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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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1 février 2012

à qui confier son dos ?





 
Kiné, ostépathe, chiropracteur : à qui confier son dos ?
 

Contractures musculaires, raideurs, lombalgies, sciatiques, sont des soucis hélas très communs. Pour éradiquer ces douleurs, kinésithérapeutes, ostéopathes, et chiropracteurs n’apportent pas les mêmes réponses.

Près de 80 % des Français, les femmes plus fréquemment que les hommes, sont ou seront confrontés à des douleurs de dos. Avoir mal au dos, c’est à la fois banal et… normal.

La colonne vertébrale est une structure vivante qui se dégrade si nous lui en demandons trop. Les muscles et ligaments qui soutiennent et protègent les articulations de la colonne vertébrale sont les premiers touchés par les mauvaises positions et par les effets de la sédentarité ou de l’âge. Il en va ainsi des contractures musculaires. Les vertèbres, elles, sont concernées par l’arthrose. Les disques intervertébraux s’usent au fil des années et perdent de l’épaisseur.

Certaines douleurs sont provoquées par un pincement ou une hernie discale déjà installée. Mais les douleurs les plus fréquentes concernent la région lombaire (le bas du dos), cette partie du corps supportant l’ensemble de la colonne vertébrale.

Mal de dos : consulter un rhumatologue

En cas de douleurs, le patient consulte d’abord son médecin traitant qui, dans un premier temps, va lui prescrire des antalgiques ou des anti-inflammatoires. S’il s’agit d’un mal de dos consécutif à un effort inhabituel, ce peut être suffisant. Mais si la douleur ne cède pas après dix ou quinze jours de traitement, le médecin l’orientera vers un ­rhumatologue.

« La prise de contacts passe par un interrogatoire approfondi : en plus des circonstances dans lesquelles est apparue la douleur et de sa localisation, la description du contexte professionnel et l’analyse des facteurs psycho­sociaux (chômage, séparation, deuil) dans lesquels évolue le malade sont essentielles à la compréhension de sa pathologie et à l’évaluation de ses facultés de rétablissement », précise le Dr Jean-Paul Bernard, rhumatologue à Aix-les-Bains.

Suit un examen clinique complet de la colonne vertébrale. « Notre premier souci est de ne pas passer à côté d’un problème de santé plus grave qu’une lombalgie, une cause tumorale ou infectieuse sous-jacente, par exemple », résume-t-il.

Souvent, le rhumatologue demande une radiographie de la colonne pour y repérer un pincement, une hernie discale, la présence d’arthrose. Le recours au scanner ou à l’IRM doit rester exceptionnel. Même si ces fragilités de la colonne, lisibles sur la radio, ne faisaient pas souffrir le patient, elles doivent l’inciter à prendre soin de son dos.

Antalgiques et myorelaxants pour réduire la douleur

Le rhumatologue s’emploie à réduire la douleur par des médicaments : antalgiques simples (paracétamol) ou opioïdes faibles (Efferalgan codéine), myorelaxants (Myolastan, Panos Gé, Tetrazepam), ou anti­-inflammatoires non stéroïdiens. Attention, la vague de déremboursements en cours frappe cette classe de produits : Myolastan et Panos Gé, par exemple, ne sont plus pris en charge par l’Assurance-­maladie depuis le 1er décembre 2011.

Outre la disparition de la douleur, c’est le retour à la mobilité qui est privilégié. « Le patient est acteur de son rétablissement. Nous lui demandons de continuer à bouger pour que son dos fonctionne à nouveau normalement », explique le Dr Bernard, rhumatologue.

Le kiné pour retrouver les bonnes postures

S’il n’y a pas de contre-indication, les séances de kinésithérapie prescrites par le médecin traitant ou par le rhumatologue en marge du traitement antidouleur peuvent débuter.

« Le kinésithérapeute doit comprendre les contraintes causées par la douleur qui accompagne un mouvement, tel que ramasser puis déposer un objet, explique Francis Hebting, masseur-kinésithérapeute à Strasbourg. J’aide à lever la peur qui entrave ce geste. C’est un préalable à la réversibilité du blocage car, dès la troisième séance, les exercices doivent commencer afin de reconquérir sa mobilité. »

Cette autocorrection débouche sur des exercices de renforcement musculaire (dorsaux, abdominaux) ou ­d’assouplissement.

À côté du kinésithérapeute, dont les actes sont pris en charge par l’Assurance-maladie, d’autres spécialistes interviennent, notamment l’ostéopathe et le chiropracteur. Reconnus par les pouvoirs publics, ces praticiens peuvent être consultés sans avoir à se préoccuper du parcours de soins.

