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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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5 avril 2011

Cancer du sein

Les femmes se font moins dépister

http://brevesante.com/wp-content/uploads/2010/10/010.jpgPour la première fois depuis la généralisation du dépistage organisé du cancer du sein en 2004, l’Institut de veille sanitaire (InVS) constate une diminution de la participation. En 2010, plus de 2 360 000 femmes de 50 à 74 ans se sont fait dépister sur les 4,7 millions d’entre elles qui en ont reçu la proposition. Soit une proportion de 52 %, en retrait par rapport au chiffre de 2009 de 52,3 %.

« Déjà, l’an dernier, nous observions une augmentation plus faible que prévue. Cette année, c’est la première diminution. Nous arrivons à un palier, et constatons une moins bonne adhésion au dépistage », commente Emmanuelle Salines, médecin de santé publique à l’InVS. La professionnelle relativise néanmoins : « Avec le vieillissement de la société, la population cible est plus nombreuse, aussi le nombre de femmes dépistées a augmenté. »

Les écarts demeurent très importants entre les régions. Si les Pays de la Loire, le Limousin, la Bretagne affichent plus de 60 % de participation, la Corse, la Guyane, l’Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d’Azur sont en dessous des 45 %. Ces inégalités se retrouvent à plus fine échelle, puisque Paris reste la ville où le dépistage organisé est le plus faible (27,1 %), tandis que 5 départements (Haute-Vienne, Cher, Lot-et-Garonne, Landes et Maine-et-Loire) ont des taux compris entre 65 et 70 %.

« Historiquement, certains conseils généraux ont lancé une action de sensibilisation plus tôt et dispensé ainsi de bonnes habitudes », explique Emmanuelle Salines. « La participation dépend également du gradient social, ce qui permet de mieux comprendre le cas parisien. Ainsi, les femmes défavorisées se font rarement examiner, contrairement à celles appartenant à la classe moyenne. Les autres, à haut niveau social, préfèrent, quant à elles, le dépistage individuel et ne sont donc pas prises en compte dans ces chiffres », ajoute la médecin.

En additionnant l’estimation du nombre de femmes dépistées individuellement (environ 10 %), le taux global s’élève à 65 %. Derrière l’objectif européen de 70 %. Et surtout, avec cette baisse de 0,3 point par rapport à 2009, dans une tendance contraire à l’ambition affichée du plan Cancer 2009-2013, d’une augmentation de 15 % de la participation.

 

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Source : http://www.lequotidiendumedecin.fr/

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