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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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5 novembre 2010

Témoignage de Ariane Walter

La médecine, cette violence faite à nos corps

1fibromyalgiaooooUn article dans « Agoravox » sur la « fibromyalgie » me ramène à une partie particulièrement sombre de ma vie. En décembre 2005, après avoir souffert toute l’année d’un pied patraque, je me suis réveillée encagée dans une douleur de muscles, et d’os qui m’interdisait de me lever toute seule. Chaque geste était un supplice.

Je ne me souviens plus de la progression de cette maladie.

Je sais simplement que devant partir en voyage en République Dominicaine et pensant que le soleil me soulagerait, je me suis trouvée à peine capable d’aller à pied de ma chambre au resto. Incapable de me tremper dans une piscine, les moindres vaguelettes m’étant insupportables. C’était une douleur générale et constante. (Oui, je sais. Ca fait un peu : « Oh, pauvre chouchou ! Elle a bobo en vacances à Punta Cana ! Mais ça c’est passé comme ça !) Seul avantage de ce voyage : A l’aéroport j’ai eu droit à un fauteuil roulant ce qui est très sympa pour se balader sur le tarmac !

Mes examens décelèrent une VS catastrophique. Dans les 200. Je ne me souviens pas des détails. Mon médecin conclut, en premier ressort et en attendant d’autres examens, à une polyarthrite. Ou à une fibromyalgie.

En fait, il n’y eut aucun autre examen. Une phrase arrêta tout net. Mon médecin me dit que je ne guérirai pas, qu’on ne guérissait pas de ce genre de maladie, mais qu’il fallait arrêter le processus en prenant de la cortisone ou de nouveaux médicaments, plus forts, certes, mais bon…

Le kiné me confirma que je ne courrai plus jamais. Marcher, peut-être.

Le mot de cortisone me fut insupportable. J’aurai préféré mourir plutôt que d’en venir là.

J’ai donc pris mon ordi et j’ai cherché toute seule ce que je pouvais avoir.

Je sais que disant cela je dresse contre moi tous ceux qui sont des adorateurs des vérités officielles. La médecine en fait partie. Se soigner en consultant internet ! Bon d’accord, une folle ! Ils croient en leur médecin, comme on croit en Dieu. Ils en ont besoin pour maintenir leur équilibre.

J’ai tapé la liste, longue, de mes symptômes J’ai lu. J’ai étudié.

J’ai ainsi appris que la notion fondamentale de tout équilibre alimentaire est le bon mélange des acides et des bases. Que sont les acides ? Que sont les bases ? Qui le sait ? Quel médecin en parle ? Quel restaurateur s’en préoccupe ? Posez la question et voyez les réponses.

Et pourtant c’est la clef.

Qui mange trop acide (trop de viandes, de poissons, de ceréales, de sucres, d’excitants) ronge son corps. Ce qui était mon cas. Quoi de plus diététique qu’une tasse de thé avec une tartine de pain grillé et un carré de chocolat ? Dans ce choix tous les éléments sont acides.

Je passe sur les détails de ce que vous découvrirez en tapant simplement « équilibre acide-base » sur Google ou autre.

Puis je fis une nouvelle découverte. Le gluten, tel que l’agro-alimentaire l’utilisait, en abondance, était un danger pour la paroi intestinale. Le gluten présent dans presque toutes les céréales, rend les matières moelleuses. Voilà pourquoi l’agro-alimentaire l’utilise à foison. Malheureusement le gluten est irritant pour les intestins.

Les intestins sont une barrière qui protège des toxines. Si elle est irritée, les toxines passent dans le corps créant une sorte d’empoisonnement qui se manifeste par toutes sortes de douleurs.

Ce qui me frappe dans la médecine chimique c’est sa volonté d’ignorer les causes véritables d’un mal. Elle ne s’intéresse qu’aux conséquences et veut les régler rapidement alors que ce sont des désordres que nous avons favorisé pendant des années.

