Un témoignage poignant !
Paroles de malades
Témoignage de "Véronique "
A vous tous atteints de cette maladie,
je tiens à vous envoyer un grand soutien physique ainsi que moral.
Car cette maladie est très peu reconnue par les médecins,
et malheureusement personne n’a de remède.
Mon frère était atteint de la fibro depuis déjà 8 ans, et le 23 juillet dernier,
il a malheureusement mis fin à ses souffrances.
Nous sommes tous très tristes d’avoir perdu un être très cher,
qui, lui non plus, n’avait rien demandé.
Cette maladie, nous avons essayé de la vaincre avec lui,
nous avons fait le maximum pour lui,
mais nous sommes bien trop impuissants.
La médecine l’a laissé tomber, trop de médecins lui ont fermé la porte.
Un jour, un médecin lui a dit :
« tant que votre tête ne sera pas soignée, monsieur, vous n’irez pas mieux ».
C’est agréable d’entendre cela quand vous souffrez physiquement
et qu’on vous traite de menteur.
Comment réagir quand toutes les portes se ferment devant vous.
Si vous avez la chance d’avoir une famille soudée,
n’hésitez pas à expliquer les symptômes de cette maladie,
il faut que les gens comprennent ce qu’est la fibro.
Ce qui est difficile à accepter, c’est qu’il n’y a aucun signe décelable
par quelques examens que ce soit.
Nous sommes de Poitiers, et nous n’avons aucun centre qui traite la fibro ;
il est donc difficile de se faire soigner.
Mais ce que je tiens à vous dire, c’est de ne surtout pas baisser les bras,
allez voir autant de médecins qu’il faudra jusqu’à ce qu’il y en ait un
qui croit en vous et qui puisse amoindrir votre douleur.
Ne croyez qu’en vous, n’écoutez pas les gens qui disent
que c’est dans la tête que ça se passe.
Je crois en la science pour que dans quelques années
on trouve un remède qui vous soulagera
et vous permettra de retrouver une vie agréable.
Il ne faut surtout pas que la maladie prenne le dessus,
c’est déjà assez difficile à supporter physiquement,
qu’il ne faut pas que vous la laissiez vous atteindre moralement.
Battez-vous, je sais bien que c’est difficile, mais croyez en l’avenir.
Mon frère n’avait que 26 ans, il ne méritait pas cela,
alors trouvez le courage qu’il vous faut et un jour,
j’espère, que vous vaincrez la fibromyalgie.
Pour Guillaume.