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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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14 juin 2013

douleurs chroniques

A L’hôpital, on soigne les patients
Souffrant de douleurs chroniques

 

Depuis 2001, l’hôpital de Bayeux reçoit des patients souffrants de douleurs chroniques, c’est-à-dire omniprésentes depuis plus de 6 mois et empêchant une vie sereine.

Une partie du personnel du service douleur de l’hôpital, avec Claire Delorme, médecin coordinateur, la deuxième au fond en partant de la droite.Une partie du personnel du service douleur de l’hôpital, avec Claire Delorme, médecin coordinateur, la deuxième au fond en partant de la droite.

 

Migraines, maux de dos, syndrome du membre fantôme… les problèmes médicaux relevant de ce service sont multiples. Et s’il a vocation à permettre aux patients de moins souffrir, par des traitements médicamenteux et des techniques douces, son personnel pluridisciplinaire s’attache également à les réinsérer dans la société. Car la douleur, lancinante et persistante, entraîne souvent des conséquences qui rayonnent bien au-delà de la santé physique.

Il est parfois des douleurs difficiles à faire taire. Des douleurs si intenses qu’elles finissent par avoir raison de toute motivation. C’est sur ce type de maux que l’équipe du centre d’évaluation et de traitement de la douleur du centre hospitalier de Bayeux cherche à mettre des mots. Car pour avancer, il faut avant tout comprendre. 
Les premières structures spécialisées dans la douleur chronique ont fait leur apparition en France dans les années 75-80. Il en existe aujourd’hui 9 en Basse-Normandie. Celle de l’hôpital de Bayeux a vu le jour en 2001, comme établissement de consultations. Depuis 2011, elle est labélisée « centre » par l’Agence Régionale de Santé de Basse-Normandie. Ce qui fait avant tout la différence, c’est la prise en charge pluridisciplinaire. « Ce service rassemble et fait appel à plusieurs spécialités médicales », explique Claire Delorme, médecin coordinateur. S’y regroupent neurologue, gériatre, pédopsychiatre, psychologue, rhumatologue, infirmières spécialisées dans la relaxation et l’hypnose… autant de professionnels pouvant traiter des pathologies diverses. Car la douleur peut se manifester de bien des manières. « 30 % des patients que l’on voit sont victimes de douleurs en rhumatologie (liées à la colonne vertébrale), 20 % souffrent de maux de tête, 30 % ont des douleurs neurologiques (qui atteignent le système nerveux) et les 20 % restants concernent des patients souffrant de douleurs dues au cancer ».

La douleur, socialement peu reconnue

Cette structure douleur, qui possède son propre espace, au 1er étage du bâtiment principal de l’hôpital, n’a pas vocation à se substituer aux autres professionnels de santé. Aussi, tous les patients sont envoyés par des médecins traitants ou des spécialistes qui les suivent déjà. « Ils viennent nous voir avec tous les examens qu’ils ont passés jusque-là. Et la première consultation dure 1 heure ». C’est justement ce qui fait la force d’un tel service : le temps consacré à l’écoute du malade. « On évalue les caractéristiques de la douleur et son retentissement sur sa profession et sa vie sociale. Car la douleur, ça isole et ça détruit. C’est la raison pour laquelle ce premier échange ne se déroule jamais sans psychologue ». Et aussi parce que de nombreux patients ont développé une fragilité face aux événements de la vie. Il est donc nécessaire de prendre en compte « la pathologie mais aussi l’environnement », pour parvenir au but ultime, « améliorer la qualité de vie du patient ». 
Tout passe donc par la reconnaissance lors de cette première rencontre entre le malade et l’équipe soignante. Car la douleur est aujourd’hui encore « un mal socialement peu reconnu ». S’en suit une prise en charge personnalisée, adaptée aux souffrances de chacun. « On peut mettre en place des traitements médicamenteux mais aussi des techniques non médicamenteuses comme la relaxation ou l’hypnose ». La durée du suivi dépend ensuite de chaque pathologie et de chaque patient douloureux. « Dans la majeure partie des cas, c’est deux ans. Mais ce peut être moins, 6 mois, ou plus, 10 ans ». Il n’y a pas de règles. Juste des cas particuliers auxquels on s’adapte pour mieux les soigner. 
En 2012, le service douleur de l’hôpital a accueilli 512 patients sur les recommandations de leurs médecins. Le personnel se forme continuellement pour les soulager. Et de nombreux projets rythment le service, comme celui d’éducation thérapeutique, « pour rendre le patient acteur de sa prise en charge et lui permettre de comprendre son traitement ». Et donc d’accepter la douleur, dans un premier temps, avant de travailler pour qu’elle disparaisse définitivement.

 
 
 
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http://www.larenaissance-lebessin.fr/

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