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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
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MON COMBAT CONTRE LA FYBROMYALGIE
  • La vie est un combat et malgré les maux, il nous faut avancer sur le chemin de notre destinée... - Attention, nous sommes ni médecins, ni thérapeutes. Vous devez absolument consulter avant de changer, arrêter ou prendre un traitement.
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14 septembre 2009

Des personnes handicapées sont descendues hier dans la rue

« En fait, on nous prend un petit peu pour... rien »

Parmi les manifestants, la Rochelaise Cynthia Granger. (Ph X. Leoty)

Des banderoles, des haut-parleurs, de la musique, des sifflets : le collectif « Ni pauvres ni soumis », réunissant l'essentiel des associations liées au handicap, a voulu frapper fort hier à La Rochelle.

Une centaine de personnes venues de tout le département a ainsi bruyamment défilé jusqu'au Vieux port, scandant « la solidarité a aussi un visage ». Lancé en mars 2008, ce mouvement de revendication national part d'un constat simple : 10 % de la population française est concernée par un problème de handicap. Et la moitié des personnes handicapées vivent en dessous du seuil de pauvreté. Directeur de l'association des paralysés de France 17, Grégoire Chamois résume en chiffres cet état de fait : le seuil de pauvreté s'établit à 880 euros par mois ; l'allocation d'adulte handicapé s'élève à 681,63 euros. Et la pension invalidité peut se réduire à 260,17 euros par mois.

« Malgré les promesses du président de la République, la situation est totalement figée, lance-t-il. Nous voulons sortir du principe des allocations, synonymes d'assistanat, pour aller vers une logique de droit. Avec deux revendications : l'accès à l'emploi pour tous ceux qui peuvent travailler ; pour tous ceux qui ne sont pas en mesure de travailler, l'obtention d'un revenu d'existence décent, au moins égal au Smic ».

Seuil de pauvreté

Ces revendications ne sont pas de simples slogans pour Cinthia Granger, l'une des manifestantes d'hier. Clouée depuis sa naissance dans un fauteuil roulant, cette Rochelaise de 27 ans, dotée d'un bel optimisme et d'un solide sens de l'humour, ne manie pas la complainte. Parce qu'il s'agit bien de sensibiliser, tout juste consent-elle à délivrer le rapide canevas de sa vie matérielle : 770 euros par mois en tout et pour tout, un appartement en HLM « en cours d'équipement », de simples rêves de restos, de cinéma ou de repas familiaux qu'elle chasse le plus souvent de ses pensées faute de pouvoir les assumer. « Je compte mes sous, toutes les semaines ! », s'amuse-t-elle. Engagée dans une formation par correspondance de secrétaire médicale, Cynthia espère un jour décrocher un mi-temps.

Hier, en brandissant sa pancarte, elle voulait surtout croire à une petite révolution :

« on n'est pas assez entendus. En fait, on nous prend un petit peu pour... rien ».

Auteur : C. Galichon

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Commentaires
A
je crois que a force de vivre avec tres peu de moyens financiers je devrais moi aussi m'installer devant un magasin et faire la manche et leur dire "aidez moi a acheter du pain" car en verite on en arrive la nous aussi on regle un loyer mais le plus cher ce sont les tarifs de certains medecins depassement d'honoraires trop de medicaments certains non rembourses mais le pire c'est le moral on se demande pourquoi on ne fait pas attention a nous.<br /> il y a encore une chose tres importante voila je souffre de 2 maladies graves et je percois une allocation adulte handicapee si on regarde bien je devrais percevoir 2 allocations donc une pour chague maladie grave car chaque traitement est different et les medicaments different.<br /> merci
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