Un outil de référence

17 septembre 2010

Le guide des plantes

Qui soignent

Une grande partie des médicaments provient des plantes. Depuis 2008, 148 plantes médicinales peuvent être vendues hors du monopole du pharmacien. Parmi celles-ci, quelles sont celles qui sont vraiment efficaces? Pour y voir clair et éviter les risques, les Editions Le Vidal* très connues des professionnels de santé, publient un guide pratique de référence, “Le Guide des plantes qui soignent”. Un inventaire exhaustif accompagné de fiches pédagogiques et des mises en garde indispensables.

La pharmacopée est complexe et il est préférable de s’en remettre à une autorité scientifique compétente, car si certaines plantes sont à l’origine de traitements utilisés pour soigner des pathologies graves, tels les cancers (if) ou les maladies cardio-vasculaires, elles ne doivent pas être prises en automédication car elles peuvent être hautement toxiques. Depuis 2008, 148 plantes médicinales peuvent donc être vendues en grandes surfaces, en parapharmacie, dans des magasins de diététique ou encore sur internet. Le recours à la phytothérapie, c’est-à-dire au soin par les plantes, connaît aujourd’hui un très vif succès. Mais parmi toutes ces plantes, comment trier “le bon grain de l’ivraie”?

Il faut en effet savoir que les fabricants de produits de phytothérapie ne sont pas tenus de mener les essais cliniques imposés aux industriels du médicament pour prouver l’efficacité de leurs produits. “Le Guide Vidal des plantes qui soignent” propose donc une sélection de 60 plantes sur lesquelles les autorités sanitaires (1) ont émis des avis documentés: parmi ces plantes, le millepertuis, l’aubépine, la canneberge (souvent dénommée sous son appellation anglo-saxonne cranberry), le ginseng, la valériane… Le Guide Vidal analyse également les résultats des études liniques disponibles avec les mêmes critères de rigueur et d’exigence que ceux utilisés pour les médicaments.

Mais attention, les adeptes de la phytothérapie affirment le plus souvent que les plantes sont une alternative “douce” aux médicaments classiques, le plus souvent issus de la chimie. Or il faut encore savoir que la phytothérapie, pratiquée sans les précautions de bon usage, peut présenter les mêmes dangers que les médicaments: surdosages, effets indésirables, interactions médicamenteuses dangereuses dans les cas, par exemple, de maladies cardiovasculaires, grossesse… Choisir et utiliser au mieux les plantes médicinales avec des règles simples: tel est l’objectif du “Guide Vidal des plantes qui soignent”.

Quelques exemples

Le millepertui : traditionnellement utilisé en applications locales contre les brûlures superficielles, il est aussi connu pour son usage dans le traitement des états dépressifs légers et modérés. Son usage est confirmé par de nombreuses études cliniques.
Le pissenlit : Il porte bien son nom: c’est un diurétique qui peut être consommé en salade ou en infusion comme diurétique. Sa racine soulage les petits problèmes digestifs.
Le bouleau : Dans le bouleau, tout est bon: feuilles, sève, écorce, bourgeons. Diurétique et anti-inflammatoire, le bouleau est aussi utilisé dans le traitement des infections urinaires, voire pour soul ager les douleurs liées à l’arthrose.