La plupart des malades sont des pyromanes. A quoi leur sert de prendre des pilules, irritantes, si après les avoir prises ils continuent à se dégrader eux-mêmes ?

Il faut aussi tenir compte des différences : ce qui est alimentation pour l’un est poison pour l’autre. Pourquoi moi ? C’est comme ça.

Pourquoi tous ces problèmes ne sont-ils pas étudiés, transmis ? La réponse, tout le monde la connaît. La maladie des uns fait bien vivre les autres.

Mais cela paraît tellement énorme. Que des gens intelligents et sensés, comme le sont les médecins, ne soient pas capables d’enrichir leurs connaissances didactiques en s’intéressant à des phénomènes que leur faculté néglige mais que l’expérience ne peut que leur apprendre !

Je voudrais dire à ceux qui liront ce billet de bien vouloir m’épargner les critiques. J’en ai tant reçu. On m’a tant dit que ma guérison, puisque j’ai totalement guéri, ne peut être que d’ordre psychosomatique. Que je suis fantaisiste. Cérébrale.

Peu m’importe.

Moi, la pauvre paralysée de 2005, qui ne devait jamais courir, en supprimant le gluten et le lactose, en me battant pendant deux ans , toute seule, contre mes habitudes et mes goûts, je cours ,je nage tous les jours.

Un écart de régime ? Mal aux poignets dès le lendemain.

Ah ! Ca ne plaisante pas !

Je ne sais qui réfléchira après avoir lu ce billet ; qui se dira : « je suis responsable et moi seul. » L’alimentation est tellement un des seuls domaines où nous pouvons nous lâcher. « Ah ! Non ! me dit-on parfois, s’il faut que je supprime le pain et les pizzas, non ! »

En fait je n’ai pas eu le choix. Ma maladie était trop violente pour me laisser le temps d’ergoter. Voilà pourquoi je la remercie de sa puissance même.

Je ne sais pas si ce billet changera beaucoup d’habitudes. Si du moins je pouvais aider une personne, une seule, à sortir des tourments effroyables de ces maladies auto-immunes si mal soignées, si elle pouvait voir sa vie changer comme j’ai changé la mienne cela serait énorme.

Et si d’autres, qui sentent venir les raideurs de l’âge, comprennent que l’âge a moins à voir là-dedans qu’un mauvais entretien, ce serait aussi une raison de se réjouir.

Je comprends ce pauvre Galilée qui pleurait en sortant du tribunal qui l’avait condamné et disait de la terre « Et pourtant elle tourne ! »

Moi aussi, parfois je suis en rage de ne pas être crue quand je sais que j’ai raison. « Et pourtant je marche ! »

Mais bon je les vois se ronger les muscles et les boyaux et moi je gambade !

A chacun son destin !

(Je me régale avec quoi depuis que je mange plus de pizza ? Avec des yaourts au soja agrémentés de mélasse noire ! Je meurs tellement c’est bon.

Bon, je sais. Certains diront je préfère prendre de la cortisone.

Des goûts et des couleurs….)

Par Ariane Walter que je remercie

Page perso de Ariane Walter

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Commentaires
M
Merci pour ce témoignage, qui ne me surprend pas. <br /> <br /> La médecine traditionnelle chinoise prend justement en compte les raisons profondes de nos maux. Mais dans notre beau pays, elle est au mieux ignorée, non reconnue (par la sécu en particulier), et au pire pourchassée régulièrement par l'ordre des médecins, aidé par le lobby pharmaceutique... Parce qu'elle ne donne pas de liste à rallonge de médicaments, parce qu'en étant vraiment à l'écoute du patient elle évite moult "examens <br /> <br /> complémentaires" si coûteux (même si elle les utilise quand c'est nécessaire, bien sûr).<br /> <br /> Vivement qu'on prenne en considération tous ceux, compétents, qui la pratiquent.
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