Ti Souris & ses 1ères lignes...

Mes premières lignes

Quand je regarde ces gens dehors, je me dit qu'ils marchent et avancent comme si ils étaient sure de savoir ou ils vont, comme si ils ne se posaient pas la question, mais comment serais je demain.

Tout le monde avance avec des certitudes pourtant non fondé,tout le monde se dit, oh le pauvre, mais sans jamais penser que cela puisse leurarrivé.

Je marchais comme ces gens, dynamique, j'allais et je fonçais avec certitude, sans penser sans regarder, sans réfléchir.........J'avançais pour suivre ma route............Cette route du chemin de la vie, celle qui nous prend tout notre temps et qui fait de nous des machines, des stéréotypes de ce monde matérialiste et d'argent.......Ce monde aveugle et si indifférent........Pourquoi ? Je savais que ce monde était devenu une petite égoiste et ne contenait qu'une partie infime d'amour.

Nous avons chacun notre cage, par peur d'entrer dans la cage du voisin, Certains referme leur porte a clé pour être sur de ne pas se retrouver aussi emprisonné. Ils ferment leur porte et se disent que cette prison n'est pas la leur, jusqu'au jour ou cette porte se referme sur eux pour ne plus jamais s'ouvrir.

J'avançais, pour aider ceux que j'aimais, pour élever monfils, pour allez travailler dans ce métier que j'aimais tant.

Je regardais autour de moi........... Et encore pas assez !!!!! Puis un jour ma cage a ouvert sa porte, je me suis demandé pourquoi je devais y entrer. On avait donné un nom a cette cage pour que je ne puisse pas l'oublié, pour que je n'oublie pas que dorénavant elle faisait partie de moi comme une siamoise. Je regardais ma cage, si dur, si douloureuse,si seule, si effrayante, il y avait écrit au dessus de cette cage "Fibromyalgie" !!!!!!!Je n'avais plus le choix, plonger ou rester la même malgré cette saloperie. J'ai mis du temps mais j'ai accepté avec de nouveaux espoirs, de nouvelles certitudes, une nouvelle vie, mais j'avais décidé de me battre quoi qu'il arrive. Je me suis alors faite une théorie, faire de ma pire ennemie,ma meilleur amie. Se dire et accepter les choses que l'on ne peut changer. Elle était la, il fallait se reconstruire avec « elle » et essayé de trouver un coté positif a cette maladie. Elle m'en a apporté plusieurs et aujourd'hui je suis plus la même. Malgré cette maladie, je suis vraiment heureuse d'être celle que je suis aujourd'hui.

Isabelle.G

----------------

Par Isabele Ti Souris

Sa page Facebook