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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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21 janvier 2010

les infections nosocomiales

Le cuivre contre les infections nosocomiales

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C’est un hôpital irlandais qui a été le premier au monde à adopter les avancées scientifiques les plus récentes en spécifiant d’utiliser partout des poignées de porte en cuivre garantissant l’hygiène afin de réduire les infections nosocomiales, telles que celles dues au SARM, offrant ainsi à ses patients la protection tangible la meilleure qui soit.

Le St Francis Hospital – un établissement privé de 140 lits situé à Mullingar, dans le Comté de Westmeath – et St Clair – le centre de soins qui lui est associé – ont pris leur décision au vu des preuves incontestables fournies par l’essai clinique réalisé au Selly Oak Hospital de Birmingham ; lors de cet essai, il a été démontré que le revêtement cuivré des robinets, sièges de WC et plaques de propreté de porte, par exemple, permet de diminuer de 90 % à 100 % la contamination microbienne.

Noeleen Sheridan, directeur général du St Francis Hospital, qui dirige également le Centre de soins St Clair, explique ainsi cette décision qui fera date : « Tous les établissements de santé sont parfaitement conscients des risques qu’entraîne la dissémination de germes et des coûts élevés induits par leur éradication. On estime que 80 % des infections se répandent par le toucher ; pour éviter qu’une infection ne se propage, on a donc tout intérêt à veiller dans la mesure du possible à ne pas déposer de germes sur des surfaces telles que les poignées de porte. Notre décision de spécifier des produits en cuivre antimicrobien se fonde sur cette conviction et sur les données incontestables fournies par l’essai clinique du Selly Oak Hospital. »

Le Professeur Tom Elliott, directeur médical adjoint du NHS Foundation Trust au CHU de Birmingham, qui a dirigé l’essai clinique réalisé au Selly Oak Hospital, considère que le cuivre pourrait jouer un rôle essentiel dans la lutte pour endiguer les infections nosocomiales. « Les études effectuées en laboratoire ont montré que le SARM et le Clostridium difficile meurent plus rapidement lorsqu’ils sont en contact avec des surfaces cuivrées que sur les surfaces qu’on trouve habituellement en milieu hospitalier. Voilà une découverte prometteuse, de nature à procurer aux NHS Trusts un nouveau moyen de lutte contre la propagation des infections nosocomiales. »

Il est de plus en plus largement admis que l’emploi du cuivre constitue une mesure sanitaire préventive. Le cuivre est le premier matériau de revêtement tangible à avoir reçu l’aval de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis en raison des avantages avérés qu’il procure, au plan sanitaire, en permettant de réduire la contamination entre salles blanches. Il a été démontré que les surfaces cuivrées antimicrobiennes permettent de tuer plus de 99,9 % de bactéries spécifiques (notamment les bactéries SARM) en deux heures, et de continuer à tuer plus de 99 % de ces bactéries y compris après une contamination répétée.

Noeleen Sheridan explique l’intérêt que présentent ces surfaces aux responsables chargés de prévenir et d’endiguer les infections : « Les surfaces de contact en cuivre constituent une nouvelle ligne de défense qui vient compléter les mesures d’hygiène prises par les hôpitaux. Cette initiative s’inscrit dans notre engagement d’améliorer la qualité en matière de sécurité du patient ainsi que des soins dispensés ; nous sommes ainsi en mesure de gérer plus efficacement les risques et la prévention des infections. »

Si le St Francis Hospital montre la voie, il semble que d’autres établissements de soins ne resteront pas à la traîne. Au Royaume-Uni, les architectes sanitaires ont commencé à prescrire le cuivre antimicrobien, et on prévoit nombre de projets de rénovation au sein des groupements NHS Trusts en 2010.

Infections nosocomiales : l’étendue du problème

En Irlande, on enregistre chaque année quelque 25 000 infections nosocomiales, 1 patient hospitalisé sur 20 contractant au moins une infection uniquement du fait de son hospitalisation.

Dans l’Union européenne, on estime que les infections nosocomiales sont directement à l’origine de quelque 37 000 décès chaque année et qu’elles contribuent à quelque 110 000 autres décès. En 2008, on estimait qu’au sein de l’Union européenne le coût total annuel des soins liés à ces infections s’élevait à environ 7 milliards €.

L’étude du Selly Oak Hospital publiée dans le Journal of Hospital Infection

Les premiers résultats de l’essai réalisé au Selly Oak Hospital sont actuellement sous presse4, de même que d’autres articles portant sur le potentiel du cuivre antimicrobien.

Lors de la deuxième phase de l’essai en cours, du cuivre antimicrobien a été introduit dans les produits suivants : tirettes de chasses d’eau, tables roulantes, chaises percées, siphons d’éviers et bacs à déchets, poignées et plaques de propreté de porte, boutons à verrou rotatif, verrous de cabines, barres d’appui, robinets d’eau chaude et d’eau froide, sièges de WC, interrupteurs d’éclairage, prises de courant et dessus de tables de chevet.

4 Role of copper in reducing hospital environment contamination, A.L. Casey, D. Adams, T.J. Karpanen, P.A. Lambert, B.D. Cookson, P. Nightingale, L. Miruszenko, R. Shillam, P. Christian et T.S.J. Elliott, J Hosp Infect (2009). Accessible en ligne à l’adresse http://dx.doi.org/10.1016/j.jhin.2009.08.018.

St Francis Hospital

St Francis est un hôpital privé situé à Mullingar, en Irlande. Son activité soins intensifs est articulée autour d’interventions chirurgicales spécialisées réalisées dans quatre salles d’opération et d’examens. Le Centre de soins St Clair est incorporé à l’hôpital et propose actuellement 43 lits. Il jouit localement d’une bonne réputation pour la qualité des soins offerts aux résidents.

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