Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
Newsletter
Derniers commentaires
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Pages
8 octobre 2006

Infections nosocomiales : la lutte s’intensifie !

La France dénombre de 4000 à 4500 décès par an directement ou indirectement liés aux infections nosocomiales. Initié en 1995, le premier plan national de lutte contre ces infections a permis de contenir le phénomène. Le second devrait permettre une véritable réduction du risque nosocomial.

Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale ?

« Selon la dernière enquête nationale de prévalence portant sur les infections nosocomiales réalisée en 2001, près de 10 % des patients hospitalisés sont victimes d’une ou plusieurs infections nosocomiales », explique le professeur Gilles Beaucaire, président du Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins. Une infection nosocomiale est une infection qui se déclare 48 heures au moins après l’admission du malade à l’hôpital et qui n’était pas apparente auparavant. Les germes responsables de ces infections sont multiples. Mais le plus redoutable est sans nul doute le staphylocoque doré résistant à la méticilline (le SARM), vraiment difficile à combattre en raison de sa résistance aux antibiotiques. Or, il existe d’importantes variations en Europe. En 1992, une étude montrait ainsi que le taux de SARM était de moins de 1 % dans certains pays du Nord comme la Finlande, le Danemark et la Suède contre 35 à 40 % dans certains pays plus latins tels que l’Italie et la France. « Aujourd’hui encore, la France est toujours à la traîne en Europe avec un fort taux de SARM, évalué à plus de 30 %. »

Des mesures de prévention et d’hygiène

Les nouveau-nés, les patients âgés, les malades immunodéprimés, ceux ayant une insuffisance cardiaque, rénale, respiratoire… toutes les personnes fragiles hospitalisées courent un risque plus important que les autres de contracter une infection nosocomiale. Mais à l’occasion d’une hospitalisation, tout un chacun peut en être victime. Le premier plan national de lutte contre les infections nosocomiales (1995/2001) a vu la mise en place de différentes mesures visant, dans un premier temps, à contenir ce phénomène. Ce plan faisait notamment obligation à tous les établissements de soins de mettre en place des Comités de lutte contre les infections nosocomiales (Clin) et des équipes opérationnelles d’hygiène. Il a aussi permis la création de réseaux nationaux de surveillance (par exemple des infections du site opératoire, des bactéries multirésistantes aux antibiotiques…), intégrés dans le Réseau d’alerte, d’investigation et de surveillance des infections nosocomiales (Raisin). Enfin, il a institué le signalement obligatoire des infections nosocomiales rares ou graves aux autorités sanitaires. Aujourd’hui, le nouveau plan 2005/2008 vise à évaluer les actions mises en place et les pratiques professionnelles, à initier des indicateurs de performance et à renforcer la communication envers les usagers.

Le lavage des mains

Dans nos établissements de santé, la guerre contre les infections nosocomiales passe par des mesures d’hygiène simples mais efficaces. Il s’agit principalement de l’hygiène systématique des mains de tous les soignants (médecins, infirmières…) avant et après contact avec un malade ! Il existe aujourd’hui des solutions hydroalcooliques permettant cette désinfection systématique. Faciles d’emploi, efficaces, bien tolérées et peu onéreuses… elles remplacent efficacement le lavage des mains à l’eau et au savon !

Un centre d'appel pour tous

Vous êtes à la recherche d'information avant une hospitalisation ?

Vous êtes atteint(e) d'une infection nosocomiale ?
Pour tout renseignement :

Infonosocomiale Écoute

0810 455 455

(prix d'un appel local)

Du lundi au vendredi
de 9h à 18h,
anonyme et confidentiel.



Site du Ministère de la Santé et des Solidarités : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nosoco/

Source :

Professeur Gilles Beaucaire
service de Gestion du Risque Infectieux
Unité d'Infectiologie de Liaison
Pavillon Christiaens - Hôpital Calmette
CHRU de Lille
59037 Lille.

Publicité
Commentaires
P
mon pere a subit une operation de la vessie et de la prostate due au cancer. il a attraper une sepsis a l'hopital cochin a paris et maintenant il a beaucoup de complication avec sa santé et est entre la vie et la mort.<br /> <br /> que dois je faire?? <br /> <br /> il a perdu beaucoup de poid et ne mange pas. il vient d'avoir 75 an.<br /> <br /> je ne sais qu'elle demarche prendre? <br /> <br /> l'hopital cochin le stabilize et l'envoie dans un autre hospital a chaque fois><br /> <br /> sur le compte rendu du malade il est bien indique la bacterie et les antibiotiqques utilize mais cela reviens tous les 2 semaines. l'hopital cochin se fout compltement de son etat ce qui est hallucinant.<br /> <br /> dois je faire appellee a un avocat?<br /> <br /> faut til emmene mon pere dans un centre specialize pour cette maladie nosocomial?<br /> <br /> son operation c'est bien passer et il est libre du camcer mais maintenant il est sur un lit d'hopital entre la vie et la mort depuis le mois de fevrier et personne ne trouve l'antidote de cette bacterie.
Publicité