Fibromyalgie
Atteinte de fibromyalgie Magali Coiffe, mère de 3 enfants, a adopté la positive attitude et se bat pour retrouver un emploi.
La maladie a rattrapé Magali Coiffe, bouleversant sa vie. Cette maman de 32 ans a découvert qu’elle souffrait de fibromyalgie, une maladie neurologique orpheline.
« J’étais éducatrice spécialisée à Guéret mais j’ai dû renoncer et j’ai retrouvé un poste de vacataire à Limoges fin 2010, mais en avril mon contrat n’a pas été renouvelé alors que je suis reconnue travailleur handicapé ». Magali vient de passer un entretien d’embauche. La maladie ne semble pas avoir de prise sur elle bien que les premières années furent difficiles. « Tout s’est déclenché suite à des chocs émotionnels, pendant des années je n’ai pas su ce que j’avais, les douleurs envahissaient mon corps comme des coups de couteau, des décharges électriques. Mon médecin n’a pas pu poser de diagnostic ».
Les examens écartent les affections articulaires et rhumatismales et le résultat tombe comme un couperet. « J’étais sous le choc, j’en avais entendu parler par mon kiné, je pensais être fibromyalgique. On entend tout et n’importe quoi sur cette maladie, personne ne la connaissait dans mon entourage, j’étais seule pour faire face à cette souffrance invisible ».
L’an dernier elle rencontre Mireille Mazabraud, responsable de l’antenne limougeaude de Fybromyalgie SOS lors des journées portes ouvertes. « Je me suis effondrée en voyant que d’autres personnes souffraient, j’ai adhéré à l’association pour continuer à me battre… pour mes enfants ». Elle intègre le groupe de sophrologie animé par Caroline Decock, suit des séances d’hypnose et continue la kiné. « J’ai trouvé un équilibre, une forme de bien-être grâce aux séances de libération émotionnelle. J’ai arrêté les médicaments et je prends des compléments alimentaires à l’aloe vera… tout cela me soulage. Et surtout j’ai adopté une nouvelle philosophie de vie, la positive attitude, pour combattre les démons du passé afin de bien vivre le présent. Mes crises se sont espacées, je suis restée trois mois sans avoir de douleurs. On ne peut pas guérir mais la première chose à faire est d’accepter la maladie, de croire qu’on peut aller mieux et il ne faut pas rester seule. Depuis un an je vais mieux au niveau physique et psychologique, j’ai repris la natation. Je veux apporter un message d’espoir aux malades ». L’association organise une réunion d’information au CHU le premier mercredi du mois.
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