Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
Newsletter
Derniers commentaires
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Pages
24 avril 2012

Mobilisation générale

Mobilisation générale
Pour la vaccination

Majoritairement favorables aux vaccins, les Français ont régulièrement besoin de piqûres de rappel !

Environ 86 % des personnes ayant eu la rougeole n'étaient pas vaccinées et 11 % n'avaient reçu qu'une seule injection.

Environ 86 % des personnes ayant eu la rougeole n'étaient pas vaccinées et 11 % n'avaient reçu qu'une seule injection. 

 

Les vaccins sauvent de très nombreuses vies... à la seule condition d'être correctement effectués et régulièrement renouvelés. Or, si les jeunes enfants sont relativement bien suivis dans ce domaine en France, il n'en est pas de même au moment de l'adolescence ni à l'entrée dans l'âge adulte. D'où l'intérêt de la semaine de la vaccination, du 21 au 27 avril (elle va se dérouler simultanément dans plus de 100 pays). En France, le ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé coordonnent de nombreuses actions dans les 26 régions.

En pratique, de nombreux vaccins nécessitent des rappels réguliers pour rester efficaces, notamment celui contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) ou celui contre la coqueluche. De plus, les changements de comportement liés à l'adolescence et à l'âge adulte (sexualité, profession, vie en groupe) font naître des risques nouveaux (comme l'hépatite B ou les infections par les papillomavirus humains). Enfin, les jeunes adultes sont souvent au contact de personnes fragiles, comme les femmes enceintes ou les nourrissons chez qui la coqueluche ou la rubéole posent un véritable problème. Il est donc important que jeunes et futurs parents soient vigilants aux rappels, c'est la meilleure façon de protéger leur entourage.

Risques

L'exemple de la rougeole illustre parfaitement les conséquences d'un défaut de couverture vaccinale. L'épidémie, qui a commencé en 2008 dans notre pays, atteint les enfants, mais aussi les adolescents et les jeunes adultes. Elle est la conséquence directe d'un niveau insuffisant de couverture vaccinale : environ 86 % des personnes ayant eu la rougeole n'étaient pas vaccinées et 11 % n'avaient reçu qu'une dose de vaccin, alors que deux sont nécessaires. Depuis son commencement, 22 000 cas de rougeoles ont été déclarés à l'Institut de veille sanitaire. Pour la seule année 2011, il y a eu près de 15 000 cas, dont 16 ont entraîné des complications neurologiques, 714 des pneumopathies graves et 6 le décès du patient. La moitié des malades avaient 16 ans et plus. Depuis le 1er janvier de cette année, près de 230 cas ont déjà été signalés. Or, il n'est pas trop tard pour se faire vacciner jusqu'à l'âge de 30 ans et ainsi en finir avec la rougeole.

La varicelle, habituellement bénigne chez l'enfant, est potentiellement très grave lorsqu'elle touche les nouveau-nés, les adolescents et les jeunes adultes. Les complications (pneumopathies, encéphalites) chez ces derniers sont plus fréquentes. On estime qu'environ 3 à 4 % des adultes en France n'ont jamais été exposés à cette maladie et sont donc particulièrement à risque. La vaccination est recommandée chez les 12/18 ans sans antécédents certains de varicelle et chez certaines populations à risque (dont les femmes en âge de procréer).

Enfin, la vie en collectivité expose particulièrement les adolescents et jeunes adultes à certaines maladies transmises par voie aérienne, comme les infections à méningocoque. La contamination nécessite un contact rapproché, prolongé et répété. Mais les infections à méningocoque sont très graves et souvent mortelles sans traitement. Les spécialistes estiment que cette bactérie est présente (dans l'arrière-gorge) chez environ 10 % de la population en France, sans pour autant entraîner de maladie. Chaque année, environ 700 cas sont recensés en France, surtout chez les enfants de moins de 5 ans, les adolescents et les jeunes adultes. C'est pourquoi, depuis 2010, la vaccination contre le méningocoque C est fortement recommandée pour tous les nourrissons, ainsi que pour les jeunes jusqu'à 24 ans.



-----------------

http://www.lepoint.fr/

Click here to find out more!

Publicité
Commentaires
Publicité