D’après
la loi bioéthique de juillet 1994, toute personne majeure est
considérée consentante au prélèvement de ses organes après sa mort si
elle n’en a pas manifesté de refus de son vivant (quand une personne
mineure décède, seuls ses parents sont autorisés à consentir au
prélèvement).
Pour manifester son choix, à qui s’adresser ?
Vous
pouvez tout simplement l’exprimer devant vos proches ou utiliser tout
autre moyen comme laisser un message écrit dans votre portefeuille.
Sinon, procurez-vous une carte de donneur potentiel si vous acceptez le
don ou au contraire un formulaire d’inscription sur le Registre
National des refus si vous le refuser. Pour cela, composez le 0 800 20
22 24 (numéro vert, appel gratuit).
Si avant votre décès,
votre médecin n’a pas eu le moyen de connaître votre décision, il
s’efforcera de recueillir le témoignage de votre volonté auprès de
votre famille. Prendre la décision de son vivant évite à vos proches
d’effectuer eux-mêmes ce douloureux choix.
Qui peut faire un don d’organes ?
Nous
sommes tous des donneurs potentiels. Il n’existe pas de limite d’âge
pour le prélèvement. Il reste utile et possible au-delà de 60 ans, à la
seule condition que l’organe à prélever soit sain.
Quand est-il du don du corps ?
Donner
son corps à la science (à ne pas confondre avec le don d’organes)
revient à léguer son corps en totalité à la Faculté pour que les
étudiants en médecine apprennent l’anatomie, ou à des équipes de
recherche médicale. Un geste non moins utile et salvateur.
Dans
ce cas, et contrairement au don d’organes, le corps n’est pas rendu à
la famille. Si c’est votre volonté, vous devez vous mettre en rapport
avec la faculté de médecine de votre région qui vous précisera les
modalités applicables en la matière. Le don d'organes
> Source
Établissement français des greffes
5 rue Lacuée
75012 Paris
01 44 67 59 34 http://www.efg.sante.fr
Dr Arnaud Magnin |