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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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27 avril 2012

La presbytie

De nouvelles techniques
De correction


Même si les lunettes ont fait de grands progrès, l'avenir est aux lentilles de contact et surtout à la chirurgie.

Il faut compter entre 500 à 1 500 euros par oeil, selon la technique, la région et le chirurgien.

Il faut compter entre 500 à 1 500 euros par oeil, selon la technique, la région et le chirurgien


La recherche et l'innovation sont au coeur du 118e congrès de la Société française d'ophtalmologie, qui commence aujourd'hui à Paris. Et la presbytie est le sujet du rapport 2012. Il faut dire que nul n'y échappe... Car, en vieillissant, l'oeil perd progressivement la capacité d'accommoder, c'est-à-dire de conserver une vision nette à toutes les distances. Vers 45 ans, en moyenne, les performances de ce confortable "système autofocus" diminuent, la vision de près est moins bonne, les bras doivent se tendre pour lire, bref la presbytie fait ressentir ses effets. "Cela correspond essentiellement à la perte de souplesse du cristallin, car c'est lui qui accommode en modifiant sa forme, rappelle le Pr Béatrice Cochener du CHU de Brest, chargée du rapport annuel. Mais si tous les cristallins subissent le même sort, les myopes "moyens", qui voient trouble de loin mais net de près sans correction, sont beaucoup moins affectés par ce phénomène que les hypermétropes. Ces derniers, en revanche, peuvent être gênés par la presbytie parfois dès l'âge de 35 ans.

Le port de lunettes est la solution la plus simple et le choix est vaste entre les "loupes" qui permettent de lire mais brouillent la vue de loin et les verres progressifs, de plus en plus sophistiqués. "Les lentilles de contact sont utilisées en monovision ou sont elles-mêmes multifocales, précise la spécialiste. La monovision consiste à équiper un oeil pour voir de loin (on choisira celui qui voit le mieux) et l'autre sera utilisé de près." Cette solution, qui altère la vision binoculaire, demande souvent une période d'apprentissage et elle n'est pas supportée par tout le monde. Quant aux lentilles multifocales, après pas mal de "maladies de jeunesse", elles sont de plus en plus efficaces et de mieux en mieux tolérées. 

"Un des derniers défis de la chirurgie réfractive"

Reste la correction chirurgicale de la presbytie. Elle représente, selon le Pr Cochener, "un des derniers défis de la chirurgie réfractive" (celle qui permet déjà de traiter avec succès la myopie, l'hypermétropie et l'astigmatisme). Mais là, le problème est plus compliqué, car ce défaut de vision est évolutif. De plus, son mécanisme - qui fait intervenir non seulement le cristallin mais les ligaments qui le maintiennent, le corps ciliaire (qui contient notamment un muscle dont l'action est importante pour accommoder) et la pupille - est très compliqué et pas totalement élucidé. Globalement, les traitements sont réalisés soit sur la cornée (le plus souvent au moyen de lasers), soit sur le cristallin (on le retire quand il s'opacifie, en cas de cataracte, pour le remplacer par des implants multifocaux permettant de corriger les erreurs de réfraction en même temps).

Il faut savoir que, dans l'état actuel des méthodes disponibles, tous les patients ne peuvent pas bénéficier d'une telle opération, qui nécessite une rétine en bon état, un bon équilibre entre les deux yeux et une plasticité cérébrale suffisante. "Il faut par ailleurs que le patient comprenne qu'il est impossible de lui restituer les performances visuelles de ses 20 ans, mais que la chirurgie lui permettra de réaliser l'essentiel de ses activités quotidiennes sans lunettes, au prix parfois d'une petite altération de la qualité de la vision (moindre vision des contrastes et plus grande sensibilité à l'éblouissement)", ajoute la spécialiste, qui insiste sur la nécessité de réaliser des examens complets avant d'intervenir. Mais les ophtalmologistes voient l'avenir de cette chirurgie d'un bon oeil, puisqu'une nouvelle technique est proposée tous les six mois !

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http://www.lepoint.fr/

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