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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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27 avril 2011

Quatre suicides inquiétants

Quatre suicides inquiétants

DE VRIESE,THIERRY

Page 6

La fibromyalgie, mal méconnu

Mal connue, la fibromyalgie fait pourtant des dégâts. Et certains sont même allés jusqu'au suicide. « Quatre personnes sont passées à l'acte, depuis septembre dernier », s'inquiète Mme Hoët, présidente de l'Association belge de lutte contre la fibromyalgie (ablf). Douleurs diffuses, affaiblissement général et troubles du sommeil sont les symptômes les plus caractéristiques de cette pathologie affectant les tissus fibromusculaires. D'aucuns la résument en disant que les patients « ont mal partout, tout le temps ».

Fondée en 2000, et forte de quelque 1.200 membres en Wallonie, l'ASBL tire la sonnette d'alarme, suite à cette récente vague de suicides. « Je viens de rencontrer Christiane Vienne (ministre de la Santé) pour lui confier le peu de reconnaissance accordé à la fibromyalgie, poursuit la présidente. Nous réclamons une meilleure prise en charge des traitements, et des efforts accrus de la recherche en faveur de cette maladie ».

« L'ablf doit nous remettre un dossier prochainement, confirme le cabinet. Il sera épluché et relayé auprès du cabinet Demotte ». En contact avec des patients d'autres pays, l'ASBL souhaite aussi rencontrer le commissaire européen à la Santé.

Les douleurs ressenties par les patients ne correspondent pas à des anomalies anatomiques. L'absence de critères scientifiques très tranchés ne plaide donc pas en faveur d'une écoute idéale. Et les médecins-conseils sont souvent sceptiques face aux symptômes évoqués. D'où les difficultés rencontrées par les malades pour convaincre leur entourage de la gravité de leur mal. « L'état d'épuisement physique est tel que nous ne pouvons résister à des rythmes de vie normaux, d'où les licenciements, d'où la vertigineuse spirale négative », explique Mme Hoët.

Face à ce mal complexe, la médecine ne propose pas de solution radicale. Les traitements combinent antidépresseurs, séances de kiné, voire de sophrologie. La meilleure formule passerait par la fréquentation régulière d'un centre de la douleur chronique. « Nous souhaiterions davantage de ces centres, insiste la présidente, parce qu'économiquement fragilisées, les personnes concernées éprouvent aussi des difficultés pour s'y rendre ».

 

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Source : http://www.lesoir.be/

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