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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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27 août 2013

Des molécules cancérogènes dans l'e-cigarette ?

Des molécules cancérogènes
Dans l'e-cigarette ?
Les "vapoteurs"
S'en moquent

 

À Bordeaux, les utilisateurs se moquent des messages autour d’une éventuelle toxicité de la cigarette électronique. Le commerce flambe. Les vapoteurs résistent.

Malgré les annonces alarmistes de « 60 millions de consommateurs », les utilisateurs de cigarettes électroniques continuent de penser que le tabac est plus mauvais.
Malgré les annonces alarmistes de « 60 millions de consommateurs », les utilisateurs de cigarettes électroniques continuent de penser que le tabac est plus mauvais.

Monique tire sur une blonde devant la boutique Ivapote, rue du Loup, à Bordeaux. « Pas le droit de vapoter, rage-t-elle. Je suis asthmatique. Un comble. Personne ne m’empêche d’acheter mon paquet de clopes tous les jours. » À l’intérieur de la boutique qui vend des cigarettes électroniques par brouettes, avec des recharges aux parfums les plus improbables, sa copine Anne attend son tour. « J’ai entendu les informations ce matin, concède-t-elle. Vapoter serait dangereux pour la santé à cause d’une molécule cancérogène. Voulez-vous que je vous parle de mes cinq paquets de cigarettes par semaine, de ce que ça me coûte ? À moi et à mes poumons ? L’e-cigarette me coûte trois fois moins cher. »

En seulement une petite année, une quinzaine de boutiques spécialisées dans la vente de cigarettes électroniques ont fleuri à Bordeaux et dans son agglomération. Hier, malgré les annonces alarmistes émanant de la revue « 60 millions de consommateurs », la plupart de ces points de vente n’ont pas désempli. Sophie, responsable de Ivapote, essuie cette nouvelle saillie contre l’e-cigarette avec distance : « Cet objet dérange, lâche-t-elle. On n’est pas encore taxés, ça ne saurait tarder. On nous appelle les tabacs modernes, comme si on était passé entre les mailles des filets des marchands de tabac. Les ventes progressent, les clients se fidélisent. Ce n’est pas seulement un effet de mode. »

Dans un autre quartier de la ville, I smoke 33 tient un discours sensiblement identique. Élodie, vendeuse : « Il n’y a pas d’inquiétude chez les clients. Ils sont conscients des dégâts causés par le tabac… et tous nos clients sont des fumeurs qui veulent arrêter en s’aidant de la cigarette électronique. Les molécules concernées par l’étude de “60 millions de consommateurs” (formaldéhyde, acroléine, acétaldéhyde, propylène glycol) ne s’activent que lorsqu’elles sont chauffées fort et très vite. Ce n’est pas le cas avec nos e-cigarettes. À qui profite cette mauvaise pub ? »

Dominique, la soixantaine, est en train de s’équiper en cigarette électronique. Les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé lui passent au-dessus de la tête. « Je fume trop, et là, je ressens comme une oppression, je respire mal. Vapoter me semble une solution de repli qui, de toute façon, sera moins pire que le tabac. Il me semble que ces doutes sont des arguments de protectionnisme des vendeurs de cigarettes. De la contre-propagande. »

Les Bordelais Nicolas Pisanelli et Didier Cohen ont créé une franchise de dix magasins en France, spécialisés dans la vente de cigarette électronique. Une histoire à succès, comme disent les Américains. Entre les recommandations de l’OMS, les menaces de taxes, la loi interdisant la vente aux mineurs, celle qui vise à bannir l’e-cigarette des lieux publics et aujourd’hui ce nouveau coup de bâton, l’entrepreneur affiche un optimisme à toute épreuve. « 1,5 million de vapoteurs en France, note-t-il. Cette étude sort de nulle part, mais elle enthousiasme les buralistes. D’une e-cigarette à l’autre, il y a des qualités différentes. Nous contrôlons nos liquides, qui sont fabriqués à Pessac, sont homologués au niveau européen. Tout est OK. »

En mars dernier, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a commandé un rapport sur l’e-cigarette au professeur Dautzenberg, pneumologue et président de l’Office français de prévention du tabagisme. « Pour un fumeur, écrit ce dernier, passer au vapotage est un gain pour la santé indiscutable. »


 

 

 

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http://www.sudouest.fr/

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Commentaires
A
S'il existe des molécules cancérogènes dans les e-cigarettes, c'est normal que les vapoteurs s'en moquent car bien avant les cigarettes électronique, tout le monde se contentait des cigarettes classiques que nous savons tous que c'est dangereux pour la santé. L'e-cig est moins nocif pour la santé même si l'avis e-cigarette n'est pas toujours les mêmes.
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