Ce Pays-Basque

Ce Pays-Basque, un vrai bonheur

pour les yeux et pour les oreilles…

Pourtant tout avait mal commencé, après 4h30 de route nous voilà arrivés dans ce beau Pays-Basque.
Nous prenons notre logement et nous invitons Fabien et Vince à revenir manger chez nous, notre espace de vie étant plus grand et plus confortable.
Résultat, nous raterons « Plus belle la Vie ».mais pas la tisane…

Après une nuit correcte, le réveil sonnera à 6h40, nous prenons de temps de bien déjeuner et de régler les derniers détails.
IL est 7h50 et nous pointons dans l’aire de départ, toute l’équipe est réunie, Carole, Isabelle, Fabien, Vince, Cyril nous a rejoint et moi-même.
Nous sommes à peine attentif au briefing…Ce qui n’est pas bien, il faut dire que nous revenons pour la 2ième fois sauf Carole.
Le départ est donné, nous nous dirigeons vers la première ascension « l’Artzamendi » est ses 900de D+.

Il fait un temps idéal en ce début de matinée et nous vivrons tous une belle ascension, dans de très bonne condition.
Carole et Cyril sont devant, Isabelle et Thierry suivent et le 3ième couple (Fabien et Vince) nous garde en point de mire.
Nous voilà toutes et tous dans la descente, le terrain est sec et très roulant dans la première partie, puis très caillouteuse et pentue dans le final.
D’ailleurs le dernier km avant d’arrivée au premier gros ravitaillement à « Xumus » au km 16, nous entamera tous un peu le physique.
Surtout que nous attaquerons aussitôt la terrible montée vers le « Goramendi », via « l’Irubela » plus de 1000 de D+.
Contrairement à l’année dernière le temps est dégagé et nous découvrons au fur et à mesure notre chemin et les paliers successifs qui nous mèneront au sommet de la deuxième ascension.
Nous sommes au km 22, le plus dure est derrière nous certes, mais il reste encore 20 km, la chaleur est bien présente et il reste malgré tout environ 900 de D+.
Nous revoilà tous dans la descente, qui nous mènera au ravitaillement du km 28 et surtout au début de la dernière montée, direction « l’Iparla ».
Allez encore 6 km de montée avant de basculer vers Bidarray, Carole et Cyril sont toujours devant, Vince revient tranquillement sur nous, après avoir laissé Fabien, qui souffre terriblement de la plante des pieds.
Vince nous retrouvera à 5 km de l’arrivée, alors que Carole et Cyril viennent de passer la ligne en 7h41.
Nous ne le savons pas, mais le meilleur est à venir, nous filons à toute vitesse vers l’arche de l’arrivée et à notre grande surprise, nous voyons au loin se dessiner les silhouettes de Florian et de Lucie.
Ils ne le savent pas, mais c’est le plus beau cadeau de Finisher que nous pouvions espérer.
Fabien terminera dans la douleur dans le même temps que l’année dernière. Tout le monde filera à la douche, pour se retrouver autour d’un pot, puis d’un repas dans le « Trinquet » de Bidarray.

Bravo à Carole pour sa première tentative sur une course de montagne, accompagnée de Cyril.
Bravo à Isabelle qui n’a rien lâché.
Félicitations à notre Grand Vince, qui pulvérise d’1 heure son temps de l’année dernière.
Bravo et félicitations à Fabien, pour avoir été au bout, dans la souffrance.

Et MERCI à Florian et Lucie pour nous avoir offert en guise de Finisher leur présence.

Je terminerais en vous disant que le Marathon du Pays-Basque est un vrai beau défi, une vraie belle course de montagne, qui ne faut pas prendre à la légère.
Les ascensions sont rudes, les sentiers sont très caillouteux et les descentes cassantes, mais l’Aventure est belle à tenter.

Amitiés.

Thierry.

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