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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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26 juillet 2010

Fibromyalgie Temoignage

Fibromyalgie et morphine

jeune_20homme_20ter  Bonjour,me revoilà parmi vous,

Devant vous aujourd'hui apparait un autre homme, mon séjour à la clinique c'est bien passé mais a été très dur.

Après plus de 7 ans de prise de morphine et ou autres produits dérivés, me voilà sevré.

Je vais avoir 51 ans en octobre, et depuis 1989 ma vie a basculé suite à un bête accident de travail, j'ai commencé une neuro-algodystrophie du genou gauche, qui a duré presque 7 ans, mais me prenant pour un surhomme j'ai voulu continuer à travailler en forçant sur l'autre, conclusion les rotules sont fortement usées mais vu mes séquelles d'algodystrophie on n'y touche le moins possible.

En 1994 ma femme me quitte pour un autre homme en meilleur forme !!!!,

je me retrouve 8 mois à la rue et sans domicile fixe, et surtout sans pouvoir voir mes enfants, car je n'avais pas de domicile et aussi car, dans un moment de colère j'ai menacé son type de mort(c'est un homme politique).

Quelques mois après j'ai commencé à avoir des douleurs partout, de traitement en traitement, et de médecin en médecin, personne ne savait me dire ce que j'avais, jusqu'au jour où j'ai entendu pour la première fois le nom "FIBROMYALGIE" une maladie orpheline, mais surtout qu'avant les années 2000, on ne savait pas quoi faire, ou quoi donner pour pouvoir nous soulager.

Mon parcours du combattant commençait, je pense que j'ai dû essayé tous les médicaments possibles à ce jour pour essayer de soigner la douleur.

Depuis 2003 j'ai été soigné avec de la morphine, du rivotril, du laroxyl, des dalfagan codeine, des antidépresseurs, du lyrica, etc etc, la morphine combinée à d'autres médicaments me donnait l'impression de moins souffrir, mais je devais augmenter la dose car mon corps s'y habituait vite.

J'ai bu, mangé, et avalé n'importe quoi pour que je me sente soulagé, j'étais devenu un toxicomane, je me droguais avec l'aide de la sécu, plusieurs fois les médecins ont essayé de diminuer les doses mais à chaque fois je replongeais dans la morphine, je ne le remarquais pas, mais j'étais devenu une épave, une loque humaine, j'avais l'impression de me sentir bien, pourtant plusieurs fois ma petite femme me disais " Eric articules quand tu parles, plus personne ne te comprend" , j'avais toujours envie de dormir, plus envie d'aller nul part, ni de faire quelque chose, plus aucune confiance en moi, pourtant l'année passée mon rêve d'enfant s'accomplit, avec mon épouse on décide d'acheter un terrain et de faire construire.

je suivais les travaux sans vraiment de bonheur pourtant j'en rêvais, même ce vieux rêve ne me donnait plus de plaisir.

Mi mars de cette année, on a reçu les clefs, j'avais promis à mon épouse que tout serait tapissé et peint avant de rentrer dedans, elle avait beau me dire ce n'est pas urgent, fais le à ton aise, je lui disais ne t'en fais pas je vais mieux et me sens capable de reprendre mon ancien travail qui était peintre décorateur.

La première semaine tout allait très bien, j'étais enfin fier de moi je pouvais retravailler une journée entière ,bien sur je me mentais à moi même et surtout à mon épouse, j'avais augmenté mes doses de médicaments, et surtout je vidais une tablette entière de codéine par jour !!!!

Mais j'avançais, le soir je rentrais fatigué et avec des douleurs partout mais je tenais le coup.

Jusqu'à un certain soir du deux avril, j'avais travaillé toute la journée dans la maison et comme le lendemain on déménageait, je dis à mon épouse que j'allais terminer deux ou trois petites choses.

