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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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15 mars 2011

Journée du sommeil

Somnolence diurne,

un risque bien présent

A l’occasion de la 11è journée nationale du sommeil, l’Institut national du sommeil et de la vigilance rend publics les résultats de son enquête annuelle.

En 2011, le thème est la somnolence diurne. Sans surprise, les somnolents sont souvent des dormeurs frustrés de sommeil. Une situation des plus dangereuses au volant d’une machine, qu’elle soit automobile ou outil !

Un Français sur 5 se sent somnolent, au moins 3 fois par semaine et même après une bonne nuit, selon l’enquête INSV/MGEN 2011. Somnoler au cours de la journée est le lot quotidien des millions de Français qui ne parviennent pas à dormir suffisamment durant la semaine. La diminution du temps de sommeil moyen est une tendance inexorable comme le montrent les enquêtes de l’INSV (Institut National du Sommeil et de la Vigilance) depuis 2000.

Aujourd’hui, plus de 30% des Français actifs dorment 6 heures ou moins par 24 heures. Cette diminution de sommeil est la conséquence des rythmes de vie : l’augmentation du temps de transport, l’impact des horaires décalés et du travail de nuit, l’utilisation jusque tard en soirée des nouvelles technologies, Internet et le téléphone mobile.
La somnolence peut témoigner aussi d’un syndrome d’apnées du sommeil, ou une hypersomnie (rare ou liée à des médicaments affectant la vigilance).

Accès de sommeil invincibles

La somnolence diurne excessive se manifeste par des endormissements involontaires au cours de la journée, plus ou moins contrôlables, entraînant des troubles cognitifs : ralentissement du temps de réaction, modification du champ visuel ou encore troubles de mémoire ou du jugement. Elle affecterait 5 à 10% de la population générale, et doit être considérée comme un symptôme d’alerte méritant un avis spécialisé pour un diagnostic précis, au regard des risques qu’elle fait courir. Un suivi spécifique est souvent nécessaire.

La part de handicap causée par la somnolence est difficile à évaluer. Néanmoins, les accidents de la route constituent un assez bon reflet de l’impact majeur de cette symptomatologie. Elle a aussi un impact sur les apprentissages scolaires et des conséquences économiques difficilement chiffrables (absentéisme, arrêts maladies, accidents du travail, domestiques et de la route…).

Quatre facteurs majeurs de somnolence diurne

Le temps de transport quotidien des Français est trop long.
En moyenne, les Français ont un temps de transports moyen de 1h20 par jour (trajet aller-retour sur 24 heures). 18% des Français passent plus de 2 heures dans les transports, ce qui grignote leur temps de récupération. Les hyper-somnolents (score supérieur à 15 à l’Echelle d’Epworth) passent près de 3 heures dans les transports, avec des distances parfois très importantes (supérieures à 300 km par jour). La conduite sur route étant une monotonie qui facilite l’endormissement, la situation a tout du cocktail explosif et expliquerait les chiffres élevés des accidents sur autoroute.

Le temps de sommeil est trop court pour 1 tiers des Français. 31% des Français, soit près d’un tiers de la population française déclare dormir 6 heures ou moins par nuit.
Le besoin de sommeil varie selon les individus mais se situe souvent entre 7 et 8 heures chez les adultes. Des nuits inférieures à 6 heures de sommeil sont donc insuffisantes, en outre associées à un sur-risque d’obésité, de diabète, de maladie cardiovasculaire. Dans l’enquête INSV/MGEN, 43% des personnes somnolentes au moins trois fois par semaine et 56% des personnes endormies au volant dorment moins de 6 heures par nuit.

Travail de nuit, horaires irréguliers ou décalés, conduite intensive et somnolence.
Ce sont les travailleurs de nuit (58%) et les grands conducteurs (plus de 200 000 km/an) (35%) qui dorment 6 heures et moins. Peut-on parler de risques cumulés ? Certainement puisque les travailleurs de nuit et postés dorment en moyenne 1 heure de moins par 24 heures que les travailleurs de jour. Soit une nuit de moins par semaine et 40 à 45 nuits par an. La pénibilité du travail de nuit est soulignée par la récente Loi sur la pénibilité. A noter que 35% des personnes en horaires irréguliers ou décalés ont un score d’Epworth supérieur à 15 (élevé donc motivant une consultation).

Les Français reconnaissent leurs troubles du sommeil, mais ils sont encore mal pris en charge.
La somnolence signale parfois des pathologies du sommeil. 5% des personnes interrogées déclarent un syndrome des jambes sans repos, 4% un syndrome d’apnées du sommeil et 1% une narcolepsie. Soit 10% de la population générale atteints d’une pathologie entraînant une somnolence importante. Par ailleurs, 17% de personnes déclarent être insomniaques.

Seules 15% de ceux qui se plaignent d’une pathologie du sommeil sont pris en charge. D’où les efforts d’information sur les troubles du sommeil afin de faciliter leur dépistage et leur prise en charge par les spécialistes.

 

Source/Auteur : Institut national du Sommeil et de la vigilance

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