Et pour cause : leurs actes ne sont pas remboursés… sauf s’ils sont pratiqués par des médecins ou kinésithérapeutes en consultation. « Face à un patient jeune qui souffre d’une lombalgie de moins de deux mois, les manipulations font aussi bien, voire mieux, que le traitement par anti-inflammatoires », affirme le Dr Jean-Yves Maigne, médecin ostéopathe à l’Hôtel-Dieu, à Paris.

Consultations : comment êtes-vous remboursé ?

Le remboursement des consultations varie selon le praticien concerné et inclut un prélèvement pour participation forfaitaire de 1 €, ainsi qu’un prélèvement de 0,50 € pour chaque séance de rééducation chez le kinésithérapeute :

  • Généraliste référent : le taux de 70 % s’applique sur une base de 23 €, soit 15,10 €.
  • Spécialiste indiqué par le généraliste : le taux de 70 % s’applique sur une base de 46 € (avis ponctuel) ou 28 € (suivi régulier), soit 31,20 ou 18,60 €.
  • Spécialiste consulté directement (hors parcours de soin) : le taux de 30 % s’applique sur une base de 25 € (secteur 1) ou 23 € (secteur 2), soit 6,50 ou 5,90 €, quel que soit le montant de la consultation.
  • Kinésithérapeute (ex : acte coté AMK 7,5) : le taux de 60 % s’applique sur une base de 15,30 €, soit 7,68 €.
  • Ostéopathe et chiropracteur : pas de prise en charge par l’Assurance-maladie.

Kiné, ostéopathe, chiropracteur

quelle différence ?

Le kinésithérapeute
  • Nombre : 56 000 kinésithérapeutes libéraux et 14 000 hospitaliers.
  • Formation : Une année préparatoire et trois années d’études sanctionnées par un diplôme d’État.
  • Contact : www.ordremk.fr : site de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes.
  • Promesse : Revenir à la mobilité antérieure du geste ou de la posture.
  • Techniques : Massages, étirements, assouplissements, rééducation posturale, réhabilitation gestuelle dans un premier temps. Participation à l’éducation thérapeutique du patient en l’aidant à épargner son dos et à utiliser les bonnes postures.
  • Séances : 15 séances de 30 minutes, 30 pour une lombalgie, davantage pour une récupération postopératoire.
  • Tarifs : Selon sa nature, l’acte du masseur-kinésithérapeute (amk) est coté de amk 1 (2,04 €) à amk 20 (40,80 €). Il est remboursé à 60 % par l’Assurance-maladie.
L'ostéopathe
  • Nombre : 10 000 ostéopathes, dont des médecins et des kinésithérapeutes ayant suivi une formation.
  • Formation : 3 520 heures de cours dans des écoles d’enseignement privé, sanctionnées par un diplôme d’État (décret n° 2007-437 du 25 mars 2007,
  • J.O. du 27).
  • Contact : www.osteofrance.com: site de l’Union fédérale des ostéopathes de France.
  • Promesse : Retour à l’équilibre des tensions pour une normalisation des fonctions.
  • Techniques : L’ensemble du dos, voire du corps, est pris en compte, quelle que soit la douleur. Le spécialiste examine la mécanique articulaire et la remet en ordre par des manipulations le plus souvent douces.
  • Séances : 2 séances de 45 minutes (1 heure pour la première), voire 3, espacées de quelques jours suffisent.
  • Tarifs : Libres, dans une fourchette de 50 à 100 €, non remboursés par l’Assurance-maladie. Certaines complémentaires santé prévoient une prise en charge limitée.
Le chiropracteur
  • Nombre : 600 chiropracteurs dans toute la France.
  • Formation : Six ans d’études sanctionnées par un doctorat obtenu à l’Institut français européen de chiropratique (Paris et Toulouse). Le décret du 7 janvier 2011 (J.O. du 9) fixe la liste des actes autorisés.
  • Contact : www.chiropratique.org : site de l’Association française de chiropratique.
  • Promesse : Procéder à la réhabilitation du mouvement par la libération des tensions nerveuses qui l’affectent.
  • Techniques : La prise en charge concerne l’appareil neuro-musculo-squelettique.
  • Elle se concentre sur les relations entre le système nerveux et les muscles : céphalées d’origine cervicale, dorsalgies musculaires et mécaniques d’origine nerveuse (fatigue, stress), lombalgies mécaniques…
  • Séances : 3 séances minimum par étape de soins : soulager la douleur, corriger le ou les problèmes, consolider le retour à l’équilibre.
  • Tarifs : Libres, de 45 à 75 €. Non pris en charge par l’Assurance-maladie.

 

 

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http://www.dossierfamilial.com/

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