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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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19 octobre 2010

Un secret de la dépression

Un secret de la dépression dans l’hippocampe

Des chercheurs de l’université de Yale ont découvert dans l’hippocampe un mécanisme clé responsable du comportement dépressif, révélant une cible thérapeutique prometteuse pour développer une nouvelle classe d’antidépresseurs.

ON SAIT que les études chez les patients dépressifs ont montré des changements d’architecture cellulaire de plusieurs régions cérébrales limbiques, notamment une atrophie des neurones pyramidaux de l’hippocampe et une réduction du volume de cette région. Duric et coll. ont analysé le profil d’expression génomique du tissu hippocampique post mortem de 21 patients diagnostiqués avec une dépression majeure, et l’ont comparé à celui de 18 témoins. Ils ont découvert une expression plus que doublée de la MKP-1 (mitogen-activated protein kinase [MAPK] phosphatase-1) dans les régions hippocampiques étudiées des patients dépressifs, en comparaison des témoins.

La MKP-1 appartient à une famille de protéines qui agissent comme un régulateur négatif clé de la cascade MAPK, une voie de signal majeure impliquée dans la plasticité, la fonction et la survie des neurones.

Les chercheurs montrent que l’exposition de rats au stress chronique, qui les amène à avoir des comportements dépressifs, provoque effectivement une augmentation de la MKP-1 dans certaines régions de l’hippocampe ; inversement, l’administration de fluoxétine chez ces rats bloque la survenue des symptômes dépressifs induits par le stress et normalise l’expression de la MKP-1 dans l’hippocampe.

Lorsque les chercheurs transfèrent par vecteur viral (AAV) le gène MKP-1 dans l’hippocampe des rats non stressés, afin d’y élever expérimentalement l’expression de la MKP-1, les rats développent des symptômes dépressifs similaires aux effets du SCI.

Enfin, des souris KO dépourvues de MKP-1 sont normales en l’absence de stress et sont résistantes aux symptômes dépressifs induits par le SCI.

« La résistance au stress observée chez les souris KO (MKP-1 -/-) indique que le blocage pharmacologique de MKP-1 pourrait produire une réponse résiliente ou antidépressive au stress, ou majorer la réponse à d’autres classes d’antidépresseurs », déclarent les chercheurs.

› Dr VÉRONIQUE NGUYEN

« Nature Medicine », 17 octobre 2010, Duric et coll., DOI: 10.1038/nm.2219

Source : Quotimed

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