yuppies » outre-Atlantique), plutôt de classe supérieure. Entre 0,2 et 2,6 % de la population française en souffrirait, selon les études. 150.000 personnes pour l’Association française du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie. Alors que cette maladie fait l’objet de nombreuses études en Angleterre et aux Etats-Unis, elle peine à être reconnue et diagnostiquée en France. 

Pour mettre en évidence l’origine génétique de cette étrange maladie, les chercheurs de CDC ont regroupé 227 personnes souffrant de SFC. Hospitalisés durant deux jours, les volontaires ont permis aux scientifiques de rassembler une multitude de données concernant leur état de santé, leur sommeil, leurs mémoire, le fonctionnement de leur système nerveux, leurs analyses sanguines et enfin l’activité de près de 20.000 de leurs gènes.

Ces informations ont d’abord permis aux scientifiques d’identifier les gènes impliqués dans la réponse au stress. « Chez les personnes atteintes du SFC, le niveau d’activité de ces gènes est différent d’une personne normale. Or ces gènes sont impliqués dans la capacité du corps à s’adapter aux événements et à des stress comme des infections, des blessures et des traumatismes » explique William Reeves du CDC.

Même si les résultats de cette étude ne permettent pas encore de mettre au point de nouveaux outils de diagnostic ou des traitements, ils ont au moins le mérite de légitimer les souffrances des malades encore souvent qualifiés d’imaginaires

Véronique Molénat
William Reeves, Pharmacogenomics, April 2006

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