la collecte de bouchons
L'association Fleur de Bouchons 56 était présente aux Foulées de mars organisées par la GSI. Coup de projecteur sur les différentes actions menées.
La collecte se fait exclusivement sur le département, essentiellement par le biais des écoles. Le recyclage des produits collectés est également réalisé en Morbihan. Les fonds collectés grâce à cette revente ont servi à l'acquisition de matériel et sont pour partie mis à disposition des « Amis de Santigdu » qui financent des actions sur les différents handicaps.
Un parc de matériel spécifique
L'association a en sa possession divers matériels : handibike, dernièrement un vélo couché et six joëlettes. Il s'agit d'un appareil de transport disposant d'une seule roue, d'un siège recevant et s'adaptant au passager handicapé. Posé sur des brancards avant et arrière, sa mobilité est assurée par la traction de quatre porteurs. Des suspensions permettent son utilisation sur des terrains accidentés. Ces joëlettes sont mises à la disposition d'autres associations pour des participations à des randonnées et courses.
Interventions indirectes sur des aides au handicap
Dans le cadre des foulées de mars, une joëlette a pris part à l'une des courses. L'objectif premier d'une telle action est de participer au rapprochement des valides et handicapés. « Lors de la participation à un pèlerinage, une maman a pour la première fois de sa vie entendu le son de la voix et le rire de son enfant âgé de 14 ans », témoigne Jean-Claude Besse, secrétaire de Fleur de Bouchons 56.
Interventions directes d'aide au handicap
L'association peut également mener des actions directes. « Nous avons contribué à l'achat d'un fauteuil électrique destiné à un handicapé vivant à Auray. Ce monsieur a retrouvé une vie sociale et a pu reprendre son activité de peintre, raconte Jean-Claude Besse. Nous avons également participé à l'achat d'un rétroprojecteur qui autorise dorénavant un groupe de handicapés à accéder au télé-enseignement. »
Un acte écologique
Le moyen choisi pour la collecte de fonds oeuvre également pour l'écologie. « Une tonne de matières synthétiques collectée assure une économie de trois tonnes, continue Jean-Claude Besse. Par ailleurs, l'entreprise recyclant les bouchons en liège naturel assure le reboisement, alors que le chêne-liège avait disparu du territoire français. »
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Source : http://www.ouest-france.fr/