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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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7 décembre 2010

«Ce n'est pas internet qui soigne»

Attention tous les sites santé ne se valent pas !

* Les sites médicaux en question

Malades imaginaires ou pas, de plus en plus nombreux sont les Français à surfer sur internet à la recherche d'informations médicales. Une démarche qui change le rapport entre les patients et leurs médecins. Mais attention tous les sites santé ne se valent pas !

    >> Destination santé : notre site de référence

«De temps en temps, on reçoit des gens affolés. C'est sûr, ils sont gravement malades, ils ont vu ça sur internet», raconte Catherine Amoureux, médecin à Lorient. Comme de plus en plus de médecins, cette généraliste doit désormais compter avec ces patients d'un nouveau type, qu'on appelle le «patient-expert», qui sait tout, ou presque, puisqu'il l'a vu sur internet. Qui arrive dans le cabinet du médecin en étant déjà quasi certain de ce qu'il a.

* «Ce n'est pas internet qui soigne»

«Bien sûr qu'internet a changé notre relation avec les patients», observe le Dr Féger, président de l'Union régionale des médecins. Pas opposé par principe aux sites médicaux, ce médecin pointe surtout la difficulté à faire le tri entre la bonne information et la mauvaise information, entre le charlatanisme et la vérité scientifique. «Le risque est que toute cette information inhibe la décision du patient, qu'il prenne trop de temps à adhérer à un traitement. On peut perdre dans certains cas de précieux mois». Quel doit être alors le rôle du médecin ? «On est d'abord là pour rassurer nos patients. Dans la plupart des cas, ils n'ont évidemment rien de grave», explique le Dr Amoureux. «Notre rôle ce n'est pas de dire: je sais, mais de voir avec eux ce qu'ils savent, ce qu'ils ont compris et aussi de leur expliquer que, de toute façon, ce n'est pas internet qui les soigne», souligne le DrFéger.

* «Une aide pour les médecins»

Présidente de Doctissimo, le site santé français le plus visité, Valérie Brouchoud ne retient évidemment pas les arguments de ceux que ces sites font tousser. «Ces sites aident considérablement les médecins, car on ne peut pas tout leur demander. Et il y a des questions que l'on se pose avant ou après la consultation. Les patients s'estiment aujourd'hui en droit d'avoir de l'information». Et pour Valérie Brouchoud, les praticiens n'ont rien à craindre des sites médicaux: «Un patient qui va sur internet est un patient qui se sent concerné par sa maladie». Un point de vue que partage Denise Siber, qui a créé, en 2007, l'Association pour la qualité de l'internet santé : «Le patient qui s'intéresse à son propre sujet est le patient le plus intéressant. Donc un bon médecin va dire: parlons-en». La présidente de Doctissimo met aussi en avant le rôle très bénéfique des forums qui, selon elle, jouent un rôle extraordinaire en particulier pour les malades chroniques: «Qui mieux qu'un diabétique connaît le diabète?»


* «Une catastrophe pour les hypocondriaques»


Mais tous ces sites ne risquent-ils d'alimenter à l'infini les obsessions des hypocondriaques que l'on appelle désormais les cybercondriaques ? «Oui, c'est une vraie catastrophe, ils ont trouvé de quoi se faire exploser la tête», reconnaît le Dr Dominique Dupagne, le fondateur du site Atoute.org. «Ils devraient se faire interdire d'internet comme certains se font interdire de casino». Valérie Brouchoud est plus nuancée: «Les hypocondriaques existaient avant internet. Ils ont simplement trouvé une forme d'expression de leur pathologie».        


Source : http://www.letelegramme.com/

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