En voulant rentrer chez moi, mon corps et mes forces me laissèrent tomber, je me suis retrouvé à terre avec le pied tordu sous mon corps, j'ai su rentrer chez moi mais de 22h à03h30 je me suis retrouvé aux urgences, conclusion grosse entorse du pied et la malléole cassée.

Ma vie basculait pour la seconde fois en quelques années je me retrouvais complètement vidé aussi bien moralement que physiquement .

Une grosse dépression s'en suivi, avec des envies suicidaires et surtout de grosses crises d'angoisse et de pleurs, et oui je pleurais tout le temps.

Pour moi j'avoue ce fut une grosse période noire, avec beaucoup de pertes de mémoire.

Mon médecin traitant m'a fait un traitement de choc pour la dépression, pendant 15 jours matin et soir une infirmière venait me faire une piqure de tranxeme 50ml, il prit aussi rendez vous à la clinique de la douleur pour avoir l'avis du médecin et de la psy qui me soigne à l'unité de la douleur.

A la clinique le médecin me dit carrément vous êtes devenu un drogué, un vrai toxicomane et que j'allais devoir rentrer plusieurs jours pour un sevrage, il remplaça mes patch de morphine par du:

SKENAN, Classe thérapeutique : Antalgiques: Principes actifs : Sulfate demorphine.

Il marqua sur l'ordonnance les noms des médicaments que je devais rendre à la pharmacie en allant chercher les nouveaux.

Les deux mois qui suivi ont été très durs pour moi et les miens, j'attendais avec peur et angoisse le jour de mon hospitalisation et de mon sevrage, mais je devais le faire et surtout le réussir pour ceux qui m'ont soutenu et cru en moi.

Le10 juillet je rentrais enfin à la clinique pour y rester 9 jours, c'est là que le parcours du combattant commença, premièrement on diminua mes doses de morphine pendant 2 jours puis arrêt complet, les premiers jours je n'eus pas trop de soucis j'étais sous baxter avec d'autres médicaments mais après je fus moins drôle, des bouffés de chaleur, des crises d'angoisses, des pleurs et le plus dur les jambes sans repos je ne pouvais pas rester 10 secondes sans devoir bouger les jambes, je suis resté quasiment 4 nuits sans dormir.

Maintenant ça fait 7 jours que je suis sorti et je suis devenu un autre homme, je suis redevenu celui que j'étais il y a 20 ans,  j'ai toujours mal bien sur mais ni plus ni moins qu'avant, j'entreprends à nouveau pas mal de choses, et surtout j'ai retrouvé la confiance en moi celle qui avait disparu depuis des années.

Qui dit avoir confiance en soi ,dit avoir le moral ; qui dit avoir le moral, dit évoluer dans sa vie et surtout reprendre gout à la vie.

n'est elle pas belle la vie quand on y croit !!!!

Par cette lettre j'aimerais remercier mon épouse, mes parents qui sont venus directement dès qu'ils ont su ce qui m'était arrivé en avril ; mon papa à 86 ans et ma maman ont grimpé dans leur voiture et on fait 800 km pour me soutenir.

Je remercie aussi les médecins qui ont cru en moi et qui ont tout fait pour que je reprenne confiance en moi.

Vous qui souffrez ne faites pas comme moi, ne vous droguez pas, ne vous bourrez pas de médicaments, mais trouvez un bon centre ANTI-DOULEUR, soignez- vous par des médecines douces.

Le jour où j'ai quitté la clinique mon médecin m'a dit qu'il croyait de moins en moins à la façon médicamenteuse pour soigner la FIBROMYALGIE, mais plus aux médecines douces comme la sophrologie, la phasciathérapie, la kiné, l'hypnose, etc, et surtout qu'il faut que l'on occupe son esprit pour moins penser à la douleur.

Bonne lecture et à bientôt.

Eric

Source : http://www.come4news.com/

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Commentaires
A
merci de faire passer ce temoignage!! très emouvant, très vrai...<br /> je serais prète à prendre n'importe quoi! pourtant il est vrai qu'on en sort pas mieux!!!
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