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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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27 avril 2010

CHERCHE VOLONTAIRES

ESSAIS CLINIQUES

CHERCHE VOLONTAIRES n’écoutant pas les rumeurs


Déroulement d'un essai clinique
envoyé par cengeps_capl. - Découvrez plus de vidéos de mode.

On dénomme essai clinique, la longue procédure, strictement encadrée par des contraintes administratives, législatives et scientifiques qui doit, à l’issue de 3 étapes principales, phases 1, 2 et 3, aboutir à l’autorisation de mise sur le marché, la précieuse AMM, d’un nouveau médicament ayant fait la preuve de son efficacité dans la maladie pour laquelle il a été conçu. A de rares exceptions près, la phase 1 est celle des volontaires sains, les phases 2 et 3 celles de groupes de taille croissante de patients suivis par des médecins de la spécialité concernée, des biologistes, des pharmaciens et des pharmacologues.

Tout cela est simple bien réglé, tout le monde le sait. Tout le monde ? Certes non. Comme souvent en France en ce qui concerne la santé, l’information circule mal… et courent les rumeurs, préjudiciables à l’image du médicament et des essais cliniques !

Rumeurs les plus entendues ? Tel nouveau médicament est plus dangereux que la maladie elle-même (le vaccin anti-H1N1). Le médicament est testé sur l’Homme comme sur un cobaye (expression appréciée des médias). Une fois dans l’essai, on ne peut plus en sortir, on est coincé. Les volontaires ne sont pas si volontaires que ça, certains risquent gros, etc…

Pour les hommes et femmes de bonne volonté : C’est à la fois pour informer vrai sur les essais cliniques et inciter les hommes et femmes de bonne volonté, désireux de « prêter leur corps à la médecine », selon le mot d’un volontaire y racontant son parcours (de soin), que le CeNGEPS, Centre national de gestions des essais de produits de santé, vient d’ouvrir un site Internet pour le grand public « notre-recherche-clinique.fr » permettant à ceux et celles qui le souhaitent de trouver le bonne information et de comprendre la finalité des essais cliniques.

« Aucun médicament ne pourrait voir le jour » : Un essai clinique a pour objectif d’évaluer l’efficacité, la tolérance, la sécurité d’emploi et le posologie minimum efficace d’un nouveau médicament à usage humain. « Sans essai clinique, aucun nouveau médicament ne pourrait voir le jour », résume le CeNGEPS. La plupart des critiques envers les essais cliniques ne reposent que sur des on-dits, il y a fort à parier que les Français en ignorent toute l’organisation et les contraintes, depuis l’enrôlement des volontaires sains, soumis à toute une batterie d’examens médicaux et biologiques qui les confirmera ou les exclura, jusqu’à l’inclusion des patients chez lesquels le nouveau médicament est susceptible d’améliorer leur état de santé.

Il est dans la mission des hôpitaux publics de participer aux essais cliniques avec les équipes médicales (médecins, pharmaciens, infirmières), mais une partie de ceux-ci peuvent être suivis en ville (en ambulatoire) quand l’essai n’implique pas… l’alitement – qu’évoque le mot clinique…

Le site notre-recherche-clinique propose 4 grandes rubriques : Participer à un essai clinique – La recherche clinique en France – Les acteurs de la recherche – Notre mission. Ces entrées méritent bien leur nom : elles permettent l’entrée dans un univers que peu de Français connaissent… sinon par ouï-dire… qui n’est pas une approche scientifique. Par ailleurs, cette approche de la connaissance est propre à inciter les plus altruistes à prendre contactavec les promoteurs des essais. Cette rubrique délivre des informations concrètes sur l’accompagnement des personnes souhaitant participer à un essai : réglementation, indemnisation, détails techniques, protection physique et morale, etc.Est-il possible d’inverser la tendance française de grande réserve, voire de méfiance vis-à-vis des essais cliniques, qu’on ne retrouve pas dans les pays voisins, et surtout pour y participer… alors que parallèlement la quasi-unanimité se fait sur la nécessité de la recherche clinique pour bénéficier de ses retombées. On connaît aussi ce paradoxe avec l’unanimité sur l’utilité du don d’organes chez des Français finalement… peu donneurs.

Donner (à l’avance) ses organes ou prêter son corps pour faire avancer la thérapeutique : c’est le rôle des équipes de soin et des médecins individuellement d’en parler aux patients, c’est aussi l’avenir de la recherche clinique française et de son image dans le monde. A suivre donc…

Source : Présentation du CeNGEPS, www.notre-recherche-clinique.fr

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