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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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29 janvier 2011

L'euthanasie ne sera pas autorisée

L'euthanasie ne sera
 pas autorisée

L'euthanasie ne sera pas autorisée  La proposition de loi relative à l’assistance médicalisée pour mourir a été écartée au terme de cinq heures de discussion dans la nuit de mardi 25 à mercredi 26. Il est 22 h 10 quand la séance s’ouvre mardi 25 au soir et, d’emblée, les rappels au règlement pleuvent. Le président du groupe socialiste au Sénat, Jean-Pierre Bel, se plaint de commencer à une heure aussi tardive une discussion qui aurait mérité "une plus grande clarté" à "un moment raisonnable". Le sénateur communiste Guy Fischer lui emboîte le pas : la Haute Assemblée "se serait honorée" de se saisir l’après-midi d’un débat au "caractère historique". Même sa collègue Marie-Thérèse Hermange en convient, en exprimant le "regret" du groupe UMP. Il est tard, mais les travées feutrées sont garnies. Les sénateurs sont venus nombreux pour vivre une de ces nuits studieuses dont eux seuls ont le secret.

Rapporteur de la proposition de loi sur l’assistance médicalisée à mourir, le socialiste Jean-Pierre Godefroy revient sur ce qui a conduit des élus de droite comme de gauche à rouvrir le débat sur l’euthanasie. "C’est un sujet qui fait appel à des convictions morales, religieuses, philosophiques et éthiques", rappelle-t-il. Et puis "ce texte n’est pas politiquement partisan" et ne reflète "la position unanime d’aucun groupe", insiste-t-il. "La question de la mort assistée relève de l’intime, mais aussi des libertés publiques" et le législateur doit apporter "une réponse humaine et humaniste".


Xavier Bertrand, ministre de la santé, est d’accord sur un point : "Ce n’est pas un débat comme un autre." Mais c’est pour mieux démonter, aussitôt après, l’argumentaire du signataire de la proposition de loi et souligner la limite du débat. "Nous sommes à un moment, ce soir, où notre droit peut basculer et je ne souhaite pas que notre droit bascule", prévient-il. Selon lui, le texte sénatorial "n’apporte pas les garanties suffisantes" et "expose à des dérives incontrôlables". En résumé, dit-il, "il peut introduire de la confusion et aussi un vrai risque. (…) Il ne serait pas sans conséquence sur la confiance entre le soignant et le soigné."

 

• 1 200 nouveaux lits en soins palliatifs

Pour Xavier Bertrand, "cette proposition de loi ne saurait répondre aux questions de la fin de vie" et "une telle loi n’aurait pas permis d’apporter de solution au cas de Vincent Humbert", ce jeune tétraplégique que sa mère a aidé à mourir en 2003 et dont le cas a été cité à plusieurs reprises par les sénateurs. En conclusion, le ministre a plaidé pour le développement des soins palliatifs, promettant de créer 1 200 nouveaux lits dédiés dans les hôpitaux, et pour une meilleure application de la loi Leonetti.

Une vingtaine d’orateurs se sont ensuite succédé pour exprimer des questionnements, des doutes et des positions très personnelles. Comme l’ex-secrétaire d’État centriste Valérie Létard, qui s’est abstenue après avoir voté l’article 1 de la proposition, ou le sénateur UMP Alain Fouché, auteur d’un texte en faveur de l’euthanasie. "Ce ne sera pas la victoire d’un camp contre un autre", avait pronostiqué Guy Fischer. Les sénateurs ont alors voté des amendements vidant la proposition de loi de ses sept articles, dont le premier, qui légalisait l’aide médicale à mourir et qui a été repoussé par 170 voix contre 142 lors d’un scrutin public.

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Article paru dans La Croix du 27/01/2010
Source : http://www.notretemps.com/

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