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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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11 août 2010

consommation de drogues

               Consommation

                     Drogues

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Débat autour de l’ouverture de salles de consommation de drogues

L’ouverture de salles de consommation pour les usagers de drogue, fait actuellement débat en France. Cela constituerait un progrès sanitaire et social, loin de la caricature qu’en font ses détracteurs, a expliqué mardi Pierre Chappard, coordonnateur d’un collectif d’associations de réduction des risques.

Lundi, 14 députés UMP ont co-signé un texte contre les « salles de shoot », alors que la ministre de la Santé Roselyne Bachelot avait annoncé à Vienne en juillet son intention d’ouvrir une « concertation » sur ce sujet à la suite d’une recommandation de l’Inserm, favorable au projet.

Ce matin, sur RTL, Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille, a affirmé que « ça mérite d’ouvrir un débat parce que c’est vrai que (dans) la lutte contre la drogue et contre la toxicomanie, on doit utiliser tous les outils qui nous permettront de réussir ».

Qu’est-ce qu’une salle de consommation de drogues ?

Un tel lieu « est extrêmement cadré, des professionnels - médecins, infirmiers, assistants sociaux, éducateurs - sont là pour conseiller et orienter les usagers de drogue : ce n’est pas un coffee-shop ! On n’y achète pas de drogue, on ne peut pas y consommer de boissons alcoolisées ! », fait valoir Pierre Charpard.

« Ces salles permettent d’agir sur la consommation et d’enclencher la prévention contre la transmission de maladies (hépatites, VIH) et les overdoses. Les études internationales des pays où cela est mis en place prouvent que ça attire les usagers les plus précaires. C’est une porte d’entrée vers le soin, ça ne pousse pas plus à la consommation », a-t-il poursuivi.

L’expérience menée dans plusieurs pays européens

L’association Elus, santé publique et territoires (ESPT), qui compte une soixantaine de villes adhérentes de gauche (Paris, Lille, Nantes, La Rochelle) comme de droite (Marseille, Le Havre), conduit actuellement un séminaire sur le sujet et a déjà auditionné en avril de nombreux experts et acteurs de terrain, et visité la salle de consommation de Bilbao (Espagne). Une restitution des travaux sera faite le 24 septembre.

« Les expériences à l’étranger (huit pays ont déjà développé de telles salles, ndlr) sont globalement très positives », a insisté Laurent El Ghozi, président de l’ESPT. « Il s’agit de fournir aux élus de quoi se forger une opinion au-delà de l’ignorance et des a priori idéologiques qui disent ''ça favorise la consommation’', ''c’est une démission devant ce fléau’' », a-t-il argué, faisant allusion à la lettre de 14 députés UMP.

Source : http://www.ouest-france.fr/

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Commentaires
D
Le problème de départ est-il : les conditions sanitaires de prise de drogue, ou l'usage lui-même de la drogue ? je suis très en colère en lisant cet article, de voir qu'on va dépenser de l'argent pour "améliorer les conditions sanitaires de prise de drogue", alors qu'on pourrait concentrer nos énergies pour limiter la prise de drogue, éviter aux personnes de commencer et stopper les réseaux. IL me semble que cette mesure vient traiter le problème bien trop en aval, alors qu'on pourrait agir plus en amont. Et pour les personnes déjà sous l'emprise de la drogue, quel axe prenons-nous ? allons-nous les aider à se piquer dans de meilleures conditions, ou allons-nous les aider à sortir de la spirale de la drogue ? votre article me laisse perplexe !
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