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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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27 avril 2012

Santé

Rougeole, coqueluche,
N'oubliez pas les vaccins


L'année dernière, 61 cas de rougeole ont été constatés dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Comme la coqueluche, cette maladie peut avoir de graves conséquences

Le Dr Caroline Laffort: « Il faut en parler au médecin. »
Le Dr Caroline Laffort: « Il faut en parler au médecin.

Des maladies comme la rougeole et la coqueluche peuvent s'avérer redoutables pour les nourrissons comme pour les adultes. Or, de nombreuses personnes omettent de se faire vacciner, ou d'effectuer les indispensables piqûres de rappel.Un manque d'attention qui préoccupe les professionnels de santé. Comme c'est le cas de Caroline Laffort, pédiatre au centre hospitalier de Pau.

Arrivée par l'Est de la France, une épidémie massive de rougeole est constatée depuis 2008, rappelle-t-elle. La bactérie se transmet essentiellement par les gouttelettes de salive. « On considère à tort cette maladie comme bénigne. Elle l'est dans la plupart des cas. Mais elle amène aussi un malade sur trois à l'hôpital, en touchant des personnes de tous âges. Certaines de ses formes peuvent s'avérer plus graves pour les adultes : pneumopathies, risques neurologiques, complications pulmonaires. Chaque année, dix décès surviennent dans notre pays. »

Si la rougeole se vaccine à partir de l'âge d'un an, il est indispensable de recevoir une deuxième dose de vaccin pour être immunisé contre elle. « C'est ce que font 80 % des gens. Mais ce chiffre est insuffisant. Pour faire disparaître la maladie, la couverture vaccinale doit être de 95 %. La Finlande y est parvenue ». Dès lors, un conseil : « Quand on va chez le médecin, il faut en parler. » Le vaccin n'existant que depuis trente ans, les adolescents et les jeunes adultes sont les premiers concernés par le problème. Sachant que les personnes qui ont déjà contracté cette maladie sont immunisées à vie.

Une toux dont on se méfie

La coqueluche, elle, constitue la première cause de mortalité des nourrissons de moins de trois mois. Dans huit cas sur dix, leur contamination est provoquée par leurs parents ou leurs grands-parents. Chez les adultes, elle se traduit par « une toux quinteuse, asphyxiante et horriblement fatigante ».

Or, contrairement à d'autres maladies le vaccin et ses rappels doivent intervenir tout au long de la vie : à deux, trois, quatre mois puis 18 mois après la naissance, une nouvelle fois à l'adolescence, et par la suitetous les dix ans chez l'adulte. Faute de suivre ces précautions, l'immunité disparaît.

Là encore, le problème est sensible chez les adolescents et les jeunes adultes qui arrivent « à un âge où l'on va moins chez le médecin », ou qui attribuent par exemple leur toux à la cigarette. Dès lors, mieux vaut être vigilant.

Pratique : Un adulte sur deux n'a pas de carnet de santé. Un carnet de vaccination électronique peut être obtenu sur le site mesvaccins.net




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http://www.sudouest.fr/

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