Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
Newsletter
Derniers commentaires
MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Pages
30 octobre 2010

Arrêter de fumer dans l'urgence

megotPour certains, arrêter de fumer immédiatement n’est pas négociable. Quand leur dépendance est plus forte que la raison, un accompagnement est indispensable. La preuve par trois exemples.

Arrêter de fumer à l’aide des substituts nicotiniques

"Il y a sept ans, on m’a découvert un cancer de la bouche. Le cancérologue m’a conseillé d’arrêter de fumer avant le début du traitement, se souvient Christian, 62 ans. J’ai tenu le coup avec les substituts."

"Plus de 80 % de mes patients atteints de cancer ORL sont des fumeurs. Si le sevrage commence avant les traitements par radiothérapie, la chirurgie ou la chimiothérapie, ceux-ci sont mieux tolérés et les chances de guérison augmentent, souligne Stéphane Temam, chirurgien ORL à l’Institut de cancérologie Gustave-Roussy de Villejuif (IGR). Au-delà, cet arrêt doit être définitif pour ne pas augmenter le risque de rechute."

Toutefois, le suivi peut être difficile et long. "En général, nous leur prescrivons des substituts nicotiniques, sous forme de patchs [timbres transdermiques], de gommes, d’inhalateurs, observe le Dr Claire Maignan, tabacologue à l’IGR, voire des médicaments, comme la varénicline (Champix ®) ou du bupropion (Zyban LP ®). "

S’ils souffrent d’autres addictions ou de dépression et d’anxiété, ce qui n’est pas rare, ils sont traités par des anxiolytiques ou des antidépresseurs. Un suivi d’un an permet d’installer et conforter l’arrêt définitif du tabac.

Avec le soutien des thérapies comportementales et cognitives

"Lorsqu’il a diagnostiqué ma broncho-pneumopathie chronique obstructive, mon pneumologue m’a conseillé de consulter un tabacologue formé aux thérapies comportementales et cognitives. J’y suis allée sceptique, mais avec son aide, j’ai réussi", se réjouit Danielle, 46 ans.

Le sevrage a trois buts : éviter que cette affection respiratoire s’aggrave, la réduire dans certains cas et prévenir les complications dues au tabac. "Nous orientons les malades vers une unité de tabacologie où ils bénéficient de consultations régulières avec un médecin ou un psychologue", explique Thierry Urban, pneumologue au CHU d’Angers.

Pour certains, les thérapies comportementales et cognitives sont la solution, même s’il faut s’armer de patience. "Je les aide à renforcer leur motivation, à prendre confiance en eux, et seulement ensuite à identifier les émotions ou les situations qui déclenchent l’envie de fumer, souligne le Dr Claude Guillaumin, tabacologue, addictologue et comporte¬mentaliste à Angers. Je crée une relation chaleureuse de manière à obtenir leur collaboration. Lorsque les motivations d’arrêter l’emportent sur celles de continuer, on peut agir sur les automatismes, les émotions, et prévenir les rechutes."

La vie sans tabac grâce à l’hypnose

"J’étais convaincue que j’arrêterais de fumer quand je serais enceinte. Le moment venu, je me suis aperçue que je n’y arrivais pas. Une amie m’a conseillé l’hypnose", se félicite Dorothée, 35 ans.

"Nous proposons une prise en charge systématique aux fumeuses dès leur première consultation à la maternité, affirme Conchita Gomez, sage-femme tabacologue au centre hospitalier d’Arras. Nous mesurons leur taux de monoxyde de carbone (CO) en les faisant souffler dans un petit appareil. Au-delà du seuil normal, il est proposé une prise en charge personnalisée : la méthode la plus adaptée, celle qui va les valoriser dans leurs capacités." Certaines se tournent ainsi vers l’hypnose.

"Le patient addictif est envoûté, il apprécie quelque chose qui lui fait du mal", note le Dr Jean-Marc Benhaiem, hypnothérapeute. En modifiant sa perception, il se place de telle manière qu’il voit que cette substance n’a aucune valeur, qu’il peut s’en détacher et la mettre à sa juste place. "Pour qu’un sevrage réussisse, il doit être vécu comme une libération et non pas comme une privation pour faire plaisir aux médecins et à son entourage."

Qui consulter ?
  • Tabac Info Service : www.tabac-info-service.fr. Au 39 89 (0,15 €/min), du lundi au samedi de 9 heures à 20 heures, un coach vous aide gratuitement.
  • Office français de prévention du tabagisme : une liste de 1 500 tabacologues est disponible sur www.oft-asso.fr.

Source logo2

Publicité
Commentaires
A
Pour l'accompagnement, nous avons lancé un patch virtuel, à afficher sur son blog ou son mur Facebook, et qui perment d'obtenir soutien et encouragement de ses amis
Publicité