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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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2 octobre 2010

Un parcours du combattant...

Il s'enchaîne aux grilles de la Sécu

0000477672_0_w_230_h_230 Toute la matinée, les passants, visiteurs et employés de la CPAM, ont écouté les difficultés de Paddy.

Pour être pris en charge, c’est parfois un parcours du combattant... Un assuré social handicapé s’est enchaîné hier matin devant la Sécu.

A 55 ans, Paddy souffre de fibromyalgie, une maladie orpheline évolutive. « Cela se traduit par une hypersensibilité à la douleur et des contractions musculaires, entre autres. » L'ancien éducateur a dû quitter son travail en 2005. Depuis 2007, il est en invalidité. Mais ce qu'il n'arrive pas à faire reconnaître, c'est son taux d'invalidité « troisième catégorie ». « Le médecin expert dit que cela correspond à grabataire. » Paddy a fait une première demande en 2008, qui a été refusée. Il a fait appel devant le tribunal de l'invalidité et des accidents du travail, à Amiens, qui doit trancher début octobre. « Mais depuis, ma santé a évolué, je suis en fauteuil roulant, et ils ne veulent pas en démordre… Mon logement a été adapté par l'Habitat saint-quentinois, la maison du handicap m'accorde 45 minutes d'aide humaine par jour. Mais, à la Caisse maladie, on me réduit mes séances de kiné de cinq à trois par semaine, et on parle de ne plus rembourser mes transports pour voir mon médecin à Lille. »
Christophe Lagadec, directeur de la CPAM de l'Aisne, assure qu'il ne peut que « demander au médecin-conseil, dont je ne suis pas le chef, d'étudier avec bienveillance
toute nouvelle demande qu'il déposera ». « Mais je ne peux que suivre la décision que prend le médecin-conseil. »
Ce dossier constitue-t-il la démonstration d'un remboursement de moins en moins sûr de la Sécu ? Pour le directeur, il montre surtout « la difficulté de prise en charge d'une maladie orpheline évolutive, peu connue, dont on ne sait pas forcément mesurer les symptômes ». Il martèle : « Le service médical ne fait preuve d'aucun acharnement vis-à-vis de qui que ce soit, il applique les règles. Et puis, on peut ressentir que sa maladie évolue, sans que le médecin ne l'atteste avec les moyens de mesure dont il dispose. » Le kiné, les transports à Lille ? « Le médecin-conseil peut avoir estimé que le neurologue à Saint-Quentin est apte à soigner cette maladie, et que les séances de kinésithérapie n'était pas nécessaires. Dans ce cas, l'assuré est tout à fait libre d'aller à Lille et de se payer plus de séances, mais il ne sera pas remboursé. » « Veulent-ils que je reste cloué au lit ? », s'insurge pour sa part Paddy, qui reste dans l'attente.

Auteur : Magali FILOU
Source :
http://www.aisnenouvelle.fr/index.php

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